Dieu je suis prêt, pour le grand départ Je n’ai rien dans l’à peu près à me reprocher Mais avant de partir inquiet, raconte-moi Pourquoi tant de mystère trouble sur ton toi Tu nous dis : Aimer vous les uns les autres Et toi! Es-tu indifférent ! Serai--ce ma faute !
Je voudrai croire, as-tu sauvé les hommes ! Les brigands sont riches, ils restent impunis Sages sont les condamnés d’être des repentis Les humains jugent par tant d’oppression Et tu restes muet aux laides compromissions
Où sont tes miracles d’illustres révélations Les innocents souffrent l’agonie de la guerre Les chefs baignent sains d’opulences amères Les humains jouissent de tous ces malheurs Ecoutes-tu! Ces mortels gémissements de douleur
Un fils a distribué le pain aux petits pauvres Mais les enfants crèvent au bras des mères Les truands vendent les dons sans manière Les humains pillent replet la santé des uns Connais-tu la faim! Troublé n’as-tu soif de rien !
Certains me disent le diable n’est pas Dieu Tu as créé l’humain, image de ton idéale image L’humain ne peut être le Satan gai du vil carnage L’humain se repaie de ces damnés charlatans Es-tu fier de cette image en ce jour maintenant
Depuis les temps où je fus, je vis cette illusion De ton paradis éternel, qui m’a donné la vie S’il est un autre que je puisse foulé j’en serai ravi Mais à l’identique vécu j’irai au bonheur de l’enfer Où je serai néant, sur la voie lactée des poussières
Où justice sera quand malfaiteurs sans scrupule Viendrons me rejoindre sans rétorsion ☼ƑƇ
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