Connard(s)- Chapitre 2, Partie 1-

Date 18-04-2016 21:40:00 | Catégorie : Nouvelles


Chapitre 2 : Début des émois(plutôt d’un amour naissant)


J'étais tellement contente, que j'en avais tout de suite fais part à Sophie, ma meilleure (et seule) amie depuis la seconde, le soir au téléphone :

"-Je te jure Sophie, c’était trop cool !

-Ah mais c'est super ! Tu l'as rencontré ou ? Me demanda-t-elle avec son enthousiasme habituel

-Ouais ! M'écriais-je excitée, je l'ai rencontré sur la plage ! Il n'arrêtait pas de me regarder, puis moi je faisais genre de n'avoir rien remarquée, tu vois… puis il m'a parlé, il m'a posée des questions je te jure ! Mais moi j'avais j'étais trop conne quand je lui répondais...

Je l'entendis soupirer, exaspérée, au bout du fil :

-Sinon il est beau ? Me demanda-t-elle, curieuse et avide de savoir quel genre de mec me taperait enfin dans l'Å“il

Je levai les yeux au ciel, agacée à mon tour :

-Alors, il est grand, blond, bronzé, yeux marron foncés, noirs parfois. Précisais-je, désireuse de le détailler sans me tromper, je ne voulais surtout pas oublier une parcelle de son visage ou de son corps. Ça se voyait que c'était un surfer, ajoutai-je

-C'est trop cool, tu dois être contente !

-Oui ! M'écriai-je de nouveau. C'est trop bien !

-Enfin tu as PEUT-ETRE, trouvé quelqu'un…me dis-t-elle sarcastique. Bon je vais te laisser, j'ai des choses à faire, bisou !"

Je raccrochai et m'allongeai sur le lit, pensive. Je me faisais plein de fantasmes à son sujet... Certains étaient assez ridicules en y repensant. Je m'imaginais en train de me rapprocher de lui, qu'il me parle, qu'on rigole ensemble, complices et qu'il commençait à me caresser et m'embrasser... mais non, c'était impossible. Je me donnais donc une claque pour me sortir de ma rêverie (oui je sais, c'est grotesque, mais c'est assez efficace sur le coup)

N’y pense même pas…me disais ma conscience. C’est peut-être une chance, contredisait mon âme.


Les autres jours, je le croisai avec sa bande de copains. Tout le temps, je m'arrangeai pour qu'il me voie. Quand il m’apercevait, il me souriait et me saluais d'un hochement de tête.
Je me rendais alors tous les jours à ce coin de plage, ce petit coin abrité du vent réservé aux sauveteurs principalement, rien que dans l'espoir de l'apercevoir. Même lorsqu'il n'y avait pas de vague, j'attendais comme une idiote. Mais je m'en foutais, j'étais heureuse comme cela et je me contentais de peu, ma vie était simple et ce n'était pas plus mal.

Puis un jour, au début du mois de juillet, j'étais venue avec Sophie et je l'ai aperçu avec ses potes et la bande de filles qui les collaient souvent (franchement, elles m'énervaient à faire leur groupie de surfer, ces pouffes). Il avait l'air de s'amuser. J'ai ressenti un pincement au cœur quand je l'ai vu...

Je n'informais pas Sophie, de sa présence. Je ne voulais pas qu'elle me taquine devant lui. On passa notre après-midi à nous baigner, bronzer et lire, puis vint le moment où on alla s'acheter des glaces. Je partis rejoindre nos serviettes pendant que Sophie payait (oui j'étais venue sans argent, heureusement que Sophie avait l'habitude)

Je croisais sur mon chemin, Théo et sa bande. Nerveuse, je me concentrais sur ma glace au citron pour ne pas sentir leur regard oppressant. Sans compter le silence gênant qui avait pris place au sein de leur clique bruyante :

"-C'est elle la fille dont tu nous as parlé Théo ?!" lança un gars d'une voix suffisamment portante pour que même moi j'entende.

Par réflexe, je me tournais vers la voix. Ils se mirent tous à rigoler. Je ne vis pas Théo qui devait se cacher derrière.

Oh non ne dites pas qu'il en a parlé à ses copains, pensai-je un peu consternée. (En réalité, j'étais plutôt contente qu'il ait parlé de moi à ses amis, j’étais flattée)

Je décidais de ne pas en parler à Sophie, car je voulais garder le secret, par pudeur cette fois-ci... J'étais satisfaite, car cela confirmait mes espérances : il avait un FAIBLE pour moi.

Tout le reste de l'après-midi, je le voyais en train de me regarder en discutant avec amis. Garçons ou filles, il parlait sans cesser de m'observer, au point que parfois, je me sentais rougir tout entière. Peut être qu'il demandait leur avis, des conseils même.

Mais la seule chose dont j'étais à peu près sûre, c'est qu'il y avait réellement quelque chose entre nous. Ce je-ne-sais-quoi qui avait réussi à me faire décoller et revivre. C'était débile, je le connaissais à peine, mais il avait ce truc qui m'avait charmée.

-Fin du Chapitre 2, Partie 1-




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