Strophe Caniculaire ....

Date 27-07-2012 17:20:00 | Catégorie : Poèmes



C'était dans la torpeur d'un été suspendu,
Au feuillage jauni par un soleil ardent.
Les persiennes fermées du village languissant,
Rafraîchissaient les âmes à l'ombre descendue.
Un calme profond et lourd dans les rues endormies,
Envahi tous les corps d'une humide langueur,
Et les yeux, fatigués, éteignent les lueurs,
Qui percent les volets en des rais insoumis....
Phébus sans pitié darde de ses rayons,
Les maisons blanches et ocres écrasées de chaleur.
Il harponne les coeurs, torture le dormeur,
Lui envoyant ses flèches comme autant de tisons.

Cuga




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