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Poèmes confirmés : Le pêcheur et les barbeaux
Publié par modepoete le 12-06-2018 16:50:58 ( 677 lectures ) Articles du même auteur



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Le pécheur et les barbeaux

A l’aurore d’un matin ensoleillé, du doux été vint
A la rivière, compère Martin l’émérite pécheur
Botté, plastifié, gaulettes sur l’épaule de sa grandeur
Havresac goulu d’hameçons, de leurres et de vin
*
Martin le malin, jamais plus ne se contenterait
D’élever friand de remuant saligauds asticots
Pour pêcher sagace au vivier le gros barbeau
Qu’il mènerait en surface d’un menuet à danser
¤
Il associa à son endroit prudent, son compagnon
Corps gris, gorge rousse, petites pattes jaunes
Qui se posa apprivoisé en doux passager allophone
Sur son épaule pour veiller gai à leur libre union
¤
Martin s’enquit de se saisir de son plus bel objet
Nécessaire à son nouveau projet de pêche à la flutte
Il devrait faire danser tous les barbeaux en rut
Pour les cueillir légers dans son épuisette rapiécée
¤
Il ménestra de sa flutte, attendit patiemment la levée
De ces barbeaux étourdis à sa prestation romantique
Rien ni fit et il reconduit de plus belle dame dynamique
Cette mélodie à tourner dansant mille et mille invités
¤
Ne comprenant la situation, fit appel à son compagnon
Va lui dit t’il, - fais lever ces captieux, éconduis les en surface
Le bel épervier plongea et fit remonter tous les bifaces
Martin pris son filet et jeta les barbeaux sur l’alluvion
¤
Ceux ci extirpés de leur eau limpide se couvrirent de vertige
Mordillés de frémissements ; tant et tant qu’ils en dansèrent
Décidèrent de trembler d’illusion en leur grande volonté amère
Que ne comprirent-ils! Danser sans une note du prodige
¤
Très étonné Martin fût t’il ; Leur dit : -quand je jouais de ma flûte
Vous ne dansiez ! Que ne puis-je vous comprendre à présent
-Vous frétillez maintenant ! Il n’est plus temps de danser
-Mais sans ma flutte vous savoir terrassés par votre lutte
¤
Si vous rencontrez un barbeau méfiez vous de son propos
Il pourrait vous convier de son boniment à une fausse image
Vous pourriez en frémir malheureux à son triste usage
Pensez! Venez danser! Avant que vous ne dussiez biaiser en sot.
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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