L'impossible voyage........ !(Défi du 20 02 2016)

Date 21-02-2016 15:21:30 | Catégorie : Poèmes confirmés


‘’Nul sans quelques folies, ne peut être poète’’
Usant de ce dicton vantait par un aède
Mon esprit, quelquefois, à la tentation cède
D’interrompre le temps, d’en effacer la dette.

Aussi, dés cet instant, le présent perd son sens,
Alors que le passé, au futur se mélange,
Les ans n’ont plus d’emprise, vieillir n’a plus de sens,
Les hommes ont la durée d’existence des anges.

Quand mon ciel se fait lourd, quand mon trop plein de larmes,
Inondent mes pensées, j’aime à me transporter
Dans ce rêve impossible ou réside le charme,
D’un monde, sans chagrin à devoir supporter.

J’y retrouve dés lors tous ceux trop tôt partis,
Appelé, me dit-on, par celui qui nous aime?
J’eusse tant apprécié qu’il en soit départi
De cet amour virtuel, que d’aucuns nomment aubaine !!!

J’étais en réflexion de cette dissonance,
Quand soudain j’entendis au détour d’un nuage,
Une voix amicale, dont j’ai la souvenance……..
Sans jamais n’avoir vu son visage de sage !!!

C’était l’ami Bacchus qui ici résidait,
Dans cet endroit nommait, l’Eden des poètes.
‘’Salut Kjtiti, viens donc boire un godet,
Il ne manquait que toi pour commencer la fête ?

Pour commencer la fête ?, lui dis un peu surpris,
Mais pour quelle occasion, et que doit on fêter,
Non pas mon arrivée, moi j’ai trop de mépris
Pour un départ hâtif, nullement apprêté.

Que nenni dit Bacchus, il s’agit d’une idée,
Germée par un cerveau qui nous vient de bourgogne,
Portant un avatar raccourci en Isté,
Expression exotique qui nous vient de Pologne.

Il voulait rassembler, en ce lieu tout L’Orée
Autour d’un grand buffet avec moult victuailles,
Et du vin de chez nous, Bourgogne ou bien Vouvray
Et faire toute la nuit, bombances et ripailles.

Tout L’Orée était là, bien gaie et pas peu fière
Loriane déclamait un cantique en hébreux
Couscous offrait des frites qu’elle trempait dans la bière
Isté avait enfin sorti de ses vins les plus vieux.

Athéna, qui rêvait de côtoyer le ciel,
Tentait d’apercevoir le maitre de ces lieus,
Ermite, nous parlait d’hiver et son soleil
Poème déposé sur le site il y a peu.

Et chacun d’apprécier ce moment utopique,
A sa juste valeur, celle venant du cœur,
En instant l’amitié touchait le véridique
En ne laissant pas place à l’indigne arnaqueur.

Mais il fallait partir, hélas, mettre les voiles,
Quitter ce doux endroit ou repose le sage,
L’insulaire rebelle qui posait sur la toile
Ses écrits qui ce jour, me manque davantage.

Moi, je ferme les yeux, pour atténuer ma peine,
La route du retour sera longue et pénible,
Pour prolonger l’instant, l’occasion souveraine:
Je replonge en mes rêves à jamais disponibles.

Bacchus, tu sais combien, j’adore la bombance,
Mais sachant que là haut t’auras pas la dispense
De venir partager l’andouillette, si tu vois
De ton nuage, un gars faire l’andouille, c’est moi !!

Et l’envie te prend par une nuit sans lune
De venir nous saluer, j’ai encore quelques une
De ces bonnes bouteilles, en cave de Montlouis
Qu’ensemble, on devait boire, on se l’était promis………..















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