Parlons d'amour

Date 05-10-2013 23:24:34 | Catégorie : Poèmes confirmés


Lorsqu'on a dit ' amour ', on croit avoir tout dit,
Mais ce n'est rien qu'un mot, une boite à surprises !
On pense le connaitre et c'est une méprise.
Alors, parlons d'amour, qu'il soit tendre ou maudit.

Pour un enfant, l'amour, c'est celui qu'on lui porte,
La main qui, chaque jour, le guide et le caresse,
La voix qui le rassure, empreinte de tendresse,
Qui lui apprend la vie et qui le réconforte.

L'amour, encor petit, c'est le premier émoi :
Les boucles d'une fille et son tendre sourire.
On ne sait pas pourquoi mais, déjà, on soupire!
On apprend, avec elle, à dire ' toi et moi '.

Puis vient le temps terrible de l'adolescence.
Comme à l'arbre, une sève amène le printemps.
On apprend à jouer de l'amour, et pourtant,
On n'en soupçonne à peine toute sa puissance.

C'est fait. On a grandi et l'on croit tout connaitre
On sait comment aimer : on a rodé ses armes.
Connaissant de l'amour et ses joies et ses larmes,
On a cru en mourir, on s'est senti renaître.

Telle croit que l'amour, c'est aimer une fois,
Celle où elle offrira et son corps et son âme.
L'Amour, le grand Amour, dans son destin de femme.
Elle mise d'un coup sa pudeur et sa foi.

Mais tel autre est comptable de tous ses succès
Puisque l'amour, pour lui, c'est l'amour qu'on lui porte.
Il va, pour les cueillir, faire du porte à porte,
Et il appelle ' amour ' le fruit de ses excès.

Ils viennent de s'unir. Est-ce leur équilibre ?
Mais sont-ils réunis pour l'amour ou le sexe ?
Qui pourrait définir ce mélange complexe
Qui scelle deux destins se croyant toujours libres ?

Et passe peu de temps. Chacun se sent tenté.
"Ma vie n'est pas finie et je peux toujours plaire ! "
C'est l'amour de nouveau, mais c'est l'amour-galère,
Puis c'est l'amour déçu, l'amour désenchanté.

Quand on a tout misé, il n'est pas de vainqueur,
Et il faut recoller les morceaux de son âme,
Cicatriser ses plaies puis oublier ses drames
Et reprendre sa vie avec un autre coeur.

Et après tant d'erreurs, depuis son plus jeune âge,
Tant de premières fois avoir aimé, souvent,
Lorsqu' après la tempête s'apaise le vent,
On entre sans effort dans sa pèriode sage.

L'amour, ce n'était pas une vaine promesse.
Lorsque celle qui eut, un jour, vos doux aveux
Vient le soir, calmement, caresser vos cheveux,
Vous vous dites, serein : " L'Amour, c'est la tendresse " .




Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=2971