Terres d’adoption de mes jeunes années Réunionnaise d ‘amour conjugués au passé Je vais à regret dans l’ombre là , te laisser seule Mais je te crie haut et fort ma sagace volonté De rester fidèle pour l’éternel à ta parure bégueule
Je te quitte maussade ; moi l’Amant admiratif D’un regard pourléchant toujours l’attentif De ta destinée de fille des douces Iles fécondes Que tes enfants prohibitifs de desseins créatifs Agenceront de leurs inouïes idées qui s’exondent
Tu resteras toujours à mes yeux l’immensité Cette véritable maîtresse au serment avoué Qui de beauté, l’on n’ose au geste sentimental Poser caresses, tant sa parure aux entrelacs colorés D’Insatiable rayonne de ses sources multiraciales
Mon souvenir garanti par ta sincère gentillesse Sera le warrant incontournable de ta tendresse Dans mes soirs jonchés de tes contes fabuleux Je rêverai tes lointains paysages avec politesse Dans ces instants où me sera ton port prodigieux
Pour contempler ton corps couvert de pensées Objets rêvés dans la folie de mes cent mille gaîtés Libertin je me déposerai sur ta robe une dernière fois Quand je trouverai la passion dans ma foi glanée D’avoir aimer tes espaces avec délicatesse et émoi
Comme une belle marquise maligne tu me donnes Dans ce dernier élan de promesses où je consomme Le vivifiant de ta terre, charrette musclée de bon rhum J’entonne un maloya d’honneur à la grâce de tes formes Qui dévalent en rouge ourlets veloutés du grand dôme
Les feux de ton attachement à ma prodigalité illumineront Demain, mes jours fous de pensées joyeuses qu’éteindrons Les souvenirs bénis de ces heures de grande audace Quand mes touchants regrets d’inlassable retiendront À l’éternel ta poésie lumineuse et ta surfine dédicace. ☼ƑƇ
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