Chapitre 3 : Des interrogatoires révélateurs
Dans la salle régnait un silence tendu. Gladys et Christian aperçurent Jean Dujardin à côté et ils comprirent qu’il subissait lui aussi l’interrogatoire.
« -Soyons direct, dit John d’une voix forte, avez-vous vu quelque chose de suspect, de troublant, lorsque vous étiez dans le foule ? Avez-vous des soupçons ?
-Oui !! s’exclama Gladys. Je pense que c’est Jean Dujardin ! Je l’ai toujours trouvé louche, je n’ai pas confiance en lui !
-D’accord, avez-vous des preuves, quelque chose qui pourrait prouver votre accusation ?
-Je ne sais pas si cela peut la justifier, mais…tenez. »
Elle sortit de son sac à main un petit appareil photo et le tendit à l’enquêteur. Sur l’écran, on pouvait voir, cachée, une silhouette cagoulée avec à la main une arme.
« Nous n’avons pas distingué le pistolet quand j’ai pris la photo, mais quand enfin nous l’avons vu, c’était trop tard… »
Elle éclata en sanglots et se réfugia dans les bras de son mari.
« Allons, allons calmez-vous ! dit John d’une voix qu’il voulait réconfortante. Elle n’est pas morte ! Par ailleurs comment pouvez-vous suspecter M Dujardin sans preuve concrète ?
- Je suis certaine qu’il n’est pas digne de confiance ! fit Gladys
- Puis-je garder l’appareil ?
- Oui, bien sûr répondit Christian.
- Je vous en remercie. Vous pouvez y aller. »
Tandis que le couple sortait, John entra dans la pièce où Jean Dujardin était interrogé.
Il fit signe à son collègue de sortir et s’assit à sa place.
« Où étiez-vous, hier, entre 20 et 22 heures ? »
Jean avait les cheveux en bataille, il était vêtu d’une chemise et d’un pantalon simples, portait d’élégantes chaussures et paraissait fatigué et inquiet. Visiblement choqué de cette rapide entrée, il retrouva pourtant bien vite ses esprits.
« Chez moi, j’étais malade…A-a-atchoum !! Vous voyez je le suis toujours !! Maintenant, où est ma femme ? Comment va…
-D’accord, chez vous, bien… fit John, l’interrompant.
Et avez-vous des preuves de votre alibi ?
-Non, j’étais seul ! Mais...on m’accuse c’est ça ? Vous m’accusez d’avoir essayé de tuer ma femme ?s’énerva Jean.
-Mais bien sûr que non, nous n’allons pas vous incriminer sans preuve, dit-il, songeant quand même à la photo que lui avait montrée Gladys, mais nous pouvons avoir des soupçons…pouvez-vous m’accompagner ?
-Où donc ?
-… Sur les lieux du crime.
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Tiffany, Léa, Marila, Chiara
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