Semis Printaniers

Date 16-05-2013 15:00:00 | Catégorie : Poèmes


Le détachement du cerveau reptilien ouvre les
fenêtres donnant sur des jardins aux allées bordées
d'Allégories Suggestives et dépourvues de Fleurs de
Sujétion.


SEMIS PRINTANIERS

"Petite Mort...La Vie, Quoi!"

Ton sourire amusé effleurant mon attente
A soulevé le voile osé de mes yeux clos.
Frêle brume se tend aux discrets trémolos
De l'aube qui soupire, amène confidente.

L'horizon d'un instant courbe sa ligne claire
Au passage musqué d'une brise d'argent
Sur ma peau. Désormais, dans le foyer ardent,
Se forgent les assauts d'une patiente araire.

La houle vague d'or de ta coiffe a glissé
Le long d'un coteau tiède en frisson murmurant.
Ton souffle à fleur d'iris, bel écho haletant
Berce un chant langoureux que fauvette eût tissé.

Collines d'émeraude, ô doux flancs satinés,
Vibrent d'impatience en vent annonciateur
D'intense canicule. L'air en apesanteur
S'emplit des litanies d'anges illuminés.

Roule cascade nue à l'à pic en vertige
Et roulement furieux du cri que tu retiens.
Résonne dans la nue en rêves magiciens
Le tambour lancinant du zénith qui s'érige.

Sacrifice divin goût sel nacré du temps
Immobile, un moment. Plus un épi ne bouge
Au désir d'absolu en flamboyance rouge.
Tout se fige et attend le signe du printemps.

L'emprise d’absolu ne cache plus son plan
Et trace des sillons d'aveu non formulé.
Sous le glaive brûlant terre a capitulé
Envolant au trépas l'onde de son élan.





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