Ashes

Date 11-01-2016 19:47:58 | Catégorie : Poèmes confirmés


Je me sens, depuis bien longtemps et ça se ressent, déséchoué
Tu n'y vois rien toi, tu écoutes et tu murmures je le sais
Et il n'en a que faire de mes états, que d'âme ou dames
Vous, je vous entend au loin, vos soliloques murmurés
Mais nous dans tout ça, nous somme tous las, sans garde
Tandis qu'ils regardent, la lente et longue chute éclairée

Je me sens desséché, comme du beurre étalé sur une tartine trop grande
Tes songes me hantent les jours et tes mensonges me tentent les nuits
Il n'est rien dans ta voix que je ne puisse voir, rien que je n'entende
Vous, propos confus qui dans un écho si haut me tombe en pluie
Nous autres attendent, se languissent et lancinent à prétendre
Pendant qu'ils ouvrent leurs yeux, entrent et nous épient

Je ressens la longueur, celle que l'on peut compter, qui n'a pas de fin
Tu la comprends, tu la déteste, tu la chasses sans paresse
Elle qui hurle à l'épicentre de ton être, à se tordre la jugulaire
Vos ennuis, votre envie qui se prosternent avec allégresse
Pour s'en prendre à nos heures, pour s'éprendre de nos secondes
Bien qu'ils s'horripilent devant notre si indéfectible entrain

Je ressens le vide qui dans mon sang se décompte, encore et encore
Tes contes me glacent, bien qu'à l'encontre du bon sens
Bien qu'il n'est plus d'existence depuis, puisqu'il est la mort
Vous autres aussi, vous n'êtes plus qu'un tas de sable noyé
Nos grains de poussière que les vents nous mord
Ils regardent, ils ouvrent leurs yeux, ils s'horripilent

Je ne ressens que le vide.



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