Le Crépuscule des Demi-Dieux - Vingt cinquième Partie

Date 02-03-2012 10:54:23 | Catégorie : Nouvelles confirmées


L’escorte conduit les Personnages à travers le campement, jusqu’aux abords d’une tente un peu plus spacieuse que les autres ; mais aussi, décorée d’ornementations représentant le blason du comte de Lamoricière. Ils la leur montrent en leur disant d’y entrer. Les Personnages se présentent donc devant les deux hommes de gardent qui en protègent l’ouverture. Ceux-ci leur demandent leur sauf conduit – celui que détenait Olème Brasset et qu’il leur a confié avant de succomber sous les assauts des Hommes-Chats. Puis, une fois qu’ils l’ont examiné, ils laissent pénétrer à l’intérieur.

Installé autour d’une table de commandement, et en train d’étudier un monceau d’ordres divers et variés, le comte de Lamoricière relève alors la tète vers eux. Au-delà de celui-ci, parmi ses effets personnels, un lit de camps, des coffres et des armes rangées à la va vite, apparaît un feu en permanence entretenu par un serviteur. Le comte de Lamoricière est entouré de ce qui semble être plusieurs lieutenants. Il leur donne des ordres a remettre aux capitaines des régiments qu’ils dirigent, et quelques uns croisent les Personnages alors qu’ils se dirigent vers la sortie. D’autres entrent à leur tour dans la tente afin de faire un compte rendu de leurs activités, ou afin de faire leur rapport sur la gestion du campement.

Au bout de quelques instants, le comte de Lamoricière s’adresse finalement aux Personnages. Il leur demande un compte rendu détaillé et fidèle de la mission qu’il leur a confié auprès des Hommes-Chats. Il s’étonne d’ailleurs qu’Olème Brasset ne soit pas avec eux. Evidemment, les Personnages peuvent lui expliquer ce qu’il s’est réellement passé lors de leur entrevue avec les félidés. De toute façon, au cours de leur exposé, deux hommes pénètrent à leur tour. Ils ramènent le corps sans vie d’Olème Brasset et s’entretiennent un instant avec le comte, en lui disant de quelle manière il vient d’être retrouvé aux abords des portes – coté exterieur - de Montauban. De fait, le comte de Lamoricière se penche quelques secondes sur le cadavre ; il fixe attentivement les nombreuses blessures et griffures qui le parsèment. Le corps est horriblement mutilé, et la tète est presque totalement détachée du reste du corps, tandis que ses membres sanguinolents laissent discerner des marques rougeâtres de morsures et de griffures.

Finalement, le comte de Lamoricière, le visage blême, se tourne de nouveau vers les Personnages. Et, sans un mot, en faisant un léger signe de tète vers eux, il leur demande de poursuivre leur compte rendu. De fait, ceux-ci expliquent comment leur entrevue avec les Hommes-Chats a été interrompue par l’arrivée surprise du vampire au masque de diable rouge. Le comte de Lamoricière blêmit encore un peu plus lorsqu’ils lui avouent la mêlée générale et la course poursuite dans les souterrains et dans les ruelles de la ville qui s’en est suivi. Affolé, il leur demande s’ils ont tout de même réussi a récupérer les documents qu’il a confié aux Félidés, ainsi que le Charme qu’il leur a commandé il y a quelques temps. Les Personnages peuvent aussitôt le rassurer ; et ils peuvent se rendre compte combien il est immédiatement soulagé à l’annonce de cette nouvelle. Il leur demande encore s’ils ont des informations supplémentaires sur cet étrange vampire au masque de diable rouge. Mais, si les Personnages lui disent que les Hommes-Chats l’ont reconnu comme le membre d’une Secte appelée « la Confrérie de l’Oracle Millénaire », il élude rapidement la question et concentre son attention sur d’autres détails de leur récit. Il enchaine en effet en disant que les Hommes-Chats risquent de leur poser des problèmes à l’ avenir. Il poursuit en expliquant qu’il va devoir trouver une solution afin qu’ils n’enveniment pas une situation déjà assez compliquée. Il murmure, presque pour lui même, qu’il ne faudrait pas qu’ils aggravent cette guerre entre clans vampiriques qui se déroule en ce moment même, en parallèle de la Fronde.  Il insiste sur le fait qu’il lui faut en retrouver la trace, puis les capturer, avant que son armée ne se mette en route vers Toulouse. Tout en réfléchissant tout haut, il dit que, si jamais les Hommes-Chats réussissent a entrer en contact avec leurs congénères de Toulouse, et qu’ils les préviennent de ce qu’il vient de se dérouler à Montauban, ce serait la catastrophe. De même, si les hommes-félidés décident de se retourner contre lui et choisissent de retrouver le Trésor de Delphes cachés dans les profondeurs de Toulouse seuls, ce serait la ruine de ses plans. Non seulement de ses plans personnels, mais aussi, ceux de la confrérie à laquelle il appartient, et qui est installée depuis longtemps à Bordeaux.

Enfin, pour terminer, le comte de Lamoricière demande aux Personnages de lui remettre les Cubes – si ce sont eux qui les ont -, l’étui contenant les Parchemins, ainsi que le coffret protégeant le Charme fabriqué par les Hommes-Chats. Comme le comte de Lamoricière sait parfaitement si les Personnages lui mentent ou pas, ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de lui obéir. Toutefois, le comte leur explique qu’ils doivent absolument avoir confiance en lui. Les enjeux dans cette affaire sont trop importants, et impliquent trop de choses, fait-il. Il y va également de leur intérêt a eux. Et, il leur donnera toutes les explications qu’ils souhaitent, une fois qu’ils seront arrivés à Toulouse.

Au terme de cette discussion, après avoir réfléchi quelques instants, le comte de Lamoricière se rend compte que, capturer les Hommes-Chats dans les plus brefs délais est devenu vital. Il explique alors aux Personnages qu’il va mettre une expédition afin de les capturer le plus vite possible. Il dit que celle-ci sera prête a quitter le campement d’ici quelques minutes. Et il les enjoint de l’accompagner dans cette opération. Ses hommes, les Personnages, et lui, vont fouiller la forêt de fond en comble, car il n’y a que là qu’ils ont pu se réfugier, espérant ainsi attendre que les événements se tassent, avant de prendre le chemin de Toulouse. Mais, répète le comte de Lamoricière, il ne faut pas, absolument pas, qu’ils rejoignent leurs congénères de la capitale languedocienne tant qu’ils ne sont pas redevenus ses alliés. Puis, il fait signe aux Personnages de le suivre, tandis qu’il sort de sa tente de commandement.





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