Grandiloquence

Date 13-12-2012 23:58:37 | Catégorie : Poèmes confirmés


Le vent

Le visage face au vent, les feuilles tombantes signe de l’ouverture d’une saison particulière : l’automne
Une douce brise s’installe sur ma joue si rouge, une vague de chagrin me transperce, ce qui m’étonne
Au loin les falaises s’abandonnent à mon regard, me laissant juger leurs imperfections, ces traces du temps
Leur plus grand ennemi et pourtant ami, celui qui les écoute chaque jours, l’océan


Le soleil

Les paupières posées, écoutant encore et encore les arbres ressassés les exploits de leurs vies si monotones
Un fort rayon lumineux me caresse les yeux de loin, une vague impression d’espoir que j’entonne
Par delà les nuages et le ciel bleu, celui qui se cache derrière les étoiles sans jamais se soucier du monde qui grouille ici bas
Le fidèle ami des plantes et de tous les êtres ayant foulés cette terre, le soleil qui toujours brillera


La terre

Par une simple vibration, une petite et douce respiration qui m’endolorit puis me berce jusqu’au pays des rêves
Un flocon de neige se posant sur mon pied, le ciel blanc par les nuages qui n’ont jamais de trêves
Et dans ma main je sens toute cette chaleur, cette odeur et ce rattachement, celui qui nous lie tous à la terre
Et qui reste présent à chaque secondes de nos vies, même à ceux restés en mer


Le ciel

Lorsque la nuit tombe et que le toit du monde se ternit puis se retrouve couvert d’un grand drap noir épais
Il ne laisse passer que de petites lucioles, les étoiles déjà mortes depuis des années
Et lorsque je le contemple je ne peux rester de marbre, un pincement au cœur se fait sentir et me rappel que la vie est si courte
Et c’est en voyant la lune que je pleure quelques larmes sourdes


Le feu

Puisque la Terre se réchauffe de jours en jours et que les cœurs eux se permettent de refroidir à grande vitesse
Les hommes doivent oublier les maladresses et ne regarder que les délicatesses
Le monde est en train de brûler à petit feu, les arbres tombent en poussière et la pluie n’y fait rien malheureusement
Et dans tout ça moi je brûle à l’intérieur, j’attends.




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