Le Paradis Perdu

Date 29-03-2015 19:48:51 | Catégorie : Poèmes confirmés


Eve était allongée et regardait les cieux
Tandis que toujours là, le serpent pernicieux,
Lentement, silencieux, se coulait sur sa cuisse,
Sans que pour le chasser, rien faire, elle ne puisse.

Témoin de sa conduite, un rouge ru de sang
Coulait négligemment de l'endroit de la faute
Vers laquelle pointait, d'Adam, la verge haute,
Défiant insolemment l'Avis du Tout Puissant.

Ce Dernier, outragé par ses deux créatures,
Qui étaient devenues de Satan la pâture,
Les chassa de l'Éden, désormais défendu.

‘ Puisque vous avez fait ce que vous n'auriez dû,
Et que le Paradis ne vous convenait guère,
Je vous invite donc à retourner sur terre.'




Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=6044