Atout cœur

Date 20-07-2014 23:50:00 | Catégorie : Poèmes



ATOUT COEUR




Même, si l'Amour est un des plus beaux royaumes, l'offense n'en est jamais trop éloignée. Si merveilleux, généreux, énigmatique, parfois même inconcevable qu'il soit, il est sans cesse accompagné, d'ombres, d'humiliations, de blessures et de larmes ; sentiment que l'épreuve du temps, la passion passé, n'épargne pas.

A l'image même de ces musiciens, poètes, peintres dont les ouvrages font à la fois d'eux des génies d'un autre temps et des êtres perdus ; une fois leurs œuvres achevées, ce sont les sons, les mots, les peintures insipides d'une vie quotidienne, qu'ils abhorrent, qui s'offrent à eux. Ces Artistes et Amoureux qui sombrent dans les affres de l'incompréhension, de la solitude et de l'oubli, sont victimes de cet amour indicible que leur confère leur passion immodérée.

Les chimères, elles, de leur empire surveillent et se mêlent de ces scènes de vies qui se meurent, dans un cri couvert par le silence banal d'une vie ordinaire, en ajoutant une possibilité illusoire de rompre avec les tourments de la solitude et de l'histoire sans fin d'un quotidien mort dans l'œuf.

Les chimères s'immiscent dans la folie amoureuse de ces cœurs passionnés. Aveuglés par l'onirisme d'une vision, ils n'en seront que plus affamés des cœurs qui se refusent à eux.

Mais elles sont, aussi, pour beaucoup d'entre nous, sources d'évasions et de réalisations insensées, inespérées qui enivrent et embellissent nos nuits et nos rêves éveillés ; rehaussant l'importance et la valeur de ces âmes ordinaires, en leur attribuant un rôle de Héros magnifique et légendaire.




EPILOGUE :


A TOUS LES CŒURS…


Mais à chaque jour suffit sa peine.
Alors, on essaye d'oublier les rancoeurs et la haine !
Les lendemains ne sont-ils pas d'autres jours,
Où l'on peut redécouvrir l'Amour,
Que l'on en oublie les tourments
Et tous les signes infamants ?

Certains écrits, par leur profondeur
Et leur vérité, font peur !
Mais, cela décrit et dépeint si bien ce sentiment
Dont les artistes restent les plus grand amants ;
Que l'encre de ces mots parle, exulte dans ces plus belles arabesques
Où tout s'entrelace et orne ces magnifiques fresques !

Alors, dès cet instant, la mort accrochée à notre pendule
Devient quelconque et ridicule.



MARCO





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