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Nouvelles : Il en est toujours ainsi !
Publié par saida le 12-03-2018 21:50:00 ( 679 lectures ) Articles du même auteur



Il en est toujours ainsi !


Alors maintenant permettez moi de vous raconter un secret d'état, ou plutôt de deux états :) Permettez-moi de vous raconter comment il arrivait à mes parents de se disputer...
(Accrochez- vous ! Approchez, ils risquent de m’entendre et ils ne vont pas aimer, chut ! Il ne faut pas parler fort ! ) je plaisante , je peux le faire devant eux, surtout devant maman.
Avec elle je peux grosso modo tout dire.
C’est bien de se faire caricaturer par quelqu’un de très proche que par un lointain J
Et ici le marrant ça va être de se faire critiquer par ses enfants chéris. Ce sont nos enfants qui nous apprennent ce que tant d’années nous ont caché par pudeur ou bien par peur, ou bien encore par entêtement( l’égo)
Bon, je sais que j’ai tardé à vous livrer la scène habituelle avant coureur d’une scène de combat entre papa et maman.
Hop, partons !
Je vous présente maman, elle est bouillonante, paisible surtout lorsqu’elle veut demander quelque chose à papa ( quoi qu’elle ne lui demandait pas le lait d’une oiselle )
Alors elle se montre adorable, envers lui bien sûr, elle lui fait quelques minauderies ( la pauvre n’est pas une comédienne)
Papa flatté, aime entendre ses paroles, il se sent le plus fort mais il ne lui montre pas. Evidemment tous les hommes aiment leur femme et ne le leurs montrent pas. Elle risquent d’en abuser les nanas ! Elle lui sourit, lui dit tati... tata, lui ne sait quoi répondre et se dirige vers la chambre à coucher.
Maman, le poursuit, on voit la porte de la chambre qui se ferme. Et on n’entend que le son de ses rires.Lui, après il se laisse aller, il s’esclaffe de rires à son tour.
Et voilà, tout ce que j’ai décrit ne leur a pris qu’une dizaine de minutes.
Tout d’un coup il y’a le silence. Et je ne vous cacherai pas mon envie de redevenir une gamine de cinq ans, d'ouvrir la porte soudainement, leur crier en les surprenant ( entrain de s'aiiiiimer) : "je vous ai eue " "hssaltkoum" !
Il y' a donc un silence...
un silence précurseur...de...de ce qui se passe lors de ses scènes…romantiques.
Non, non ! Rassurez vous, rien de ce qu’on peut imaginer…
C’est ma mère qui est entrain de formuler sa requette. Soudain, la voix rauque, (de mon papa évidemment)sévère qui s’élève (entre nous c’est la meilleure façon de se défendre ! )
« Ah, je te dis qu’il ne me reste aucun sou, crie-t-il, merde ! « voilà mon père, le héros qui n’a pu croire l’occasion pour s’échapper.
Il sort rouge comme une tomate. Ils se sont bagarrés. Encore une fois. On comprend nous, même un âne peut comprendre.
Il frappe d'un coup de pied une chaise, la fait envoler dans les tourbillons, fut éruption dans la salle à manger, frappe de nouveau d'un coup de pied, de l'autre pied la chaise qui attérit sur son chemin, prit sa jaquette, et se dégringola par les escaliers.
Et la princesse ma mère, notre mère sort enfin de sa cachette, apeurée, le visage déconfit, d’un ton cassé, désolé : vous avez vu votre papa ? La réaction de votre papa est toujours ainsi…
« ha, ha ! L’on entend mon père se moquer depuis les escaliers, il est entrain de lacer ses chaussures (les mauvais mots s’entendent du loin et facilement ! )Raconte leur, raconte leur si tu es » une femme, »…Il veut dire si elle en est capable...Notre dialecte à des façons de s'exprimer ! Je ne vous en parle pas.
Zdaf ! Et l’on entend claquer furieusement la porte de la maison.
- C’est toujours ainsi. Il n’estime ni ses enfants, ni les voisins ! dit- elle la voix étranglée d’amertume. En rangeant à côté la chaise qui a bien eu de ces bleus à l'âme.

C’est le cliché habituel des disputes entre mes parents. Il en était toujours ainsi :)

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Auteur Commentaire en débat
Johan
Posté le: 13-03-2018 15:43  Mis à jour: 13-03-2018 15:43
Accro
Inscrit le: 05-03-2018
De: 18290 France
Contributions: 190
 Re: Il en est toujours ainsi !
J'aime beaucoup ce récit gorgé de vie !
En mon enfance, mes sœurs et moi, nous avons aussi connu de ces doucereuses disputes parentales. Elles étaient si pudiques que jamais les paroles qui y étaient dites, n’étaient prononcées devant nous, afin qu’aucune ne puisse nous blesser !
Pourtant, bien souvent, nos turpitudes d’enfants étaient la cause de ces fâcheries où s’affrontaient la sévérité paternelle et l’indulgence maternelle. Aujourd’hui, en y réfléchissant bien, je crois que ces chicanes conjugales sont devenues de jolis souvenirs de cette vie familiale passée !
Cordialement Johan (JR.).
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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