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Nouvelles : « Conte de Mai »
Publié par Johan le 03-05-2018 07:50:00 ( 870 lectures ) Articles du même auteur



« Conte de Mai »

Au mois de Mai de l’an dernier, Alors que de bon matin, je ressentais dans mes jambes le poids des pas que je venais de faire durant ma balade forestière, je vis là en bordure d’une coupe de chênes bucheronnée l’hiver passé, une souche si bien coupée, que je me suis dit voici le siège idéal pour me reposer un peu.
Reposé, j’étais sur le point de me remettre en chemin quand, je me rappelais que l’intérieure de ma musette était riche d’une demi miche ronde de pain de campagne et d’une terrine de pigeonneaux aux mousserons et au Sancerre, spécialité de la petiote. J’entendis alors la petite voix de ma conscience ou celle de mon ange gardien me dire : « Eh bien on n’est pas rentré ! »
Le torchon vichy sur les genoux, accompagné d’un couple de pinçons qui avait tout compris, j’avais entrepris de faire honneur à ces victuailles. Quand d’un coup, trois voyageurs, étaient plantés la devant moi.
L’un me dit s’appeler « Mamert » et qu’il protégeait le monde des catastrophes naturelles depuis l’An 462, quand il était évêque de Vienne. A côté de lui, se tenait un jeune garçon qui se présenta à moi sous le nom de « Pancrace », Il dit qu’il était le neveu de Saint Denys et que depuis son martyre et sa décapitation en 304, il protégeait tous les enfants des méfaits du grand froid.
Le dernier enfin, m’affirma s’appeler « Servais » et que depuis l’An 345, quand il était évêque de Tongres, il protégeait le monde du gel et des ravages des souris.
Le plus vieux Servais me dit que tous trois, après avoir accompli leur mission en ce monde, s'étaient perdus depuis trois jours dans cette forêt et que je serais bien aimable si je pouvais leur indiquer dans ce dédale de verdures le bon chemin. Ce que je fis en partageant avec eux un peu de mon pain et de ma terrine vu qu’ils avaient très faim.
Après s’être restaurés, ils me remercièrent chaleureusement et ils reprirent leur chemin !
Je les regardais s’éloigner en me disant qu’ils me rappelaient de vieilles connaissances, quand le plus jeune Pancrace me cria : « au revoir gentil Monsieur, à l’année prochaine nous reviendrons les 11 – 12 et 13 mai 2018 ! » « Qui êtes vous donc vraiment » lui répondis-je ! » Les Saints de Glace me répondit Servais d’une voix rieuse !
Il m’arrive souvent lors de mes balades matinales en cette forêt de « Breuilhamenon » qu’un enchanteur savant, des fées espiègles et des elfes moqueurs m’apparaissent ! Mais croiser trois saints qui s’en revenaient de mission, alors ça, jamais !

Johan (JR.).

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Auteur Commentaire en débat
Helene
Posté le: 03-05-2018 14:31  Mis à jour: 03-05-2018 14:31
Semi pro
Inscrit le: 13-04-2018
De: REIMS
Contributions: 89
 Re: « Conte de Mai »
Bonjour cher Johan,

La forêt de Brocéliande m'a toujours intriguée de par les légendes et contes qu'elle a abrités,
mais apparemment votre forêt de Breuihamenon en recèle quelques uns non dénués de charme...

Belle journée à vous.
Amicalement.

LN.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: « Conte de Mai » Johan 03-05-2018 18:49
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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