Le temps disparait Quand de mes yeux je le fixe La seconde ne se laisse Enfermer dans la prison De mon esprit Mais je voudrai
La nuit ne se veut Vivre avec le jour Le soleil ne prend En mariage la lune Quand l’aurore les accueille Mais je voudrai
Le ciel prend de la hauteur Il échappe à la terre Sans pouvoir copuler Les montagnes ne se baissent Ne peuvent biser les plaines Mais je voudrai
Mes yeux échappent A la vue de mon cœur L’amour ne sait dessiner La passion sur ses lèvres Mais je voudrai
Une belle ne comprend Les pulsions de son cœur Sa beauté se dissipe Dans les miasmes pudiques De son intime froissé Mais je voudrai
Alors je ne voudrai que le monde Contrarie ma pensée Dans le lit de l'étonnement Quand le mal sera bien Quand le froid sera chaud Quand l’irréel sera réel Quand haine sera amour Et que tourne la roue De ses saisons Ou l’enfer devient paradis Paradis du bonheur Paradis de la passion Paradis de l’amour vrai Et je m’enfuirai Vers ces doux espaces Où l’ardent amour Serein, sera blotti Au fond de mon cœur ☼ƇƑ
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