Terre de mon enfance...

Date 22-10-2021 13:35:14 | Catégorie : Poèmes confirmés


De par le monde il est des contrées fortes accortes,
Ou cueillir le bonheur est geste quotidien,
Ou vivre en harmonie chaque jour vous emporte,
Vers des joies lumineuses, des demains cristallins

Mais l’endroit, quand ma vie me fuira doucement,
Après qu’elle m’eut donné bien plus que j’attendais,
Sera celui ou j’ai consumé goulument,
Le fruit de ma jeunesse, sans être rassasié.

Un parfum d’amitié domine cet endroit,
Un effluve qui rend les peines plus légères,
Si l’affliction un jour se pose en passe-droit,
Je sais trouver là-bas, quelques amis sincères.

Plus fiables que les rois, les Dieux ou les déesses,
En prêtant leur épaule pour y sécher mes pleurs,
Aussi, s’il un vœu qu’en mon cœur je caresse:
Il est qu’au grand jamais, cette amitié ne meurt.

Ce lieu fleure l’odeur de l’affection fidèle,
Et offre la douceur d’un rayon de soleil,
Réchauffant le cœur quand l’existence balaye,
Le dessein d’un après, ambitionné pastel.

Ce lieu qui m’a vu naitre, terre de mes aïeux,
A le gout de la sueur donnée, pour se soumettre,
Il sera le témoin, quand je vais disparaitre,
De mon tout dernier râle en mon ultime adieu.

Auprès de ceux que j’aime, là je reposerai
Pour cette éternité promise par des Dieux,
Dont je n’attends plus rien, étant bien silencieux,
Quand ici-bas, la peine à notre huis vient toquer…

S’ils doivent me juger en toute intégrité,
Aurai-je leurs faveurs ou leurs viles critiques,
A la droite du père aurai-je droit de cité ?
Mais, vu l’état du monde, je les pense apathiques…




Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=11854