Continental Writting

Date 24-05-2013 23:10:00 | Catégorie : Poèmes


Je sens bruire le Printemps
Dans l’infinitif de ton regard,
Possible déclinaison de Lune
Que nous aurions lâchée au large
D’une brume disponible,

L’Est est propice aux envols
Tant que la rue reste un espoir d’aurore.

Tu avais oublié ta Majuscule
Mais ce n’était qu’une erreur passagère
Dans le texte d’un départ furtif.
Combien d’alphabets ont été nécessaires
Pour que ton nom soit une verticale de sourires?

Dressé vers les étoiles,
Le monde de la nuit écrit
Ses histoires de funambules
Pour que magicien aux yeux d’or tu deviennes.

Bouge ton symbole :
Tu es bien davantage qu’une saison banale
Oubliée au creux du silence !

Laisse s’envoler les cédilles des hameçons
Pour que les créatures de haute mer
Se libèrent des peurs hivernales .
Regarde : elles réclament déjà leurs migrations
Vers un horizon
Imprégné de citation d’azur.

Au loin, des cités déguisées en paradis,
Te persuadent de la vanité de tes rêves,
Leurs slogans attiédis
Veulent réduire en Parcs d’Attractions
Les utopies prometteuses
Où se posent tes désirs de moisson.

Mais sur ta liste de pastel
Où les échassiers muets
Délimitent les lagunes solaires
Tu peux découvrir
Le balbutiement de tes origines
Signant d’un radical de feu
Ta première déclaration d’indépendance.

21 Mai 2013



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