Joyeuse tristesse malheureusement belle

Date 04-12-2013 00:40:00 | Catégorie : Poèmes


Cette nuit, je me dirige vers le tombeau sacré
Mes mains tremblent à force d’écrire je deviens colérique
Cette nuit, je deviens hystérique, cette mort sera orchestrée
Mais je veux Juste m’évader et te montrer mon monde mélancolique


Vient avec moi entre dans le monde noire imagée
Rien qu’une salle contrastée de tous les cotés
Comme tu vois ma personnalité est dissociée
Dieu et diable , des deux côtés opposés

J’Ouvre une porte , j’entre dans la salle blanche
Rien qu’une salle sainte pour mon âme en transe
Rempli de croix mais aussi de lames tranchantes
Dans mon monde , esprit et matière se mélangent

Descendons les escaliers , allons dans la salle rouge
Sur une porte est accroché mon cœur et du sang coule
En entrant , la macabre scène d’un cadavre drôle
Accompagné d’une femme violet habillée en rose
La puanteur accroît lorsqu'on évolue dans la pièce

La puanteur infeste , d’excrément d’insectes
De pues de boutons rouges qui explosent
Tu regardes et tu as peur de la chambre morose ?
Moi non ! Car elle est bien éclairée et j’aime son ambiance cauchemardesque .

Plus loin dans le couloir noir
Une porte , un soleil et la lune dessinée
Bondissant , je te laisse découvrir la salle est rose et jaune
Rose est l’amour et jaune est l’hypocrisie en société

Femmes toujours sur ma bouche , fauves en plein rites
La salle est divisée en deux comme ma personnalité que je pense émérite .
Rose d’un côté , là où tu trouveras un cœur rose broyée
Rose d’un côté , là où tu trouveras des miroirs brisées
Rose d’un côté ou tu trouveras le tableau d’une famille unifié


Jaune d’un côté ,là où tu trouveras un mannequin au sourire jaune
Jaune d’un côté , là où tu trouveras un homme riche faire l’aumône
Jaune d’un côté , là ou trouveras un soleil triste avec la moitié du visage dans l’ombre
Au milieu de la salle règne une chaise et dessus un renard au regard hypnotique d’un monstre
L’ambiance de la salle fait tourner les têtes dans le sens de l’aiguille d’une montre .

Du sud au nord , je me déplace en évitant la sournoiserie et son regard trompeur
J’ouvre cette porte qui me mène dans la salle dont je ne distingue aucune couleur
Une salle dont je ne sens aucune odeur
Une salle vide , pas divisée en deux avec une chaise au cœur

L’envie de s’installer , s’installe très vite
Cette solitude fait partie de ma vie
Elle m’aime comme si j’étais son fils
Elle me rappelle le tout début de ma vie
Elle me rappelle aussi l’ambiance de la fin de ma vie

Sortant de cette salle , je remonte et me dirige vers la porte principale
La ou ma personnalité dévoilent sa face à moitié
La ou tout le monde me regarde , me parle
là ou tout le monde pensent connaitre ma vrai personnalité


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