le cannibale chapitre 6 partie 2

Date 24-05-2017 09:16:50 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Le premier mars 2005, Marco réalisa une bonne récolte, il vola un portefeuille contenant cinq cents euros, et une montre valant au moins cent euros.

Albert : Mon portefeuille a disparu.
Jules : Quel est l’enfoiré qui a osé te voler ?
Albert : J’ai ma petite idée, mon instinct me dit que c’est ce petit jeune au regard prétentieux, séparons nous. Le premier qui le trouve, se contente de le suivre, il attendra que nous soyons tous ensemble pour le choper.

Jules un grand baraqué au corps couvert de tatouages, craint par de nombreux commerçants parisiens qu’il rackettait, fut le premier à trouver Marco. Comme convenu, il se contenta de le filer jusqu’à ce que ses copains viennent le rejoindre. Marco se rendit compte de la présence de Jules et tenta de le semer, mais celui-ci et ses potes connaissaient très bien le coin, et avaient une excellente condition physique, résultat Marco finit acculé. Il tenta de forcer le passage, mais Jules en plus d’être rompu aux sports de combat, était un habitué des bagarres de rue, il maîtrisa en deux trois mouvements le cannibale. Albert et ses trois compagnons pendant que Jules tenait Marco lardèrent de coups de poing le cannibale. Une fois que le mangeur d’homme fut sonné, Jules le lâcha, et se joignit à ses copains en assénant des coups de pieds sur Marco. Une fois que les racketteurs se furent bien défoulés, ils discutèrent.

Albert : Je crois que je vais m’amuser à saigner ce salaud qui m’a volé.
Jules : Tu as récupéré ce qu’il t’a pris, et puis tuer cet imbécile me semble excessif.
Albert : Très bien mais je vais quand même péter ses mains.
Marco : Epargnez moi, et je vous donne cinq mille euros.
Albert réfléchit un peu, puis dit : Si tu veux sauver tes mains, tu devras raquer dix mille euros, et je les veux pour demain. Sois à la place de la république d’Irmar à quatorze heures.
Marco : Entendu, mais je ne pourrais pas venir, il faut que je me soigne, j’ai l’impression d’avoir une cote cassée, j’enverrais quelqu’un.
Albert : Comme tu veux, mais il a intérêt à venir à l’heure, pour chaque jour de retard ton ardoise s’alourdira de mille euros.

Marco appela avec son portable les urgences, pour se faire hospitaliser. Il répondit à ses parents et à la police, qu’il ne savait pas qui l’avait agressé, il avait trop peur des représailles de ses tourmenteurs pour oser les dénoncer. De plus le cannibale n’était pas blanc comme neige, en parlant il risquait de devoir purger une peine de prison pour vol. Alphonse devant le pactole amassé par Marco eut une bouffée de cupidité, il s’imagina un moment prendre le magot, et laisser son ami se débrouiller. Puis il se dit que ce serait infâme de plonger le cannibale dans le pétrin, en plus il faudrait craindre la vengeance de Marco et de la mère de celui-ci. Alphonse savait à cause d’une confidence de son ami qu’elle était une meurtrière. Alphonse remit dix mille euros, soit l’ensemble des économies de Marco à Albert, la bande de voyous en échange de ce versement laissa en paix le cannibale. La raclée que lui avaient infligé les scélérats, guérit Marco de l’envie de voler, sa résolution de ne plus être un voleur ravit sa mère Laure et Mathieu.




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