
Parcours silencieux
Date 10-05-2019 22:49:19 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Parcours silencieux
Un Bruit ruisselle dans l’ivoire des statues. Son sang orangé coule dans les veines de l’aurore. De ses arborescences ne reste qu’un signal, Le lierre est de bon conseil pour ces silences lisses .
L’eau primaire irrigue les ombres que des architectes en errance Polissent dans l’arche des souvenirs emmurés.
Le lac est si songeur aujourd’hui Que les cygnes qui le parcourent Se font discrets , Ton sillage est pur, Tes ailes dessinent des interlignes Sur la surfaces des rêves , Leurs murmures atlantiques Te connectent à tes origines.
L’astre est si jeune ! La solitude est racée comme un vaisseau Ayant tout à découvrir .
Le devenir de ton souffle Est un rayon vert Transgressant l’horizon Dans les cordages Du vent.
Minimaliste étincelle, Une goélette lunaire Glisse sur les eaux Des océans naïfs.
Peu importe la distance, Ce sont des larmes .
Peu importe la légèreté de la saison C’est une aiguille de solitude S’orientant vers le nord .Â
Peu importe l’instabilité de ton sourire, C’est un synonyme de mirage Qui s’endort au large.
Peu importe la destination , C’est un point de non-retour.
Nos ailes sont encore un peu frêles : Un renfort serait nécessaire.
Les nervures de tes gestes Sont ténues Mais prometteuses D’un élan D’un sursaut D’un magnétisme D’une sonorité salée.
Notre désir de savoir S’enroule autour de circonstances douteuses.
L’oiseau devient ton avenir. Le soleil te manque tellement que tu devient luciole .
Au ciel des prophéties , Ton ombre crée des brumes Descendant sur les paysages préservés D’un monde en réflexion Avide de nuances, sidéré, Mâtiné de soubresauts , Enroulé dans l’iris D’une créature fébrile.
Ta stature est imperceptible . Sur les miroirs Tu es rare buée, Instable virgule, Ponctuant les marges inquiètes Des grimoires antiques, Ces musiques qui s’amusent, Quand le soir vient, A deviner la vibration de ton âme.
7 et 10 Mai 2019
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