 ¤ A la fin des étés A la fin des blés Tes paroles sourdes Tes plaintes lourdes Ont crié Ont pleuré Sur mon cœur défait Sur ma pensée ruinée Nos sentiments déments Nos accords rutilants Ont dépéri Ont pourri A la sage raison A la cause du pardon Mon bonheur serein Mon calme divin A embelli A refleuri Sur ta luxueuse beauté Sur ta majestueuse bonté Tes envies magiques Tes désirs pudiques Se sont réveillés Se sont enfiévrés Pour tes mirifiques plaisirs Pour tes dynamiques appétits Tes touchers loquaces Tes câlins salaces Se sont enrichis Se sont rétablis Sur nos avenants esprits Sur nos séduisantes envies Les joies délirantes Les félicités enivrantes Nous emporterons Nous enivrerons Tous les troublants soucis Tous les malveillants mépris De nos ardeurs magnanimes De nos fougues légitimes Nous embraserons Nous déchaînerons Toutes nos suaves pulsions Toutes nos sages propensions Sur nos cœurs assoiffés Sur nos corps altérés On resurgira On s’aimera S’aimer toujours d’un amour fou Qui vous évite de tomber dans le trou Noir de perversité, loin des beaux jours Où nos baisers s’enlacent pour toujours Dans nos cœurs enjoués en ce bon retour Vers l’éternel défi, de s’aimer d’amour. ƒC
|