Ils veulent nous sucer...

Date 20-06-2012 13:26:14 | Catégorie : Poèmes confirmés


Ceci est une réaction à la lecture d'une "poésie" d'un "auteur" qui déclare écrire avec "sa bite" et "nous sucer tous", il hurle son mépris et sa haine aux "sous-poètes" qui écrivent avec leur coeur et chantent les fleurs et les oiseaux.
Cette nouvelle mode d'écriture fait rage et veut régner sans partage.


Amis de la poésie,
Je connais des "pouets" dont l'âme aigre pue
Qui avec leur plumes, font comme avec leur cul
Défèquent insanités, sadiques caciques
Ils voient dans leur haine le rêve d'esthétique
Ils trônent dans leur Zénith, intolérants et sots
Luttent sans nuance, montés sur leurs ergots.

Alors,
Cachez-vous médiocres, écrivains périmés !
Le divin poète nouveaux est arrivé
Vous faisiez des rimes, il n'en voudra plus
Vous chantiez la beauté, il est sot d'être ému
Vous aimez les oiseaux, vous serez méprisés
Si vous êtes lyriques, soyez en mortifiés
Ils vous montrent du doigt, vous êtes mièvres, gnangnans
Ils blessent sans pitié, vous crachent en rigolant.
Il parlent de merde, vous imposent leurs culs
Les mots les plus obscènes seront les bienvenus

Evidemment,
Toi qui fit ta route, tu sais notre attirance
Toujours si puissante pour ce qui nous manque.
Tu vois leur dents de lait, leurs jeunes ignorances
Vaccinés, protégés, exceptes de souffrance
Sans heurts ni profondeur privés d'expérience
Sans les durs ressentis nourris d'inconscience
Ils expérimentent, leur combat c'est les mots.
Leurs insultes et rages, leurs traits les font héros
Juste sortis de l'oeuf, coquille sur la tête
Ils fustigent et crachent, sur le mièvre poète

Aussi,
Tu le sais leurs pensées, c'est être contraires.
Ce qui fut est vomi, rien ne vaut la guerre
il leur faut des conflits et oublier l'ennui
La paix est vacuité, l'horreur les éblouit
Eux qui n'ont pas souffert se languissent de coups
Le dantesque frisson, qui soudain les secoue
Les tire des langes sans quitter leur confort
Ignorant la souffrance, ils seront les plus forts.
Les pantoufles aux pieds, le ventre bien rempli,
La voiture garée attendent à l'abri.

Ses affres
Il subit la terreur, le voici angoissé
S'interroge si papa, a payé le loyer;
Du fond de ses douleurs vos joies l'insupportent
Contre vos vers légers, outré il s'emporte
Vos émotions, vos fleurs sont pour lui insultes
Vos sottes écritures, pas même tumulte !
Un poète souffre, prend le pour modèle
Parle fort de haine, maudis et martèle
Bite, suce, merde ... tous les mots qui gênent
Vois la Seule Poésie, est sale et pas frêle.


Et donc
Ils furent si nombreux à refuser le troupeau
Que tous ensembles, ils en firent un nouveau.



Loriane Lydia Maleville




Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=680