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Poèmes confirmés : jeunesse d'hier
Publié par modepoete le 10-06-2018 14:07:30 ( 678 lectures ) Articles du même auteur



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Jeunesse d’hier


Où est tu jeunesse, des culottes courtes
Blouses grises sévères, déambulant courant
Vers cette école primaire, de garçons traînant
Sous le préau, l’oreille enjouée trop sourde

Le carillon à trois sons, de l’église résonnait
A grande volée, déjà la cloche tintamarre
Roulait son gong hargneux, rang sage avare
Deux par deux sous l’œil du maître qui frappait…

Une pensée furtive, pour les belles jeunes filles
De l’école d’à cotés, chacun de nous en rêvait
A la sortie on passerait bien prudent tout prés
Pour déposer rapide, notre bon œil de bulbille

Jeudi, ce n’était jamais la semaine des quatre
Le cartable rangé, nouveau catéchisme ouvert
Le patronage de l’abbé, vers les coteaux verts
D’un après midi frileux, loin du café théâtre

On préparerait à l’année, la grande procession
De la fête Dieu, je revêtirai l’aube du page rose
Lançant à la foule, mille et mille pétales de roses
Le sol peindrait des gouachée, couleurs d’adoption

En chemin je lisais l’affiche, du cinéma Jeanne d’arc
Elle Retenait toujours mon attention, o quelle affiche
Je n’étais plus avec Dieu, il n’était pas assez riche
Pour m’offrir l’histoire, du gladiateur Pétrarque

Je me séparais du loin de la cérémonie, mon esprit ailleurs
S’en reournait vers le Cinéma Georges, cinéma Tivoli ma folie
Pour regarder les images et me refaire au délice une vie
D’un imaginaire de film, cinémascope de jours meilleurs

Prés du cinéma nous allions souvent, en fratrie au Bareilli
Comme on entrait en confiserie, pour recevoir le bonbon
Et nous lui chapardions dégourdis, de tant à autre, bon !
Un carambar à cinq centimes, il était de notre ruse étourdi
¤
Nous irions le jouer dans l’heure sur le bord des trottoirs
En poussant de l’index la capsule de notre tour de France
Je serai Bobet et l’équipe de France l’autre dans errance
De ces coureurs, dévalant au caniveau refuge mouroir
¤
Chaque soir nous sortions, de notre troglodyte écurie
Pour porter le goûter, aux rugueux vidangeurs de caillasse
On gagnait la petite pièce et le petit verre de vinasse
Aux saveurs des sueurs, des wagonnets bien remplis

Il était un jour de fête national, de notre absence furtive
Pour grimper place de la liberté, au mât de cocagne
Nous étions fiers des regards, de jeunes filles qu’accompagne
Main dans la main, maman curieuse de notre bon lot poussif

Ce matin là nous allions honorer, aux monuments aux morts
Ces soldats que nous n’avions connus et la reine gitane
La clique Jeanne d’arc, des musiciens en tenue artisane
Mélodicité de cuivres, souffle de clairon, roulait tambour d’abord

Les immenses grues, au loin ronchonnaient pour soutirer
Encore et encore le coke, des ventres amis boursouflés
Péniches de la peine mis à nue, noircie de saines activités
De tout cotés se grinçait, le hurlement des pleurs ferraillés

Dans les nuits sereines, les horizons clairs s’ouvraient
Vers des immenses contrées, paradisiaques et calmes
Aux soleils qui brillaient multicolores, de toute leur flamme
Sur des Iles perdues, aux grand confins de notre espéré.
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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