Le cannibale chapitre 10 partie 2

Date 02-12-2017 15:50:00 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Marco trouva plein de renseignements sur Laurence Pécoli, mais la tuer sans se faire attraper constituait une vraie gageure. Le village d’Alon où se trouvait le domicile la fausse voyante était remplie de caméras de surveillance, il y en avait en tout plus de mille. Le maire UMPD de la commune où vivait Laurence, était un partisan très engagé dans le développement de la vidéosurveillance. De plus Laurence habitait à moins de cent mètres d’une gendarmerie. Elle était escortée en permanence par deux gardes du corps très aguerris aux techniques de combat rapproché. Les protecteurs de la fausse voyante maîtrisaient tous les deux à la perfection, le karaté, le kung-fu et l’aïkido. En plus ils avaient une expérience phénoménale en ce qui concernait le combat de rue, et ils avaient développé un sixième sens, qui leur permettait de sentir l’agressivité. Le simple fait d’approcher les gardes du corps constituait un défi, que Marco ne sentait pas prêt à relever.

En outre il était quasi impossible de jouer les snipers à Alon, il n’y avait aucun immeuble dans le village, Alon et ses environs s’avéraient très plat. La seule exception à la règle était une colline qui se trouvait dans la forêt d’Arthas. De toute façon si Marco pouvait se débrouiller avec un pistolet, il ne savait pas se servir d’un fusil, et il n’avait pas envie de l’apprendre. Pour corser le tout Laurence même si pour une raison ou une autre, elle se séparait de ses gorilles, ne serait pas facile à tuer dans un combat. Elle savait se battre avec ses mains et ses pieds, elle portait toujours sur elle, un couteau, un pistolet et un spray de gaz paralysant. Enfin elle suivait depuis son enfance des cours d’apprentissage du maniement des armes blanches et à feu. Le cannibale allait renoncer à tuer Laurence quand une idée lui vint, il allait utiliser un jouet.

Lorsque Laurence accompagnée de ses deux gardes du corps, effectua son jogging hebdomadaire de trois kilomètres, sans rencontrer de connaissance, un étrange sentiment l’envahit. Pourtant la semaine avait été radieuse, son bien-aimé l’avait demandé en mariage. Elle avait appris qu’elle attendait un bébé, une nouvelle qu’elle espérait depuis cinq ans, en partie à cause d’un désir d’enfanter fort, et aussi à cause d’un complexe. Dans la famille de Laurence, les femmes qui avaient le ventre sec, étaient mal vues. Le divorce d’un des oncles de la pseudo-voyante était motivé principalement par l’incapacité de sa femme à lui donner une descendance. En plus la mère et la sœur de la fausse voyante se sentaient gênées par le fait que Laurence n’ait pas à trente cinq ans passés encore eu d’enfants. Malgré la santé, un compte en banque bien garni, des amis qui l’adoraient, et un compagnon très aimant, Laurence parce qu’elle n’arrivait pas à devenir mère, était songeuse. Pour obtenir une descendance l’escroc avait eu recours à des centaines d’astuces, et aux techniques les plus chères et perfectionnées de fécondation. Les régimes riches en protéines animales, le gingembre consommé trois fois par jour pendant un mois, la fécondation artificielle tout cela n’avait abouti à rien. Puis sans crier gare, un bon jour, le médecin traitant de Laurence, lui annonça qu’elle était probablement enceinte. Laurence s’était précipitée chez son gynécologue pour avoir une confirmation. La nature pessimiste du charlatan, la poussait à ne pas avoir totalement confiance dans les dires de son généraliste. Il fallut que le gynécologue ait le même diagnostic que le généraliste, et un test de grossesse positif, pour que la fausse voyante accepte l’idée qu’elle était enceinte.

Laurence prit pour une saute d’humeur de femme enceinte, le pressentiment qui la traversa. L’envie de brûler les calories était forte chez le charlatan, étant donné, qu’elle avait plusieurs fois dans la semaine, cédé à l’appel du ventre. Ainsi les trois derniers jours, elle avait mangé trois pâtisseries, un paris-brest, un éclair au chocolat, et un saint-honoré. Laurence malgré sa volonté de garder un ventre plat le plus longtemps possible, à cause de son état euphorique, était beaucoup plus disposée à commettre des entorses à ses principes diététiques. Ses petites incartades étaient pourtant sans conséquences, au contraire comme elle était maigre, le fait de prendre quelques kilos aurait été bienvenu. Mais son tempérament la poussait à voir avec appréhension les rondeurs sur son corps. Durant son adolescence, un de ses petits amis avait invoqué pour justifier sa rupture avec Laurence deux raisons, qu’il ne supportait plus son comportement jaloux, et qu’il n’aimait pas les grosses. Il s’agissait d’une remarque blessante pour se venger des scènes de jalousie de Laurence, mais cela avait eu un effet fort sur elle, pendant quelques mois, elle avait fait de l’anorexie. Elle avait souffert du syndrome du lapin, pour elle la nourriture était un poison, qu’il fallait consommer le moins possible. Grâce à l’amour de ses proches, la fausse voyante, s’était remise à manger suffisamment pour ne plus mettre sa vie en danger. Mais elle avait gardé quelques séquelles psychologiques, notamment une phobie légère des bourrelets et de la cellulite.

Laurence se sentait bien quand elle s’aventurait dans la forêt d’Arthas, il y avait quelque chose dans cette étendue boisée, contenant surtout des chênes, qui lui inspirait du bien-être. Elle ignorait ce que c’était, mais il lui suffisait d’aller se promener dans cette forêt pour qu’elle perde de la morosité, ressente de la joie, même les jours où elle s’avérait très triste. Le jour où Laurence avait appris que Steven Asgard, celui qui avait tenté de la violer, fut relaxé à cause d’une bavure policière commise à son égard, la déprime du charlatan pendant quelques heures avait été moindre grâce à une promenade dans la forêt d’Arthas. Le cynisme de Steven avait mis hors de lui, un des policier chargé de l’interroger, la mère de l’inspecteur colérique avait été victime d’un violeur, ce bleu avait décoché un coup de poing à Steven. Le violeur malin fit mine après le coup qu’il avait reçu de reconnaître les faits, puis il se rétracta en invoquant l’usage de violence contre lui. La manœuvre de Steven grâce à un avocat de la défense très éloquent avait superbement marché.

Laurence alors qu’elle allait entamer le retour chez elle, entendit un bruit qui l’interpella, elle se retourna et vit un avion miniature. Ce qui l’étonna à cause des arbres, il fallait être un pilote très adroit pour éviter la collision au jouet. L’escroc resta quelques secondes sans bouger, quand une intuition la traversa, elle allait dire à ses gardes du corps d’abattre l’avion avec leur pistolet. Quand soudain le charlatan reçut une fléchette au niveau du cou, le garde du corps du nom de Gilbert se précipita vers elle, tandis que l’autre protecteur mit en joue avec son arme l’avion miniature, le jouet explosa avant que le gorille ne lui tire dessus. Peu après que Gilbert ait enlevé la fléchette empoisonnée au curare, Laurence expira en murmurant le prénom de son amoureux. La mort de la célèbre fausse voyante causa un vif émoi dans la région, plus de mille personnes assistèrent à ses obsèques. Les deux gardes du corps de Laurence qui aimaient beaucoup le charlatan, menèrent leur propre enquête pour retrouver l’assassin, mais tout comme la police ils firent chou blanc. Une fois de retour chez Antonin, Marco lui raconta en détail la manière dont il avait orchestré la mort de Laurence. Le mangeur d’homme avait utilisé un avion miniature pour tuer sa cible, mais cela ne voulait pas dire que le cannibale se trouvait près d’elle. En fait au moment du meurtre de Laurence, il était à trois kilomètres de distance du charlatan. Marco avait utilisé un appareil doté d’une antenne très puissante, pour pouvoir manier l'avion de loin, il évitait les obstacles grâce aux informations que lui envoyait une caméra installée sur le jouet, la télécommande de l’avion était dotée d’un écran.

Antonin : Est-ce que Laurence a beaucoup souffert ?
Marco : Vous n’avez exigé que sa mort, comme la souffrance était une option, je n’ai pas cherché à vous satisfaire.
Antonin : C’est dommage que vous n’ayez pas cherché à me rendre service, si vous l’aviez fait, je vous aurais versé vingt mille euros. Mais je connais un moyen pour vous de gagner cent mille euros, il s’agit de tuer Prissila la mère de ma fille Alexia. Cette dégénérée a osé faire des attouchements sexuels sur mon ange, ma pauvre enfant est terriblement traumatisée.
Marco : Vous n’avez pas besoin de payer pour la mort de Prissila, étant donné qu’elle est déjà morte. Par contre si vous tenez à votre fille, vous allez devoir beaucoup débourser, pour être précis tout l’argent que vous avez en banque, soit cinq millions d’euros.
Antonin : Que voulez-vous dire ? Vous n’avez pas ? Je vous préviens si vous avez touché à un cheveu de ma fille, je vous ferai regretter d’être né.
Marco : Pour l’instant votre fille est convenablement traitée, mais un mot de moi, et mon complice, lui fait perdre sa virginité, elle fera connaissance avec son gourdin.
Antonin : Espèce de, qu’est-ce qui prouve que vous ne bluffez pas ? Que ma fille est toujours vivante ?
Marco : Alexia, je te passe ton papa. Tenez.
Le cannibale tendit un téléphone portable à Antonin.
Alexia : Papa, s’il te plaît aide-moi des méchants me retiennent en otage.
Antonin : Ne t’en fais pas ma puce, je te jure que je te sortirai de là où tu te trouves, tu ne resteras pas longtemps enfermée.
Marco : Voilà le marché votre argent, votre vie et toutes les preuves compromettantes sur moi que vous détenez, en échange de la liberté de votre fille.
Antonin : Vous demandez trop, je suis prêt à vous donner la moitié de mes économies, et ce qui vous compromet.
Marco : Allo Cerbère, tu peux commencer à violer l’otage, ne te retiens pas, sors lui le grand jeu, fais lui ta spécialité.
Antonin : Très bien vous avez gagné, je cède à toutes vos exigences, mais d’un autre côté vous avez intérêt à tenir vos promesses.
Marco : Cerbère, le viol de l’otage n’est plus à l’ordre du jour pour l’instant.
Antonin (pense) : Une fois ma fille libre, William me vengera sale monstre.
Marco : Ne vous en faites pas, une fois que je serai sûr que vous avez rempli votre part du contrat, je ne nuirai plus jamais à votre chère Alexia.

Antonin remit à Marco tout l’argent qu’il possédait, une fois cette démarche accomplie, il effaça devant le cannibale tout le contenu de ses deux ordinateurs. Marco méfiant lui fit une piqûre avec un sérum dé vérité, il eut raison de se montrer prudent, parce qu’Antonin révéla qu’un de ses amis William, détenait des doubles des photos et des enregistrements compromettants sur Marco. Il avait pour mission de diffuser les preuves incriminant le cannibale, si Antonin tombait dans le coma ou mourrait.

Marco : Vous avez de la chance que je sois patient, votre fille ne subira pas les représailles de mon complice. Vous n’aurez même pas besoin de coopérer pour que je récupère les photos.
Antonin : Je sais que vous pouvez modifier vos traits avec un masque en pomose, mais vous avez normalement besoin de moi, je ne fais pas la même taille que vous. De plus même si vous avez un complice ayant la même hauteur et corpulence que moi, William tiquera lorsqu’il entendra sa voix.
Marco : Grâce au modificateur de voix portable Voipox, il est possible d’adopter la voix de qui l’on veut.
Antonin : J’ai laissé pour consigne à William, de ne détruire les papiers et la clé-USB que je lui ai remis, que si je venais en personne lui demander, et de ne pas suivre les ordres que je lui donnerai par téléphone. En outre la seule personne à qui il devra remettre les documents compromettants ce sera moi. Si je venais le voir en étant accompagné, il a pour mission de diffuser sur internet le contenu de la clé-USB que je lui ais remis. Enfin William a été prévenu qu’une personne capable de prendre mes traits grâce à un masque, pouvait venir le rencontrer. C’est pourquoi il a reçu comme instruction d’étirer la peau du cou, pour deviner si une supercherie a lieu.
Marco : Dans ce cas, vous irez chez William, lui demander de vous remettre tout ce qui m’incrimine. Vous porterez un micro ultra sensible, si vous écrivez quelque chose, le micro le détectera. Autrement votre chère Alexia porte autour du cou une bombe, faites un coup fourré et je l’activerai grâce à mon téléphone portable. Si vous pensez que je bluffe, regardez.
Marco appuya sur les touches de son portable ce qui provoqua une petite explosion.
Marco : La charge explosive au cou d’Alexia est dix fois plus puissante, si elle est activée, il ne restera rien de sa tête.

Antonin rendit visite à William, mais il essaya de jouer un sale tour à Marco. William était un geek, une personne qui consacrait une très grande partie de son temps pour assouvir une passion, cela ne voulait pas dire que William n’avait pas de relations sociales. Il avait plusieurs amis et des dizaines de connaissances, et il voyait tous les mois son père et sa mère. Cependant William mettait vraiment beaucoup d’énergie pour assouvir sa passion les jeux vidéo, il jouait souvent durant ses jours de congés entre dix à douze heures par jour. William faisait partie des plus grands collectionneurs de jeux et de consoles de France, il avait cinquante consoles et plus cinq mille jeux. En outre il possédait des raretés extrêmement difficiles à trouver comme Next ball ou True combando. Le geek achetait beaucoup grâce à internet, mais il avait aussi un réseau de relations avec des revendeurs spécialisés, il avait visité plus de cinq cents boutiques de jeu vidéo. Le geek jouait depuis l'âge de cinq ans, au début il s’amusait sur sa console une à deux heures par semaine. Puis une suite d'événements malheureux le poussa à se réfugier dans les univers virtuels. Les plus marquants des malheurs de William furent le divorce de ses parents, le suicide devant lui d'une de ses petites amies, le fait qu'il avait failli être violé par sa patronne, une femme très baraquée, adepte du taekwondo.

Un jour cela faillit mal tourner vu que William était resté soixante heures sans boire, manger et dormir, et qu'il jouait à Har, un jeu demandant une intense concentration pour éviter le game over. Heureusement pour lui, sa transe fut brisée par une panne d'électricité, si cet incident n'avait pas eu lieu, le geek aurait pu enchaîner les parties jusqu'à ce qu'il soit à bout de force. William évoluait tout de même de manière positive, son temps de jeu avait diminué depuis qu'il avait fini Har. Il faisait des pauses toutes les deux heures, il prenait la peine de mettre le jeu sur pause, et de répondre lorsque le téléphone sonnait lors d'une partie, il avait renoué avec le genre humain. En prime lorsqu’il était seul chez lui et qu’il voulait se détendre, il lui arrivait de faire autre chose que jouer sur un ordinateur ou une console. En effet William s’était découvert un attrait pour le tricot et la couture, il faisait de superbes napperons et de très jolis pulls.

Bien sûr William passait toujours beaucoup de temps à jouer sur son pc ou ses consoles, mais il ne faisait pas seulement ça pour s'amuser, en effet il était devenu testeur de jeu vidéo et créateur de soluces. Avec neuf amis il avait fondé le site internet dixamis.fr, qui était le deux cent cinquantième site le fréquenté au monde, dix millions de personnes visitaient chaque jour dixamis.fr. Ce site était accessible en dix langues, français, anglais, japonais, chinois etc. Chacun des dix webmasters du site gagnait deux mille euros par mois. Dixamis.fr était réputé pour avoir les solutions de jeu les plus précises et accessibles qui existaient sur internet. Plusieurs grosses entreprises privées, avaient proposé de racheter à prix d'or dixamis.fr. Mais les dix membres fondateurs du site tenaient trop à leur indépendance, et puis ils craignaient que l'esprit originel du site disparaisse, si c’étaient les chefs d'une multinationale qui prenaient les commandes de leur site. Ceci dit dixamis.fr avait failli être vendu quand Bill Nerd avait proposé un chèque de cent millions d’euros pour acquérir le site. Antonin fit à William, un signe le pouce baissé vers le sol. William comprit que la situation était périlleuse.

Antonin : William, j’aimerai reprendre les documents que je t’ai donné, et que tu effaces les fichiers spéciaux de ton ordinateur.
William : Très bien, et qu’est-ce qui motive ce revirement de ta part ?
Antonin : Je n’ai plus besoin de mes documents et de mes fichiers, j’ai reçu une offre que je ne pouvais pas refuser.
Peu après que William alluma son ordinateur, il eut une surprise de taille. Son pc était en train d’être attaqué par un virus surpuissant du nom de Mortel, en moins d’une minute tout le contenu de son disque dur fut effacé, et son ordinateur fut irrémédiablement endommagé.
Antonin : Que se passe t-il ?
William : Quelqu’un a envoyé un virus sur mon ordinateur, je ne peux plus diffuser sur internet les fichiers spéciaux.
Antonin : C’est pas vrai, William prends ton pistolet et suis-moi, nous allons dans un cyber café. Ah oui le micro. Mais que ?

Marco avait réservé une surprise à Antonin, le micro qu’il lui avait remis s’avérait très gros pour ce que l’on pouvait proposer. Mais il y avait une raison à cela, le micro avait une triple fonction. En plus d’être un appareil d’écoute, il contenait un diffuseur de virus informatique qui contaminait les ordinateurs allumés se situant à moins de dix mètres, et une poche de gaz soporifique qui endormait en moins de dix secondes. Marco avait pris des précautions au cas où, Antonin voudrait l’avoir. Après avoir attaché et bâillonné William, le cannibale eut une discussion avec Antonin.

Marco : Je ne comprends pas, vous prenez la peine de me payer, puis vous cessez brusquement de coopérer. Pourquoi cela ?
Antonin : Je me suis bercé d’illusions, c’est pourquoi j’ai payé, mais faire confiance à un monstre tel que vous était une folie, je n’ai pas écouté mon intuition qui me disait que vous tueriez ma fille quoi que je fasse. Puis je suis redevenu raisonnable, j’ai compris que la seule chose à faire, était de révéler vos forfaits.
Marco : Vous n’avez pas de leçon à me faire, vous n’avez même pas le courage de vous occuper vous-même des personnes que vous voulez tuer, il vous faut des intermédiaires.
Antonin : Laurence était un être nuisible qui ne méritait pas de vivre. Quand à ce qui m’a poussé à vouloir assassiner mon ex-femme, il s’agissait de l’amour et du désir de protection, et non l’envie de jouissance ou la cupidité, je ne suis pas comme vous. Tout ce que je voulais c’était protéger mon enfant, et mettre fin à l’odieux commerce d’une fausse voyante. Vous ne pouvez pas comprendre ce genre de chose, vous êtes un être insensible.
Marco : Je ne suis pas un père, mais je suis un fils aimant, je suis conscient de la force du lien qui existe entre un enfant et ses parents.
Antonin : Dans ce cas pourquoi tuez-vous des gens pour assouvir des pulsions morbides, privez-vous des parents de leurs enfants, et des fils de leur père ou mère ?
Marco : Parce que cela me rend plus puissant, en mangeant des humains, le rêve de devenir beaucoup plus fort et intelligent que la moyenne devient possible.
Antonin : Peuh, seul un imbécile de nos jours pourrait s’imaginer que le cannibalisme améliore la force et l’intelligence. Au contraire absorber la chair d’êtres de sa propre espèce nuit à la santé physique et à l’intellect. Vous mettez autant en danger votre santé que les idiots qui absorbaient du mercure durant le Moyen Age, dans le but de se préserver du vieillissement.
Marco : Mes parents ne sont pas bêtes, j’ai confiance dans leur jugement, je suis intiment persuadé que la chair humaine est très bénéfique.
Antonin : Ainsi donc vos parents sont aussi des monstres. Vos grands-parents étaient-ils des mangeurs d’homme ?
Marco : Pas à ma connaissance, et puis n’insultez pas ma famille. De toute façon moi et ma famille ne sommes pas pires que les politiques de l’UMPD, tuer pour de la puissance physique et intellectuelle n’est pas pire que d’assassiner pour de l’argent. Vous allez me dire que les dirigeants de l’UMPD ne commanditent pas de guerre ou d’assassinats. C’est vrai mais ils sont complices des riches français qui mènent des massacres contre des amérindiens, et d’autres peuples indigènes. Les chefs de l’UMPD ont doté les français fortunés d’un droit de guerre à l’étranger.
Antonin : Vous racontez vraiment n’importe quoi pour vous justifier, je suis un militant de l’UMPD depuis plus de dix ans, j’ai assisté à plus de cent réunions politiques. Je n’ai jamais entendu parler d’un droit de guerre pour les français nantis, et à ma connaissance personne n’a bénéficié du soutien de l’UMPD dans des crimes de guerre.
Marco : Ce genre d’information filtre très difficilement, mais d’un autre côté il n’empêche que ces cinq dernières années, plus de cinquante tribus indigènes qui posaient problème à de grands groupes français ont été victimes de génocides.
Antonin : Cela ne veut rien dire, il existe des centaines d’organisations, sans lien avec des français qui sont hostiles, à l’égard des indigènes en Amérique du Sud et en Afrique. Les massacres dont vous parlez ont très bien être commises par elles.
Marco : Des juges tels que Jily qui ont refusé de se taire, ont essayé d’organiser un procès pour le massacre des Parvatis par exemple, ont été révoqués par les chefs de l’UMPD. C’est bien la preuve que l’UMPD est complice dans certains des plus sanglants massacres qui ont été commis au cours des dix dernières années.
Antonin : Votre cas est encore plus désespéré que celui de monsieur Verdoux, pourtant en matière de cynisme il allait très loin. Puisqu’il disait qu’un homme qui tuait à grande échelle, n’était pas considéré comme un meurtrier mais un conquérant.
Marco : Verdoux avait partiellement raison, si Hitler est conspué, des personnes du type de Gengis Khan sont admirées par des millions de personnes.
Antonin : Assez bavardé, tuez moi qu’on en finisse.

Marco après avoir tuer William le geek et Antonin, brûla les documents compromettants. Il se fabriqua un masque imitant les traits de William, et il se mit à fouiller de fonds en comble la maison du geek. Il sonda les murs, examina avec attention le sol, ainsi que chaque recoin. Pour être sûr de ne rien laisser passer, il utilisa un scanner portatif à rayon x, la machine lui révéla l’existence d’une cachette contenant vingt mille euros, mais le cannibale ne trouva rien d’autre. Satisfait il s’en alla après passer vingt heures à chercher dans le domicile de William. L'ami de Marco le mangeur d'homme, Alphonse reçut quinze mille euros, et le droit de câliner Alexia la fille d'Antonin. Celui qui avait participé physiquement à l'enlèvement d'Alexia était Alphonse. La malheureuse enfant eut beau supplié, elle fut violée à de multiples reprises, puis finalement tuée.




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