Planètes ! Où que vous êtes Changez d’orbite ou demain L’homme friand de conquêtes Fera la vôtre en chemin !
Toi Lune ! Satellitaire Qui depuis peu le connaît Révèle-leur de la Terre Les crimes qu’il y commet
Avec ton blond réverbère Ou ton miroir lactescent Reflète-leur la misère La guerre, la mort le sang…
Réfléchis-leur les souillures Le bruit et la puanteur Les accidents de voiture De train, d’avion, fais leur peur !
Elles s’éclipseront vite En décrivant dans les cieux Leurs redoutables orbites Celles qui font les « gros yeux »
Dans sa soucoupe volante Les recherchant dans les nues Il y mourra de mort lente Après s’y être perdu
Mais si un jour son scaphandre Le libère de prison Mars écrira de ses cendres : « Mort de ses propres poisons ».
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