Le chevalier des elfes chapitre 7 partie 1

Date 24-05-2017 09:26:08 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Chapitre VII : Reliques du Néant

Les humains oubliaient vite, malgré les revers cuisants que leur avaient infligés les elfes et leurs alliés, les hommes étaient de plus en plus tentés de repartir en guerre. Arthur le haut-roi avec ses conseillers, tentaient de trouver une solution durable pour stopper les ambitions des humains.

Arthur : Les humains belliqueux constituent un danger pour les elfes. Les accrochages militaires sont passés d'occasionnels à fréquents. J'ai besoin d'un moyen de calmer pour longtemps les hommes.
Lancelot : On pourrait obliger les mages elfes à enseigner gratuitement aux militaires des sorts offensifs.
Arthur : J'y ais pensé Lancelot mais les mages sont très unis, si je suis trop exigeant, les royaumes elfiques risquent de subir une grève générale des magiciens.
Lancelot : Vous êtes le haut-roi des elfes tout de même, le politique le plus influent de ce monde.
Arthur : Même un roi respecté par la majorité de ses sujets est contraint par moment de faire preuve de modération, voire d'humilité quand il fait face à certaines factions très puissantes.
Morgane : Je pourrais essayer de voler le secret des armes runiques des nains, afin de permettre une production en masse de ces armes pour l'instant rares.
Arthur : Morgane, le haut-roi des nains Karak ne me pardonnera pas le vol des secrets de fabrication des armes runiques.
Morgane : Je peux m'arranger pour désigner un bouc émissaire humain, afin de désorienter les enquêteurs nains.
Arthur : C'est une bonne idée, cependant ta suggestion sera un recours que l'on utilisera qu'en dernière extrémité. Sans les nains, les elfes finiront balayés par les humains, par conséquent il faut faire le maximum pour éviter de mettre en colère les nains.
Merlin : Après de longues recherches, je suis tombé sur quelque chose de très intéressant, l'emplacement des reliques du Néant, des objets animés par une magie qui effraie les rois-démons.
Arthur : Merlin si les démons ont peur des reliques du Néant, cela veut dire qu'elles sont très dangereuses pour leur propriétaire.
Merlin : Peut-être, mais mon projet a le mérite de ne fâcher personne d'influent chez les elfes ou les nains.
Arthur : Très bien tu m'as convaincu, tu sais où exactement chercher les reliques du Néant ?
Merlin : Je dispose d'une carte très précise, par contre il faudra surmonter de nombreux dangers.

A bord du bateau le Néré, Arthur et ses conseillers embarquèrent pour l'île de Morteau, le lieu où se trouvaient les reliques du Néant. Malheureusement les périls à affronter étaient plus grands que prévu.

Lancelot : Je pense qu'il faudrait abandonner pour cette fois notre périple, et revenir à la tête d'une puissante flotte. L'île de Morteau est devenue un repaire de pirates.
Arthur : Merlin est un haut-mage si les pirates ne sont pas plus de mille, ils ne représentent pas un réel danger.
Lancelot : Le problème est qu'il doit y avoir au moins trois mille pirates sur Morteau, d'après les habitations que j'ai recensées.
Arthur : Qui est le chef pirate qui domine Morteau d'après toi, Lancelot ?
Lancelot : Je pense que c'est le tristement célèbre Barbeorange, le pirate qui adore violer les elfes de sexe masculin comme féminin.
Arthur : Diable Barbeorange est réputé pour avoir plus de cent navires sous ses ordres, et comme mes informations datent, il se peut que les effectifs à la disposition du pirate soient beaucoup plus importants que ce que je dis.
Lancelot : C'est le cas, Barbeorange a actuellement une flotte de plus de trois cents bateaux. Que fait-on ? Je vous conseille très vivement de renoncer votre haute-majesté.
Arthur : Si Barbeorange découvre les reliques du Néant, les elfes auront des ennuis monstres, il faut tenter maintenant de se les approprier. Merlin peux-tu rendre une équipe d'explorateurs invisibles ?
Merlin : Sans problème, mais j'ai besoin de rester à proximité pour que le sort demeure actif.
Arthur : Très bien il me faudrait deux autres personnes pour l'expédition sur Morteau.
Lancelot : Je suis volontaire votre haute-majesté.
Morgane : Moi aussi.
Arthur : Votre dévotion me fait chaud au cœur, je veillerai à ce que vous soyez récompensés tous les trois.

Pénétrer dans la chambre de Barbeorange et assassiner le pirate fut facile, mais le plus dur restait à venir, il fallait que l'équipe menée par Arthur traverse le Labyrinthe Diabolique aussi appelé le Dédale Infernal.

Arthur : Merlin quelles sont les caractéristiques du Labyrinthe Diabolique ?
Merlin : Malheureusement je manque de détails, une seule personne est revenue vivante sur les centaines qui se sont aventurées à l'intérieur du Labyrinthe. Quoiqu'il en soit les murs du Dédale bougent avec le temps. Le Labyrinthe est rempli de pièges, et de créatures difficiles à tuer, dans le sens que cinq ou six flèches dans le corps ne les empêchent pas de charger.
Lancelot : Ce peut-il que l'unique rescapé n'ait pas cherché à intensifier le côté dangereux du Labyrinthe, dans le but d'accroître sa gloire ?
Merlin : J'aimerais que ce soit le cas, mais d'un autre côté, de nombreux guerriers très aguerris ont péri dans le Dédale. De plus même si je ne me rappelle plus le nom du concepteur du Labyrinthe, je sais qu'il était renommé pour être un perfectionniste acharné, et un créateur de pièges redoutables.

Deux minutes après qu'Arthur et ses compagnons s'engagèrent dans le Labyrinthe, les murs se mirent à bouger, résultat ils furent séparés en deux groupes.

Arthur : Lancelot, Morgane, vous allez bien ?
Morgane : Oui votre haute-majesté.
Arthur : Merlin casse ce mur, pour que nous puissions de nouveau être ensemble.
Merlin : Destructio. Destructio. Malheureusement comme je le pensais on ne peut pas endommager le Labyrinthe.
Arthur : Ce n'est pas grave, fais nous voler toi et moi, pour que nous allions rejoindre Morgane et Lancelot.
Merlin : Volus, volus, un enchantement m'empêche de recourir à un sort de lévitation.
Arthur : Tu pourrais nous transformer en oiseaux ? Le sort du Dédale empêche peut-être le vol magique mais pas forcément celui naturel.
Merlin : Malheureusement il y a un hic dans votre plan, les oiseaux ne volent pas comme ça, ils ont une période d'apprentissage.
Arthur : Tu as raison, même si j'obtiens des ailes, je resterais cloué au sol, vu que je n'ai jamais appris à les utiliser pour voler. Tant pis dans ce cas Morgane et Lancelot, je vous donne rendez-vous au centre du Labyrinthe.

Au bout d’un moment, Arthur et son compagnon Merlin rencontrèrent des chauves-souris géantes, malgré leur invisibilité, ils se firent attaquer.
Arthur : Les chauves-souris nous ont repérés. Aide moi à leur envoyer des boules de feu, Merlin.
Merlin : Flammus, flammus.

Le feu fit fuir les chauves-souris, mais Merlin était songeur.

Merlin : A votre avis comment les chauves-souris ont deviné notre présence ? Elles ne nous voyaient pourtant pas. De plus j’avais pris la précaution de neutraliser les odeurs que nous émettions.
Arthur : Les chauves-souris ont une ouïe très développée, et tu as oublié d’annuler le bruit que nous faisons Merlin.
Merlin : C’est vrai, malheureusement je ne connais pas de sort de silence. Autrement vous pensez que Lancelot et Morgane vont bien ? Tous deux ont des capacités magiques, mais leurs facultés de mage sont clairement moins développées que les nôtres.
Arthur : Tu as raison en ce qui concerne les pouvoirs surnaturels, mais d’un autre côté Lancelot est un champion de la survie en milieu hostile, et Morgane dispose d’une intelligence supérieure à la nôtre.

Après les chauves-souris, Merlin et Arthur furent confrontés à des pièges lanceurs de pics empoisonnés, des trappes qui servaient à faire tomber dans des pièges remplis d’épieux en métal, des diffuseurs de gaz toxique, et d’autres joyeusetés. Au bout du centième traquenard évité, Merlin en eut franchement marre.

Merlin : Votre haute-majesté, sommes-nous encore loin du centre du Labyrinthe ?
Arthur : Mon sixième sens m’indique que nous ne sommes plus très loin des reliques du Néant. Cependant je sens un danger très puissant.
Merlin : Le temps que nous revenions les pirates de Barbeorange auront constaté la mort de leur chef, pf j’ai envie d’abandonner et de me laisser mourir.
Arthur : Je comprends ton découragement mais courage, nous nous consacrons à une noble cause, la sauvegarde de la race elfe. Mazette un minotaure charge vers nous.
Merlin : Flammus, zut ce monstre est insensible face à la magie.
Arthur : Allons-y à l’épée alors, non sa peau est plus dure que l’acier. J’ai une idée, argh.

Arthur après s’être coupé un doigt l’envoya dans la gueule du minotaure, le monstre à corps d’homme et à tête de taureau. Celui-ci le recracha, mais avala quand même une à deux gouttes de sang, cela fut suffisant pour le terrasser.

Merlin : Qu’est-ce qui est arrivé au minotaure ?
Arthur : Il a bu un peu de mon sang, or le sang de vampire est extrêmement néfaste pour certaines créatures telles que les minotaures.
Merlin : Je vais vous soigner tout de suite, curatus. Zut ma magie de soin est bloquée.
Arthur : Ce n’est pas grave tu sais que les vampires se régénèrent très vite, regarde je ne saigne déjà plus. D’ici une à deux heures, j’aurai à nouveau cinq doigts à chaque main.

Pendant que Merlin et Arthur examinèrent les reliques du Néant, Morgane et Lancelot les rejoignirent.
Morgane : Votre-haute majesté, et Merlin, je suis très contente que vous soyez tous deux sains et saufs. Alors les reliques du Néant sont-elles aussi puissantes que le laisse supposer leur réputation ?
Merlin : Oui mais en même temps elles sont pleines d’une sombre magie qui corrompt. Il faudrait peut-être les abandonner.
Lancelot : Après tous les efforts que l’on a fourni pour les trouver, ce serait un échec cuisant de renoncer. De toute façon les reliques du Néant seront plus à l’abri dans les royaumes elfiques. Si nous laissons ces artefacts ici, des pirates pourront s’en emparer.
Arthur : Lancelot a raison Merlin, même si nous devons détruire plus tard les reliques, il vaut mieux d’abord s’arranger que ces objets ne tombent pas entre les mains de dangereux bandits.

Une heure avoir ramené l’épée du Néant et d’autres artefacts à bord du navire le Néré, Arthur et ses compagnons commencèrent à se détendre. Malheureusement un nouveau danger survint.

Morgane : Misère trois navires pirates s’approchent de nous, et ils sont plus rapides que le Néré. Que devons-nous faire ? Merlin peux-tu détruire nos ennemis ?
Merlin : Malheureusement je n’ai plus assez d’énergie magique pour tuer tous nos ennemis.
Lancelot : Votre haute-majesté, nous n’avons pas le choix vous devez utiliser l’épée du Néant.
Merlin : Tu demandes à sa haute-majesté de prendre un très gros risque Lancelot. Il y a une forte probabilité que s’il use de l’épée du Néant, que son esprit soit corrompu ; qu’il doive lutter pendant des jours voire des semaines, pour empêcher le Néant d’en faire une marionnette destinée à répandre le malheur et la destruction.
Arthur : Malheureusement l’épée du Néant est notre meilleure alternative, il faut que j’invoque sa puissance.

Arthur défit le sceau de l’épée du Néant, cette arme projeta une lumière qui réduisit en cendres les trois navires pirates. Le haut-roi n’avait utilisé qu’une minute l’épée mais il fut assailli de pensées malveillantes. Les reliques du Néant furent mises sous bonne garde pour être étudiées. Il fallut un mois de soins magiques pour purifier l’esprit d’Arthur. Malheureusement l’artefact appelé les bottes du Néant fut volé par un humain.




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