Nocturnes

Date 19-05-2015 20:31:06 | Catégorie : Poèmes


NOCTURNES

Nous dandinons dans les rues
Trainant nos épaves le visage versé par terre
Sentant l’explosion des artères
Les fissures cernées par les cratères
Nous comptons les pavés
Déchu à cause des vents et marées
Animal affamé, pantalon allongé
Je me faufile comme un fauve dans la ville

Ces filles enivrées sont vulnérables comme les talons d’Achille
Déçu, j’entends les cris à la lueur des fusibles qui brulent les rallonges des maisons
Me forçant à faire la sourde d’oreille dans une oraison silencieuse
Je titube en attendant que le monde de la nuit m’adopte
Je languis regardant les cieux car mon envie est capricieuse
Donc j’ai l’air de marcher sous terre là ou l’odeur du Bellay me transporte

Entrant dans la turmeliere,
Une belle silhouette de venus fredonne la gentille alouette
Est-ce un mauvais présage ou une comptine pour la fête
L’ambiance est d’une séduction morbide
Le cupide en ébullition se suicide
Une Jézabel humide me suit
J’aimerai connaitre son nom car ses pommettes luisent
Foudroyé par ses paupières
Je reste de marbre comme un phare sans repère
Mais elle est habillé en pourpre d’écarlate et tient une coupe d’or
Est-ce un mauvais présage ou juste une bouffonne ?
Pourtant il n Ya rien de comique mais les gens rient de toute leur dent tel des alcooliques
Donc je décide de quitté le temple apocalyptique

Cette pauvre fille s’appelait louise
À travers la vitre, elle dandinait
Moi tel un pitre je l’imitais
Oubliant que ma vie se limitait
Et la nuit militais pour un jour plus blanc que L’hiver

Mais il est trop tôt pour entrer dans une nouvelle ère
Donc une dernière promenade sera bien bienvenue
Parce que je me suis perdu
J’entendais les sérénades
Pour les jolies pléiades aux balcons
L’opéra suivi par les jérémiades des cœurs brisées par les talons

Loreley laisse-moi partir
Votre beauté m’attire mais votre fessier est anorexique
Une chair tragique
Vous êtes une charogne qui est encore féerique
Je ne veux pas finir en martyr

Soudain je me réveille de ce profond sommeil
Je me réjouis de voir le soleil
Sur le chevet, je contemple l’heure
Étonné, je regarde cette bague accrochée à mon majeur


Arrêtez de vous distinguer car vous avez la même silhouette
La phrase suivante plante le vrai contexte
Nous somme enfermés dans ces désirs sensuels qui se répètent sans sexe
Cernés par le roi aux sourcils froncés qui nous fredonne la gentille alouette

Jules stephane





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