Le cannibale chapitre 21

Date 03-12-2017 11:00:00 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Marco par lassitude, décida d’arrêter de tuer temporairement, les assassinats ne l'électrisaient plus, il ne ressentait plus de frisson extrême quand il ôtait la vie à une victime. La partie de Marco appelée le faible dit que c’était un premier pas vers la rédemption mais qu’il fallait faire beaucoup plus pour s’amender, que se suicider pour expier ou se dénoncer à la police était nécessaire. Le fort approuvait l’initiative du cannibale, en tant que proche d’Alphonse il pouvait faire l’objet d’une surveillance particulière, des autorités depuis que son ami avait avoué le meurtre de Betham. Il fallait par conséquent se faire discret pendant au moins un an. Le sanguinaire rugissait de frustration, mais il ne se montra pas trop envahissant, Marco avait appris en respirant selon un rythme régulier, à atténuer la force des manifestations psychiques de cette partie de lui-même. Le tueur au carreau ne devait donc plus faire parler de lui pendant au minimum une année. Mais le cannibale eut la surprise d’entendre parler du tueur au carreau dans le journal de vingt heures sur France 3.

Il se demanda ce que cela voulait dire, puis songea que le fait de commettre des dizaines de meurtres sans se faire arrêter par la police, rendait populaire. L’impuissance des forces de l’ordre à attraper le tueur au carreau, pouvait donner envie à d’autres tueurs de vouloir l’imiter, voire de se faire passer pour lui afin de devenir célèbres à leur tour. Marco se demanda comment il devait réagir, il se souciait beaucoup de la réputation du tueur au carreau, son imitateur pouvait ridiculiser l’image glorieuse qu’il avait construite, mettre à mal des années d’effort pour obtenir une renommée illustre. Puis le cannibale se dit que la tranquillité valait bien quelques déboires, que si son imitateur continuait à œuvrer longtemps ou se faisait prendre, tous les soupçons qui pesaient sur lui, disparaîtraient.

Le pseudo tueur au carreau était très actif, il tuait une à deux personnes par semaine, quand Marco en assassinait seulement une par mois, il se dit que ce rythme effréné signifiera sa perte. Marco ne trouva rien de répréhensible sur le copy cat qui l’imitait, jusqu’à ce que celui-ci clame qu’il était un sataniste. Dans un carreau qu’il avait laissé à l’intention des médias et de la police, le copy cat avait écrit "Satan est trop fort". De plus il avait ajouté avec le sang de sa victime, des fragments de "Vive Satan" d’Aleister Barton, le livre de référence pour les satanistes. Aleister Barton s’avérait un homme qui avait reçu une éducation religieuse très poussée, à quinze ans il arrivait à soutenir des conversations avec des théologiens confirmés. Durant son enfance il fut un fervent protestant, mais lorsqu’il fut un adolescent il fut violé par le pasteur du temple de sa ville natale. Personne même ses parents ne crut sa dénonciation du pasteur, ce refus de le prendre au sérieux déclencha chez lui une disparition de sa foi. Désorienté Aleister chercha un nouveau modèle, après de longues réflexions, il redevint un croyant, mais ce n’était plus Jésus qu’il vénérait mais Satan.

Le cannibale avait une sainte horreur des adeptes de Satan, à cause d’un oncle du nom de Robert, qui était devenu un tout autre homme, en fréquentant des satanistes. De poli et gentil, Robert était devenu grossier et méchant, puis il avait fini par mourir victime de fanatiques de son groupe qui l’avaient offert en sacrifice à Satan. Marco embarrassé par les agissements du pseudo-tueur au carreau demanda à sa mère Laure, si elle n’avait pas une idée pour neutraliser le copy cat.

Marco : Maman, que faut-il faire à ton avis pour mettre la main sur l’assassin qui se fait passer pour le tueur au carreau original ?
Laure : Je ne vois pas grand-chose à faire, si tu poses beaucoup de questions tu te feras remarqué, et tu risques d’aller en prison. A ta place je laisserais tomber, la liberté est un bien précieux qui vaut bien mieux que la gloire.
Marco : Hors de question, ma réputation de meurtrier m’importe beaucoup, si je la laissais être ternie sans réagir, je m’en voudrais toute ma vie.
Laure : Malheureusement je ne vois pas ce qui permettrait d’exaucer ton souhait. Si la police qui a beaucoup plus de moyens d’investigations que toi, échoue à attraper ton imitateur, je ne crois pas que tu sois en mesure de mettre la main dessus.
Marco : Tu es intelligente, tu n’aurais pas une petite idée de ce qu’il faudrait faire pour empêcher de nuire celui qui me ridiculise ?
Laure : Il y a peut-être un moyen, mais je ne garantis pas qu’il réussisse, si tu interrogeais Aleister Barton, peut-être que tu aurais des indices sur le pseudo tueur au carreau.
Marco : C’est une excellente idée, Aleister constitue une piste intéressante vu l’intérêt du copy cat pour les textes de cet écrivain.
Laure : Toutefois il ne faut pas que tu te fasses d’illusions, la police doit avoir pensé la même chose que moi et, cela n’empêche pas ton imitateur de courir toujours.
Marco : Aleister a une mentalité particulière, d’après la rumeur, il a l’habitude de couvrir les satanistes qui commettent des meurtres.
Laure : Si les bruits sont fondés, Aleister est une personne dangereuse, fais attention Marco.
Marco : Ne t’en fais pas, je serai prudent.

Par chance Aleister Barton l'écrivain bien qu'il soit d'origine états-unienne, vivait en France. Le sataniste avait une obsession pour le sécuritaire, il ne sortait de chez lui qu'accompagné et sans argent. Quand il fallait acheter quelque chose il envoyait son domestique, ou alors il commandait par internet ce qui lui plaisait. Aleister recevait de temps en temps des gens chez lui, mais les personnes que ne connaissaient pas intimement le sataniste devaient se soumettre à un protocole strict. Ainsi Aleister demandait la carte d'identité de son visiteur, et la faisait analyser par un détecteur de faux papiers. De plus avant d'entrer l'homme à tout faire du sataniste menait une fouille corporelle complète, sauf quand un ami proche d'Aleister se présentait.

En outre le cou de chaque visiteur était palpé pour éviter une usurpation d'identité au moyen d'un masque. Chaque fenêtre du domicile du sataniste était en verre blindé, et protégée par des barreaux horizontaux et verticaux. Chaque pièce de la maison de l'écrivain contenait un pistolet et un couteau, bien cachés, le domestique connaissait quelques caches d'armes, mais la majorité lui était inconnue. Aleister entretenait des rapports polis avec son serviteur, mais malgré des années de proximité, il ne lui faisait pas confiance. Il fallait dire qu'il avait été trahi une fois par un homme à tout faire, depuis il avait pour principe de se méfier du personnel travaillant pour lui.

Pour augmenter sa protection Aleister avait pris un forfait très coûteux auprès d'une société de sécurité, s'il donnait l'alerte une équipe de trois agents débarquait chez lui. Cette précaution lui avait sauvé la vie à deux reprises. Le sataniste de part sa célébrité était une cible que certains catholiques extrémistes voulaient abattre. Même si en France l'homme de plume avait moins d'ennuis qu'aux Etats-Unis, il n'empêchait qu'il subissait de temps à autre des agressions, sous forme de lettres de menaces, de jets de pierre contre ses fenêtres, voire de tentative de coups et blessure. Aleister était très connu pour ses prêches et ses conférences, où il poussait les gens à renier le Christ pour Satan, il avait convaincu des milliers de personnes à renoncer au christianisme. L'écrivain qui aimait beaucoup la tranquillité et le calme habitait une maison se situant dans une forêt, les plus proches voisins se situaient à deux kilomètres de chez lui. Marco tenta de corrompre discrètement l'homme à tout faire d'Aleister mais tout ce qu'il réussit à obtenir, ce fut un refus sec. Pénétrer dans le domicile d'Aleister sans éveiller les soupçons semblait difficile, toutefois une opportunité existait pour Marco. Sa cible le sataniste aimait bien les hommes ayant le physique du cannibale, et les parties de jambe en l'air était un rituel très important pour l'écrivain. Après avoir enlevé le prostitué favori d'Aleister, et s'être fait présenté comme son remplaçant pour le rituel du mercredi, le mangeur d'homme fit connaissance avec le sataniste.

Aleister : Je vous préviens j'aime faire des choses assez osées.
Marco : Cela tombe bien moi aussi, mais avant de commencer j'aimerai voir votre cheminée s'il vous plaît, à ce qu'on m'a dit elle est splendide, une œuvre d'art unique.
Aleister (flatté) : En effet j'ai une très belle cheminée, venez je vais vous la montrer.

La cheminée de l'homme de plume était de grande taille, elle pouvait servir à faire cuire à la broche un sanglier ou un cerf. De plus elle était décorée avec des symboles satanistes, bien que pour beaucoup de chrétiens elle soit synonyme de mauvais goût, Marco devait admettre que l'artisan qui avait participé à l'élaboration de la cheminée, connaissait son métier. La cheminée d'Aleister était sans conteste une des plus belles de France. Un paquet couvert de suie attira l'attention du sataniste, mais avant qu'il ne puisse réagir, le cannibale s'en empara le défit prestement, et pointa une arme à feu dans la direction de l'écrivain.

Marco : Maintenant vous allez faire ce que je vous dis, bien gentiment, sinon je vous tire dessus.
Aleister : Si vous me tirez dessus, cela attirera l'attention de mon domestique qui donnera l'alerte.
Marco : Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué j'ai un silencieux dernière génération. Résultat mon arme produit un bruit très faible, je doute que votre serviteur remarque quoi que ce soit. Maintenant vous allez appeler votre homme à tout faire, en ne prononçant que son prénom.
Aleister: Raoul, Raoul.
Raoul: Oui que se passe t-il ? Argh !
Aleister : Monstre vous avez tué mon domestique. Vous avez aussi l'intention de m'assassiner ?
Marco : Pas forcément, si vous répondez à mes questions je vous laisserai sans doute vivre. Autrement mettez les mains dans le dos et attachez les avec ces menottes, maintenant faites demi-tour, et ne bougez pas.

Le cannibale vérifia que les menottes étaient bien mises, il fit bien d’être prudent, car Aleister l’écrivain sataniste s’était arrangé pour que ses entraves ne soient pas trop serrées. Résultat le sataniste aurait pu se libérer en forçant avec énergie.

Marco : Maintenant répondez à mes questions, je vous préviens je suis de mauvais humeur, si vous ne me donnez pas une réponse satisfaisante, je vous torture.
Aleister : J’ai une question, je connais votre visage, comment vous arrangerez vous pour conserver votre liberté sans me tuer ?
Marco : J’ai du GHBZ sur moi, cette drogue a la propriété d’effacer les souvenirs récents, et elle est très efficace. Maintenant à mon tour d’interroger, est-ce que le tueur au carreau a pris contact avec vous ?
Aleister : En effet j’ai reçu il y a trois jours un e-mail déroutant, où ce meurtrier célèbre demandait à me parler. Il me disait qu'il était prêt à me voir quand je le voulais et où je voulais.
Marco : Très bien vous allez me donner le mot de passe et le pseudonyme de votre boîte mail. Je vais envoyer un courriel au tueur au carreau.
Aleister : Vous comptez me garder en vie pour que je serve d’appât ?
Marco : Ce ne sera pas nécessaire, nous avons à peu près la même taille, et même si vous avez une carrure plus trapue que la mienne, je connais un truc pour modifier ma silhouette, et avoir un visage semblable au vôtre.
Aleister : Comment comptez-vous faire pour persuader celui qui prétend être le tueur au carreau de venir bientôt chez moi ?
Marco : Je lui ais dit qu'Aleister Barton avait l'intention de partir d'ici demain pour une tournée internationale des librairies, et qu'il ne serait pas de retour en France avant un an. Bon maintenant laissez-vous faire sinon je vous fais mal.
Aleister : Que voulez-vous m'injecter ?
Marco : Du sérum de vérité.

Dix minutes plus tard, le sataniste fut dans un état qui l'empêchait de mentir, Marco en profita pour lui poser quelques questions.

Marco : Etes-vous le véritable auteur de Vive Satan ?
Aleister : Oui les rumeurs selon lesquelles je ne suis pas l'écrivain de ce livre sont infondées.
Marco : Avez-vous prévenu la police de l'intention du tueur au carreau de vous voir ?
Aleister : Pas du tout, j'ai toujours rêvé de rencontrer ce redoutable tueur en série qui m'admire.
Marco : Avez-vous déjà tué ?
Aleister : En effet j'ai versé le sang en l'honneur de Satan, de quelques catholiques.

Après avoir endormi Aleister à l'aide d'un gaz soporifique, le cannibale transporta l'écrivain dans une chambre en prenant soin de lui attacher les pieds et de le bâillonner. Le pseudo tueur au carreau vint tout content, tomber sans se méfier dans le piège tendu par Marco. Mais même les traquenards les plus élaborés pouvaient contenir des imprévus. Marco eut un grand sourire quand il vit celui qui prétendait être le tueur au carreau, en effet en se concentrant le cannibale détecta une odeur de sang humain sur celui qu’il rencontra.

Marco : Etes-vous le tueur au carreau ?
???? : Oui c’est bien moi.
Marco : Très bien que voulez-vous exactement ?
???? : J’aimerai que vous me dédicaciez le livre « Vive Satan » que j’ai apporté.
Marco : Voilà.
???? : Mais vous avez signé Marco, j’ai compris vous êtes un imposteur.
Marco : Oh les mains, et pas de geste brusque sinon je vous tue. D’abord passez ses menottes au niveau de vos poignets. Maintenant j’ai deux ou trois questions à vous poser. Quel est votre prénom et votre nom ?
???? : Va au diable, je sens que tu as l’intention de me tuer, je sais reconnaître le désir meurtrier.
Marco : Je veux vous assassiner en effet, mais il y a différentes façons de mourir si vous coopérez votre mort sera moins longue. Je suis même prêt à vous promettre un trépas rapide comme je suis dans un bon jour.
???? : Si tu crois que je crains la douleur tu te mets le doigt dans l’œil, j’ai eu le droit de la part de policiers maliens à des actes de torture et j’ai résisté.
Marco : Dans ce cas, je n’ai qu’à torturer vos proches pour vous faire causer.
???? : Comment comptes-tu t’y prendre pour nuire à mes amis et à ma famille ? Si je ne te donne pas de renseignement, tu ne trouveras personne.
Marco : Grâce à internet on obtient facilement des renseignements très personnels sur de nombreuses personnes, si on sait où chercher. Si je scanne la photo de cette femme qui a l’air d’être votre mère, et que je lance une recherche internet, j’obtiens bingo une jolie page facebook. Puis si je vais sur le site des pages blanches en tapant un nom et un prénom à l’échelle de la France, j’ai une adresse, trois rue des eucalyptus à Nantes. Oh, oh vu votre trouble je crois que j’ai réussi à localiser votre mère.
???? : Très bien tu as gagné je suis Edmond Bedeau.
Marco : Gardez-vous chez vous des trophées ayant appartenu à vos victimes, du genre des cheveux ou des objets personnels ?
Edmond : De temps à autre je prélève une ou deux mèches sur ceux que je tue.
Marco : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous faire passer pour le tueur au carreau, à jouer les imitateurs ?
Edmond : Seul le tueur au carreau original ou un de ses proches devrait savoir que je suis un imitateur. C’est merveilleux pourquoi ne pas faire équipe ensemble ?
Marco : Premièrement vous avez trop soif de sang pour que je puisse vous faire confiance, deuxièmement je hais les satanistes.
Edmond : Tu ne sais pas ce que tu manques, Satan est le véritable sauveur, ceux qui suivront ses préceptes fidèlement deviendront des êtres d’une puissance incroyable.
Marco : C’est ça, c’est ça maintenant vous allez mourir. Tiens une voiture de patrouille de sécurité. Comment cela est possible ? Bon un problème à la fois, d’abord tuer la vermine.

Marco tua Edmond en lui envoyant deux balles dans le cœur.

Marco : Maman va voir ce qui se passe dans la chambre d’Aleister, moi je m’occupe des gens de la patrouille.

Marco réussit à convaincre la patrouille que le danger était passé. Il inventa un mensonge selon lequel le groupe de deux personnes qui avait tenté d’entrer par effraction dans la maison avait été mis en fuite. De retour dans la chambre d’Aleister, le cannibale eut une désagréable surprise, il vit le sataniste en train de tenir en otage sa mère.

Aleister : Donne tout de suite ton arme, sinon je tue ta complice.
Laure : Marco ne te laisse pas faire, je sens que l’envie d’assassiner d’Aleister est grande.
Aleister (frappe Laure) : La ferme, c’est ma dernière sommation passe ton arme ou ton acolyte mourra.
Marco : Celui qui va mourir c’est vous.

Marco tira, et sa balle atteignit en pleine tête Aleister, sans blesser Laure. La mère du mangeur d’homme avait pu glisser un paquet attaché au moyen d’un fil de nylon dans la cheminée d’Aleister sans se faire remarquer grâce à un jet pack furtif. Cette machine volante était relativement peu encombrante, vu qu’elle se composait d’un réacteur de dix kilos qui se mettait dans le dos, et faisait très peu de bruit. Laure était prévenue du moment propice où envoyer le paquet contenant une arme à feu, et d’autres gadgets utiles, grâce au signal qu’envoyait la montre téléphone de Marco. Aleister qui avait réussi à se libérer avait d’abord prévenu la patrouille de sécurité, puis il s’était dit qu’il lui fallait un deuxième plan, étant donné que son ennemi pouvait prendre ses traits, et sa voix. Quand Laure était venue dans la chambre à l’étage, le sataniste se dit que la meilleure option possible consistait à prendre une otage. Une fois remis de ses émotions, le cannibale appela la police et signala qu’Edmond Bedeau était le tueur au carreau, il utilisa un Voixpox afin que sa voix ne soit pas reconnaissable. Le mangeur d’homme retrouva sa popularité grâce au commissaire Jive, qui affirma lors d’une conférence de presse que d’après lui Edmond Bedeau n’était pas le tueur au carreau original.

La mort de l'imitateur fut la fin d'une puissante distraction, Marco recommença à broyer du noir à cause du chagrin que lui causait le décès de son ami Alphonse. Heureusement le dévouement de Laure la mère du cannibale, et surtout la rencontre avec Rose Santer permirent au mangeur d'homme de tourner la page. Un jour, il fut surpris de sentir une odeur venant de Rose, qu’il avait appris à reconnaître entre mille, celle du sang humain, en se concentrant il remarqua que l’odeur était plus forte au niveau de la bouche. Soudain il eut une illumination, Rose avait mangé un humain, il lui demanda abruptement si elle était une cannibale. Se voyant démasquée le premier mouvement de Rose fut de s’emparer du poignard, attaché à sa jarretière avec l’intention de s’en servir. Mais Marco la neutralisa, elle cessa de se débattre quand il lui révéla qu’il s’avérait aussi un cannibale. Marco fut extrêmement heureux d’avoir rencontré une semblable. Les deux mangeurs d’homme formèrent un couple très uni, ils se mirent à tuer une fois par mois, de préférence des personnes sportives et intelligentes. Ils faillirent être démasqués à cause des efforts combinés de Jive et du journaliste Findor, mais les deux gêneurs finirent dans leur ventre. Leurs enfants prirent les habitudes alimentaires de leurs géniteurs. Rose partageait les croyances de Marco sur le cannibalisme, ils pensaient tous deux que manger de la chair humaine, en particulier le cœur et la cervelle, apportait force et intelligence.





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