Savez-vous où j’habite Ne chercher surtout point Pas d’épitaphe sur ma porte Mais j'y ai laissé récépissé De mon métier premier Archiviste de la vie
Car la vie est un trésor Que l’on protège au soir D’une couche de sensibilité Pour laisser au monde De ces futurs demains Traces de tous ces espoirs De tous ces désespoirs Entassés comme un bel or Qui feront références A ces temps d’expériences
Le poids de ma maison Vous empêchera d’y extraire Le fond de mes pensées Des bouquets floraux Se sont enracinés Au plus profond D’une terre d’inspiration Pour éviter à vos yeux D’en trouver les parfums
Mais sincère mon cœur fidèle Veut bien vous y laisser Venir en ma présence Caresser d’un geste soyeux Ces délicates roses nouvelles Mais je ne veux que l’on ne puisse En mon là attentionné Venir un jour me les voler
Mais il sera jour prochain Quand sonnera le glass De la terre qui ouvre La porte de son cœur Pour vous y laisser Marier avec ses baisers D’un intime scellé au lit De la vie éternelle Alors je vous laisserai SIgner le nouveau pacte Du sang de la nostalgie Pour laisser s’ouvrir Aux yeux du monde Les archives déposées Au fond de ma vie Que les années voulaient A tout jamais, effacer ☼ƇƑ
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