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Nouvelles confirmées : Monde de l'infinie ronde
Publié par modepoete le 19-03-2018 17:49:20 ( 701 lectures ) Articles du même auteur



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Monde on se court à ton infinie ronde
Sur ton dos tes monts se défont
Aux vents qui viennent léchant
Cette frise de pics ciselés, monstres veillant

Vallées serrées au contrepied
De ce nourricier des montagnes gelées
Dans l’ondoiement de verdures germant
Le bon agrément pour l’humain venant

Ruisselets, ruisseaux dévalez légers
Les pentes acérées des gorges encaissées
Coulez limpides de vos sources avides
Aux descentes rapides vers les bastides

Les chemins de rivières sont fiers
De charrier en jachère la bonne terre
En alluvions déposés qui enrichiront
Fertiliseront la récolte des moissons

Champ de blés fleuriront à la fin des étés
Quand l’épi fleuri sera prés à être étêtés
Pour fondre farine au moulin pressé d’ombres
A ces automnes que jour taisant tu obombres

Bouton d’or fleurira près du lac qui sage dort
Au fort de ses eaux il mène le bel effort
De la barque à la rame poussive qui embarque
Les hiérarques en mission d’études d’énarques

Au près les forets centenaires à l’orgueil paré
Au faite illuminé de rayons de soleil alléchés
Qui traversent les futaies timides d’un air d’inachevé
Passent sa raie intimidée entre les bois entrelacés

La ville glorieuse lance sa vision de furie
Se taille sérieuse aux formes de belle rieuse
Elle tournique, escargot dans sa solide coquille
Protège le nid ludique des engendrements civiques

Regarde l’estuaire dont les bras enlacent la mer
Il échange des baisers doux salés sur les quais
Aux caboteurs partis sur les flots de la vague sévère
De ce vent qui l’emporte vers lesbeaux horizons d’outre met

Et la mer d’azur vogue vers les côtes d’asile
Frémit au bonheur des touchers légers du sable
Qui sucent ses eaux et se parfume diode stable
Il se sertit de coquillage nacrés, parure des îles

Et j’emporte ce monde dans mon cœur
Pour rêver chaque jour, couché dans ma ferveur
Et que vous soit cet héritage de ma vie
Qu’il soit votre unique désir récolté
Vivre en paix dans la fraicheur du bonheur
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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