Mort-né

Date 20-04-2015 14:24:36 | Catégorie : Poèmes confirmés


Mort-né


Chaque corolle s'épanouit ainsi qu'un amour ;
La voix s'éraille comme un corps que l'on malmène,
Mélodie enivrante et pitoyable gêne,
La lune est lumineuse et sinistre comme le désir d'un jour.


La voix s'éraille comme un corps que l'on malmène ;
Mes mains comme la soie effleurent tes seins de velours,
La lune est lumineuse et sinistre comme le désir d'un jour,
Naît la pénombre et chantent les sirènes !


Mes mains comme la soie effleurent tes seins de velours ;
Les sens s'éveillent comme le temps s'égrène,
Naît la pénombre et chantent les sirènes,
Sibylline est la nature du parcours…


Les sens s'éveillent comme le temps s'égrène ;
Dépêchons-nous ! L'instant s'enfuit mon amour,
Sibylline est la nature du parcours.
Un moment de doute envahit la scène…


Dépêchons-nous ! L'instant s'enfuit mon amour,
Range ton cœur dans ce coffret d'ébène.
Un moment de doute envahit la scène,
L'immédiat est en souffrance et en appel au désamour.


Range ton cœur dans ce coffret d'ébène,
Ferme cet écrin à double tour,
L'immédiat est en souffrance et en appel au désamour.
Entends-tu en écho le rire des hyènes ?


Ferme cet écrin à double tour,
Ma passion s'éteint et meurent les sirènes,
Entends-tu en écho le rire des hyènes ?
L'opale n'a plus de vertu, l'Amour se désuni de toujours.


Ma passion s'éteint et meurent les sirènes,
Mon cœur s'épuise, adieu les belles-de-jour.
L'opale n'a plus de vertu, l'Amour se désuni de toujours,
C'est un temps conquis par la gangrène.



Marco




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