Ô jeunesse tu veux traverser la mer Au-delà des rivages de sable de ton enfance Tu joues heureuse sur la vague sévère Qui te libère au large du temps inconscient
Tu ne reviendras plus sur tes années insouciantes Qui te berçaient enfant à la sérénité radieuse Vivre ne t’indisposait pas toi la mendiante Tu voyageais toujours de plus en plus curieuse
Le vent souffla sur les tout derniers jeux De ton adolescence prise dans la crise Pour conduire ta vie au moment des aveux Ne plus être l’enfant mais surfaire cette devise
Tu t’es construit tes premiers amours fleuris Ceux qui s’engagent sur des rêves de princesse Où plus rien ne compte si ce n’est ce paradis D’un aimé dessiné sur un grand papier d’ivresse
Ma jeunesse tu t’éloignes et la mer t’emporte Là bas au pays de l’adulte, pourras-tu y être choyé Le tangage printanier t’ouvre grande la porte Des soucis conscients de ta toute nouvelle cité. Là où murailles ne protègent plus l’innocence ☼₣€
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