
ô ami !!
Date 21-02-2016 09:40:00 | Catégorie : Poèmes
| ô ami !! *** Texte écrit en arabe par :Nabila Yahiaoui *** Traduit au français par : Ahmed Khettaoui **** Ce sont les rimes qui me fascinent Toutefois, je ne cesse de feuilleter ses registres Dissimulés dans les creux du silence Tantôt elle m’amène aux bribes, aux lambeaux des souvenirs Tantôt elle déterre, secoue la sueur de mon front Et je me dissimule entre ses cris, ses gémissements !!! Telle l’ombre, je m’exalte, telle l’auréole et lueur Ainsi lorsque je déguerpis mon lieu comme un refugié Alors, je ne trouverai guère ma pluie qui plantait mon rameau, Et mon tronc Telle une secousse ; un ébranlement cosmique Telle une torpeur !! Idem ma citadelle …et il me tue, ce dard de tristesse !!! Elle criait : lasse, chaque jour ; dans mon for intérieur !! Me voilà ; ô mélodie, voix éternelle je sème à mes côtés ce qui reste de ta rosée !! ، Ma rive ne sera nullement perpétuelle Hélas , je ne réduis guère mes moments, Tu ne m’atteins nullement à bord de la dernière gare !! J’ai déjà recueilli le caillou de mon cheminement Et je l’ai effondré Telles les ailes des ténèbres !! Ô ami !!! Reviens aux bons moments d’hier, y se souviens de moi Est-ce le chagrin Règne dans ma Cité ? Au moment du départ, que se produit –il ? O ami !!! Où trouvais-je ces bribes ?? Dans les entrailles du jour ? Ou à dos de la sècheresse des sentiers ? Ou dans les allées des nuits sombres ? O ami !! Toi , qui frisonne en peine Tel un chevrotement du crépuscule !!! Ou dans l’hiver d’un été réprouvé ، Ou dans les dédales du coucher du soleil O ami !! Entrecoupés, enlacés, moi et toi ; par ces maintes, tendres distances Ereintés par des montagnes qui nichent, enclavent en Echoc : mes cris Et mes soupirs, mes gémissements O ami !! Hormis, mes mains qui tisonnent ma moitié En fade : Hormis ; L’autre bout à la portée des ruines Je vêts un habillement de vigueur, de vertu dans tes paumes Les archipels, m’amènent à sillonner les blessures et les plaies O ami ! O ami !! Je désire les Cites d’amour en toute volupté Tels que les intrus ; étrangers Je me réveille des Cités en torpeurs entassées Pour dormir dans le bruit ; la confusion de tes soirs Dorlotée par les chants enfantins qui rétorquent Qui suintent O ami !! Dans le désordre de ton chagrin et ton aspect séduisant !! Qui-suis-je , et qui es-tu , ô ami Dans le dissolu inappliqué des esprits vides Et les hauts caprices O ami ô ami !! Lorsqu’on récolte le pinard, ou vin tes des mots De leurs racines et on s’apprête A emprunter les pistes de l’univers en quiétude !! En brisant les geôles de la flamme En écrouant les chaînes dans leurs détentions!! D’où vinrent, surgissent les lueurs de son absence O ami !! ô ami Ce délire Me vêts tel un pan O ami !! ô ami !! Et elle désire sans jouissance Telle la terre, telle une broussaille, Telle une déesse, pas comme les autres !!
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