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Accueil >> xnews >> Prise de conscience - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Prise de conscience
Publié par Ermite le 24-07-2018 11:30:00 ( 867 lectures ) Articles du même auteur



Lever du jour,
Du fond d'un trou,
Seul et sans cour,
Nu comme au premier...
Ne sachant plus quand,
Ne sachant plus où,
Du fond d'un passé...
Seul et à peine debout,
Le jour retombe, à genoux.
Quand le soleil frappe sa joue,
Il voit comme une étoile
Au dessus du "caillou",
Il est debout, il avance
Et le temps, en cadence,
File et lui fait des tours,
"Bobine" qui se rit de tout.
Bientôt, le jour se couche,
A sa tombée, tout d'un coup
Et ne sait plus quand
Et ne sait plus où,
Il a rêvé qu'il savait tout.


L.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 25-07-2018 10:58  Mis à jour: 25-07-2018 10:58
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Prise de conscience
Bonjour Pedro
Merci pour l’intérêt que tu portes à mon poème .
J’avais oublié « frappe « 
Il s’agit bien d’un lever du jour, lever parfois difficile.
En relisant, je me demande ce qu’est ce jour, frappé par un soleil et qui pensait tout savoir.
( une interprétation possible)
Amitiés
Ermite
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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