« Un sourire à jamais gravé »
Je me rappelle de ce grand bal d’apparat, Que votre père le roi, pour vous, donna, En cette grande et belle salle du château, Aux murs couverts de colorés drapeaux. Quand je vous ai vu, jolie princesse, D’abord j’aperçus vos cheveux d’or, Couronnant votre tête d’une belle tresse Puis, votre doux visage m’apparut alors
Votre regard d’azur rencontra le mien Et fit, d’émotion, sursauter mon cœur. Vos lèvres esquissèrent alors un sourire, Qui m’apprit que vous étiez en bonheur.
Le temps, depuis ce jour, s’est écoulé, Mais votre sourire, lui, est si gravé Dans la mémoire de mon cœur âgé, Que chaque soir, à l’heure du couché, Votre visage m’apparaît pour me faire rêver !
(JR.).
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