Mort imminente

Date 21-04-2013 16:13:44 | Catégorie : Poèmes


Moi, qui ai vécu l'Enfer du sarcasme permanent, de la raillerie constante ; je suis aujourd'hui vidé de l'Essence véhiculée de manière permanente ; par ce corps animé de si belles espérances. Car, si mon Ame Eternelle brille au Firmament de cette véhémence ; ma chair, elle, est couturée des multiples réminiscences ; issues de blessures infligées au cours de batailles perdues d'avance. Puisque, lorsque je marche au cœur de cette plaine immense ; ce n'est pas mon Esprit qui a été écrasé par le tourment ; c'est mon anatomie tout entière qui a été foudroyée par ces Démons itinérants.
Combien de fois ai-je constaté que ceux qui m'ont jadis jugé sur mon infirmité ; de même que sur mon visage aux reflets cuivrés ; m'ont plongé dans le désarroi le plus profond ; avant de m'entrainer au bord d'une démence qui n'a pas de nom. Combien de fois se sont t'ils acharné à me mutiler intérieurement avec cette volonté affichée ; de broyer ce désir de me relever et de continuer à progresser ; vers le but que je me suis fixé et dont je ne souhaite pas dévier. Combien de fois m'ont t'ils rabaissé au point de chercher à oublier ; leurs sévices que ma mémoire n'a jamais pu effacer ; en hurlant, seul au milieu de la nuit cette terreur résignée. Combien de fois m'a t'il été donné d'éprouver ; cette terreur glacée qu'ils m'ont insufflé ; au point de me pousser à prier l'ensemble des Déités ; vénérées aux fins fonds de Temples démantelés ; de me donner la force de me supprimer.
En effet, je peux l'affirmer, il n'y a qu'une seule Entité ici-bas non invoquée ; par ceux s'acharnant à me briser de manière immodérée ; qui a répondu à mes suppliques désemparées. Son nom, nul ne peut le nier ; il s'agit de la Mort, vous l'avez certainement deviné. Elle seule, au creux de l'oreille, m'a susurré ; ces mots rassurants que j'ai longtemps présumé ; si proches de moi sans jamais les avoir entendu formuler. Elle seule a vu tous ceux qui se sont amusé à me torturer ; usant de chaque ruse élaborée ; par l'ensemble d'une communauté dont ils sont les parfaits ; représentants à l'objectif subtilement dissimulé. Elle seule également a su que ce sont eux qui choisi de m''exterminer sans remords ni regrets. Elle seule, enfin, a reconnu qu'ils lui cèdent unanimement ; ces individus qui, bien qu'issus leurs rangs ; ne reçoivent pas leur agrément.
Voila pourquoi il est clair dans mon Esprit éprouvé ; par tant de malheurs ignorés de mes congénères éplorés ; que je ne puis que succomber aux appels de cette Faucheuse. Puisqu'il n'y a qu'elle qui a décelé au sein de ces vaporeuses ; illustrations de souffrances tellement insupportables qu'elles en deviennent sidérantes ; je n'ai pas d'autre choix que d'en me remettre de manière si insignifiante...
Dominique




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