Carnaval humain

Carnaval humain, il porte chacun le masque
Visage fermé, sourire perdu dans l’inconnu
Il pleure les tristesses de la terre farfelue
Qui égrène des malheurs trop fantasques
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Il joue au pierrot tendre au cœur d’Amitié
Porte le masque des compagnons humbles
Qui ne rient ni ne soufrent de la vie simple
Se réfugient dans l’ardeur de la générosité
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Masque du diable, trident des viles torpeurs
Il se crispe les rides des rêches violences
Pour terrasser tous ces masques d’urgence
Ces simplets aux actes coulés dans la peur
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Masque de pensées amoureuses dévoilées
Il se colore du rouge des passions ardentes
Se soude aux lèvres des baisers puissants
Pour décocher sa flèche de sentiment aisé
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Le bonheur s’étourdit dans la gaie caravane
Son masque d’or luit sur les esprits chagrins
Il se farde au plaisir de l’ami bout en train
Et échange les contours de ses yeux d’arcane
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Quand l’arc en ciel participe au luxe de la fête
Son masque ébauche une palette très courtisée
Chacun le devine plus beau, bien moins laid
On se nuance sur sa vérité, il na plus sa tête
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Non pas celui-ci, sa blancheur vous saisit
Masque inerte il vous fuit vers son au-delà
Pourrait -il nous rejoindre sain dans la féria
Les yeux fermés il dit las adieu à son sosie
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Il est l’heure quand le jour revêt son masque
Celui de la nuit et que chacun tombe rassuré
Ce faux visage pour dans son écrin le reposer
Et tenter au fond d’un rêve lui rendre son faste
Ô masque humain ne tente, ne change ta face
Grade ta modeste, ta fraternité de doit être farce
ƒC