Jeanne, plus celle qu'on croyait ?

Date 16-05-2012 17:30:00 | Catégorie : Nouvelles


La véritable Histoire de Jeanne d’Arc ?

Ce n’est qu’ au début du 20ème siècle que l’ instruction est devenue laïque, en France.
Jusqu’ à cette époque, seule l’ église catholique pouvait définir ce qui devait être considéré comme politiquement et moralement convenable, selon ses critères, qui étaient sélectives et arbitraires.
Ce qui avait été établi l’est resté.
Mais la vérité historique ? La vraie ? Elle existe, pourtant, débusquée par des historiens consciencieux qui sont en permanence contrés par la version de l’église.
Tout jeune, déjà immunisé contre la grâce des voies célestes, je ne comprenais pas que mon maître, qui, pourtant, bouffait du curé avec vigueur, nous enseignait que la petite Jeanne d’ Arc avait entendu des voix lui intimant d’ aller bouter les Anglois hors de France !
J’ ai grandi en me promettant régulièrement de mettre un jour les choses au clair, du moins en ce qui me concernait.
Je l’ ai fait depuis pas mal d’ années. Ce que j’ai découvert est bien loin de ce que j’avais appris ! Et, dans la foulée, j’ai également appris que chaque évènement historique a été tronqué par la rédaction des textes officiels, entièrement composés selon les normes définis par l’église ! Elle a eu des siècles pour rédiger et corriger ses livres d’Histoires, en fignolant ses enluminures …et en éradiquant ce qui dérangeait l’ idée qu’ elle a de la morale.
Heureusement, tous les rapports, à travers le temps, n’ont pas fait l’objet d’autodafé.
Chacun de nous peut, en cherchant un peu, savoir la véritable histoire de l’Histoire. Telle celle de Jehanne d’ Arc :

Isabeau de Bavières était l’épouse du roi Charles VI, appelé ‘ le roi fou ‘. Régulièrement enfermé lors de ses crises meurtrières de folie, il avait des périodes d’accalmie lui ayant laissé du temps pour faire une douzaine d enfants à son épouse. Tous décédés avant l’âge adulte, sauf celui qui deviendra Charles VII.
Isabeau de Bavières était une reine connue pour ses appétits sexuels. Elle a eu pour amant un homme également bien connu pour son goût des conquêtes féminines, le duc Louis d’ Orléans.
Le bruit courait qu il pouvait être le père de Charles VII…
Ce que l’église n’a pas voulu révéler, c’est que, dans la nuit du 10 novembre 1407, en l’hôtel Barbette, Isabeau de Bavières mettait au monde, après une grossesse cachée, un enfant qui ne pouvait être celui du roi ( compte tenu de ses absences pour soins ).
L’église étant toujours disposée à dissimuler un scandale de ce genre, l’enfant fut déclaré mort quelques heures après sa naissance et enterré dans la basilique royale, sous le nom de Philippe.
Sans doute pris de remord, l’abbé Villaret modifia, par la suite, l’acte de naissance et inscrivit ‘Jehanne ‘ à la place de ‘ Philippe ‘ .
La même nuit, un étrange cortège partira vers la Lorraine, la nourrice de Charles VII portant, dans des couches royales, un petit enfant. Elle a été le confier à un honorable couple, la famille D’Arc, qui avait déjà des enfants. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, le choix de cette famille n’était pas hasardeuse, les D’Arc venant d’une région où la famille royale avait des relations de noblesse.
Quelques semaines plus tard, le duc Louis d’Orléans, était assassiné.
Jeanne n’a pas été élevée comme une paysanne. Il est très peu probable qu’elle ait eu à garder des moutons.
Une forteresse a été construite près de Domrémy et Jeanne s’y rendait régulièrement pour y apprendre tout ce qu’une fille de bonne naissance devait savoir. Entre autres, l’équitation qui demande une assez longue période pour être convenablement maîtrisée. Notons, en passant, qu’une simple campagnarde aurait été bien en peine de chevaucher, comme Jeanne l’a fait du jour au lendemain, pour parcourir la France.
Elle a également appris la langue Française, langue de la cour, qu’elle a utilisée lors de sa rencontre avec Charles VII. Cette langue n’était pas celle utilisée en Lorraine et une gardienne de moutons n’en avait pas l’usage…
Jeanne n’ ignorait rien de ses origines, et lorsque Charles VI mourut, la couronne revenant de droit au roi d’Angleterre, elle se sentit plus que quiconque concernée par le situation dans laquelle se trouvait Charles VII. Celui-ci était devenu un roitelet, sans grand support pour l’aider à conserver le trône de France.
Des historiens prétendent que Jeanne aurait reçu des émissaires qui lui ont demandé de prendre parti et d’entreprendre une action. Ce qu’elle fit. Il est bien évident qu’une paysanne n’aurait pu prendre la route de Chinon sans un équipage d’accompagnement. Elle l’a obtenu en allant le demander à Robert de Beaudricourt, capitaine de la place de Vaucouleurs, enclave Française en Lorraine.
Là encore, on est en droit de se demander comment une gardienne de moutons aurait pu obtenir une telle escorte, sur une simple demande…
Jeanne pris la route de Chinon, le 22 février 1429, où elle arriva le 4 mars suivant. Chevauchée impossible, pour une débutante.
L’entretien qu’elle a eu avec Charles VII ne fut pas celui qui est relaté dans sa version officielle; sa visite avait été annoncée et organisée d’avance par l’entourage du roi.
Jeanne se fit reconnaître, en aparté, par son demi-frère (ou son frère, s’il était lui-même fils du duc d’Orléans ?) qui, aussitôt après avoir subit le choc des révélations de Jeanne, ( les écrits de l’ époque disent qu’ il a pali en écoutant Jeanne qui lui a dit, en préambule : ‘ Plus on sera ensemble du sang de France, mieux cela sera’ ). Il lui fit octroyer suites d’armes et de maison.
Détail très important : il lui confèrera un blason qui signifie beaucoup. ‘ Blason d’ azur à 2 fleurs de lys et une épée d’ argent, à la garde dorée, la pointe en haut, ferme, et une couronne d’ or ‘ .
Nota: La troisième fleur de lys du blason de la Maison de France a été remplacée par une épée. Ce changement s’ appelle ‘une brisure ‘, accordée à un bâtard.
La suite est relativement connue, quant à ses combats.
Le fait est que son arrivée sensationnelle, sur le théâtre des affrontements, a fortement contribué à redonner de l’enthousiasme aux combattants.
Seule la présence de Jeanne d’Arc, à la tête des armées, suffisait. Elle a reconnu, plus tard, n’avoir jamais eu à se servir d’une épée. Ce qui semble bien logique…

L’arrestation de Jeanne a fait l’objet d’intrigues politiques menées par l’église. La vérité sur Jeanne d’ Arc aurait dérangé l’ordre établi de l’Histoire et sali la Maison de France tout en dénonçant les tolérances du clergé qui en connaissait les écarts.
Toutefois, il était bien évident que l’on ne pouvait mettre à mort la fille de la reine de France.
Le bûcher, chose peu fréquente, dégagea beaucoup de fumée On y amena la condamnée, selon les écrits de l’époque, ‘ embronchée ‘, c’est-à-dire le visage couvert d’une cagoule, et le corps penché en avant. Jeanne, enfermée au château de Bouvreuil, à Rouen, a été évacuée par les souterrains…

Ce que l’Histoire cache mais que les historiens révèlent :
Jeanne réapparut le 20 mai 1436, à La Grange aux Ormes, où elle rencontra ses deux frères d’Arc, Pierre et Jean, qui la reconnurent ! Puis elle se rendit au Luxembourg où elle fit la connaissance du chevalier Robert des Armoises qu’elle épousa, le 2 septembre 1936, à Arlon.
Elle ira ensuite porter secours à son ancien compagnon d’armes, Gilles de Rais, qui combattait’ les écorcheuses’.
Après quelques combats, elle retourna à Orléans, en juillet 1439, où les notables, le peuple, sa propre mère et Charles VII, la reconnurent. Elle recevra un don de deux millions pour le bien qu’elle a fait dans la ville durant le siège.

Elle rejoindra son château de Jaulny où elle décèdera en 1449 ou 1450.. Elle a été enterrée à Pulligny où une plaque commémore, simplement, le décès de ‘ Jeanne des Armoises’ …..

- Certains historiens, plus orientés vers la version officielle, démentent l’idée que Jeanne des Armoises était la véritable Jeanne d’Arc. Ils font mention d’une possible usurpatrice.
Il est surprenant que cette réaction n’ait pas eu lieu à Orléans, lors de sa comparution devant ceux qui l’avaient bien connu.Et si elle n'avait pas été la vraie Jeanne, quels souvenirs aurait-elle pu échanger avec ses deux ' frères ' D'Arc ? Tant il est vrai que le temps passant, il est possible d’affirmer une chose et son contraire

Et puis, une petite bergère qui est branchée en directe sur des voix célestes, c’est tellement plus racoleur !













Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=496