Le Crépuscule des Demi-Dieux - Dix-neuvième Partie

Date 25-02-2012 11:09:57 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Les Personnages peuvent décider de ne pas suivre Olème Brasset. Dans ce cas, ils retournent dans les tunnels. Couloir, croisement, nouveau couloir dont le sol est encombré de cadavres assez récents et d’armes brisées. Second croisement au centre duquel se discerne la silhouette de la fontaine Carolingienne. Une fissure se discerne alors dans le plafond. Les Personnages peuvent s’y engouffrer et sortir à l’air libre.

 

Les Personnages peuvent donc décider de suivre Olème Brasset dans son périple pour rejoindre Anselme Constant. Dans ce cas, celui-ci les précède à l’intérieur d’un corridor au sol pentu. Il les conduit jusqu'à une salle à peu près circulaire dont les murs mal taillés laissent discerner une roche noirâtre. Dans un coin, se discerne des fagots de paille moisie. Au même endroit, mais avachis contre le mur, apparaissent des cadavres squelettiques enchainés. Un peu plus loin de là, contre une des parois, se trouvent également des dizaines de caisses remplies d’armes. Au centre, se dessine un puits ouvert dont les parois intérieures dévoilent les barreaux d’une échelle. Cette dernière s’enfonce dans le boyau, et disparaît d’ailleurs très vite dans l’obscurité.

Olème Brasset se dirige immédiatement vers le muret de protection du puits. Il l’enjambe, en faisant signe aux Personnages de le suivre. Il s’accroche aux barreaux et entame sa descente à l’intérieur de la béance qui le constitue. Puis, au bout de quelques mètres de progression dans le noir, il atterrit sur le sol. Il cherche des mains un loquet permettant d’ouvrir une trappe. Il s’y glisse en expliquant aux Personnages que c’est par cet endroit qu’il faut passer. Il progresse encore sur deux ou trois mètres, avant de faire pivoter un second panneau de bois et de se relever. Evidemment, les Personnages ne peuvent que le suivre sans poser de questions.

De fait, une fois debout, les Personnages se rendent comptent qu’ils se trouvent à l’intérieur d’une autre cave. Ils s’aperçoivent également qu’ils y ont pénétré par l’intermédiaire d’une fausse barrique de vin accolée à une demi-douzaine d’autres – vraies - de part et d’autres de celles-ci. En examinant les lieux, ils voient aussi que des torches sont allumées à ses parois. De nombreuses autres caisses de vin sont entassées le long des murs ; la plupart sont d’ailleurs poussiéreuses et recouvertes de toiles d’araignées ou d’excréments de rongeurs. A l’autre extrémité de la salle apparaît un escalier de pierre en colimaçon dont les dernières marches disparaissent dans le plafond. Olème Brasset en entreprend très vite la montée en faisant une nouvelle fois aux Personnages de l’accompagner. Une porte se discerne au sommet de l’escalier, qu’Olème Brasset ouvre, et franchit.

Olème Brasset et les Personnages pénètrent maintenant dans ce qui semble être la salle commune d’une auberge. Disséminées autour d’une vingtaine de tables, sont assises une cinquantaine de personnes environs. La plupart sont des hommes en armes qui sont en train de discuter, de manger et de boire. Une table légèrement éloignée des autres laisse discerner une dizaine d’individus en train de s’affairer et de discuter un peu plus bruyamment que leurs compagnons. Olème Brasset s’avance hâtivement vers l’un de ceux-ci et se présente à lui. Il lui présente également les Personnages, en leur disant qu’il s’agit d’Anselme Constant.

Il enchaine immédiatement en expliquant à Anselme Constant de quelle manière il a fait connaissance avec les Personnages. Il détaille de quelle manière il a failli être pris avec sa sœur Caroline, par des miliciens à la solde des Catholiques de Montauban. Il n’a donc pas eu le temps, fait t’il, de remettre sa sœur Caroline entre les mains du Pasteur Bertrand Henrieux, comme cela a été prévu à l’origine. Car, comme tout le monde sait, c’est ce dernier qui met les enfants en lieu sur en attendant que les événements se calment. Il s’excuse aussi auprès de lui de ne pas avoir pu mener à bien la mission qu’il lui a confiée. Il va essayer, reprend t’il, de trouver un autre moyen d’avertir Guilbert DeFoix et les autres membres de la Cour des Aides de la Cité, que le comte de Lamoricière et le comte de la Hotte sont morts. Car, il est plus que nécessaire qu’ils doivent reprendre les choses en main de leur coté en attendant que l’armée de renfort du comte ne vienne desserrer l’étau que Monseigneur de Beaujeu a mis en place tout autour de la ville. Et, enfin, il dit encore à Anselme Constant – si les Personnages lui ont fait cette confidence – les intentions de l’Abbé Julien Maistre.

A l’issue de cet entretien, Anselme Constant demande aux Personnages pour quelle raison ils cheminaient le long des souterrains de la cité. Dans ce cas, ceux-ci peuvent lui relater l’enchainement de circonstances qui les y ont conduits. Ils peuvent également révéler à Anselme Constant, à Olème Brasset et aux autres soldats qui se trouvent autour de lui, que, contrairement aux apparences, le comte de Lamoricière n’est pas décédé dans les flammes de son château. Anselme Constant est alors extrêmement surpris. Il leur pose de nombreuses questions a ce sujet : ou il est, que fait t’il, comment le joindre au plus vite, quelles sont ses intentions pour reprendre la ville en main, pour repousser les assauts de troupes de l’évêque de Cahors au-delà de Montauban. Les Personnages peuvent encore lui dévoiler ce qu’ils ont entendu de la bouche de l’Abbé Julien Maistre en ce qui concerne son plan destiné à ouvrir les portes de la ville aux soldats de Monseigneur de Beaujeu ; ceci, avant que les renforts du comte de Lamoricière situés a une demi-journée de marche de là ne puissent intervenir afin de renverser la situation.

Dès que les Personnages lui révèlent ces informations, Anselme Constant se lève brusquement. Il explique qu’il n’y a pas une minute a perdre. Il faut immédiatement prévenir Guilbert DeFoix du danger auquel il va être confronté durant les instants qui viennent. Il faut l’avertir avant qu’il ne soit trop tard. D’autant qu’aux dernières nouvelles, les soldats de l’évêque de Cahors ont encore progressé vers l’intérieur des remparts. Il demande ensuite à tous les hommes présents dans la salle commune de prendre leurs armes. Il leur ordonne de le suivre, tandis qu’il prend la direction de la porte de l’établissement ouvrant sur la rue. Avant de quitter les lieux, il se tourne un instant vers Olème Brasset et les Personnages. Il leur dit qu’ils doivent de nouveau passer par les souterrains afin d’arriver le plus vite possible aux remparts. Ils rejoindront plus vite que lui Guilbert DeFoix par ce moyen, car lui risque d’être retardé par la foule qui encombre les rues de la ville en ce moment même. Il va d’ailleurs en profiter pour informer la population de se tenir prête et de faire en sorte d’élever des barricades autour des portes de la Cité.  Il dit encore qu’il va leur être nécessaire de rencontrer Rémi Grosbras et la bande de brigands dont il est le chef, pour passer au plus court. Il rédige un petit mot sur un morceau de papier à l’intention de ce dernier, afin qu’il ne lui fasse pas de difficultés lorsqu’ils se trouveront dans les parages de son repaire.

Finalement, il laisse Olème Brasset et les Personnages derrière lui. Accompagné des hommes qui se trouvaient avec lui à l’intérieur de la salle commune de l’auberge, il sort du bâtiment. Les Personnages l’aperçoivent alors par une des fenêtres en train de rassembler tout le monde, puis, de monter sur son cheval. Puis, il s’éloigne en leur compagnie.





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