Le Crépuscule des Demi-Dieux - Cinquième Partie

Date 10-02-2012 11:30:00 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Quelle que soit la tournure des événements, après l’avoir rejoint a la croisée des chemins, les personnages peuvent suivre Jacques. Celui-ci les entraine jusqu'à une petite clairière située non loin de la. Des chevaux sont attachés à un arbre. Il leur dit de les monter, et de le suivre dans la forêt. Il leur fait suivre un chemin plein de broussailles et de ronces. Il les conduit jusqu'à une seconde clairière au centre de laquelle apparaît une sorte de campement : une vingtaine d’hommes, la plupart armés y apparaissent. Certains sont assis autour d’un feu ; d’autres s’affairent à diverses taches. Un peu plus loin du feu se discerne une tente de campagne, vers laquelle Jacques conduit les personnages. Et finalement, il les y fait entrer.

A l’intérieur de cette tente se discernent deux hommes actuellement en proie à une vive discussion. Ils la stoppent immédiatement dès que les nouveaux venus pénètrent. L’un des deux hommes fait alors une révérence a l’autre, et sort. Dès lors, Jacques leur présente l’homme encore présent. Il s’agit de Benjamin Chanteclous. Il explique aux personnages que ce dernier est un autre des nombreux serviteurs de son maitre qui parcourt la région en ce moment. Il leur dit que c’est avec lui qu’ils vont tous se diriger vers Montauban le jour suivant. Il leur dit encore que, par contre, en ce qui le concerne, Jacques doit retourner à Castelsarrazin afin de rassembler les villageois désirant se joindre à l’armée que son maitre est en train de créer. Le dénommé Benjamin Chanteclous enchaine alors en expliquant aux personnages son idée pour le jour suivant, et concernant leur trajet jusqu'à Montauban : les personnages et leurs amis se dissimuleront à l’intérieur de la demi-douzaine de chariots rattachés à ce campement, et destinés a convoyer armes, munitions, vivres, etc., jusqu'à Montauban. Les soldats présents dans le camp, ainsi que les villageois destinés a se joindre à ces troupes suivra les carrioles à une heure de distance. D’autant que la plupart des hommes présents dans le camp sont des fidèles serviteurs de son maitre dont la mission consiste, entre autres, a protéger, au cas échéant, des gens comme les personnages et leurs compagnons. Ainsi, les villageois n’auront aucun contact avec eux, et les personnages seront protégés du soleil durant tout le trajet jusqu'à Montauban.

Au terme de ce discours, Jacques sort de la tente, remonte sur son cheval, et disparaît dans la forêt en prenant la direction de Castelsarrazin. De leur coté, les personnages peuvent désormais discuter avec Benjamin Chanteclous. Ce faisant, celui-ci leur apprend alors que la révolte contre le Premier Ministre d’Anne d’Autriche, Mazarin, gronde dans toute l’Aquitaine. Les insurgés demandent en effet la libération immédiate de Condé. La femme du détenu – la princesse de Condé – qui soutient la révolte, exige également le renvoi de Mazarin. Et ce n’est qu’ensuite qu’elle fera en sorte que tout rentre dans l’ordre.

Finalement, à l’issue de leur conversation avec Benjamin Chanteclous, les personnages sont libres de leurs mouvements, tant qu’ils restent à l’intérieur du camp. Et, dans ce cas, ils se rendent compte qu’une grande agitation y règne, et que les préparatifs de départ s’accentuent d’heure en heure. Au fur et à mesure de l’écoulement de la journée, d’ailleurs, de nouveaux venus arrivent par la route afin de se joindre à ceux déjà sur place, puis, s’affairent aux préparatifs de départ.

A la fin de la nuit, Benjamin Chanteclous rappelle les personnages auprès de lui. Il leur dit qu’il leur a fait préparer une tente, afin qu’ils puissent se protéger du soleil durant la journée qui s’annonce. Deux gardes leur sont adjoints afin de protéger l’entrée de celle-ci durant leur sommeil. Enfin, il leur dit de se tenir prêts à partir à la tombée de la nuit ; selon les indications prévues par son plan.

Le soir venu, donc, lorsque les personnages s’éveillent, le campement est totalement nettoyé et vidé. Tout ce qui y apparaissait semble avoir été entassé à l’intérieur d’une demi-douzaine de chariots rassemblés au centre de la clairière. Les soldats de Benjamin Chanteclous sont rassemblés en bon ordre : deux colonnes. Aussitôt, Benjamin Chanteclous ordonne à quelques uns d’entre eux de démonter et d’entreposer les toiles et les mats qui la composent, avec le reste du matériel se discernant à l’intérieur des carrioles. Puis, Benjamin Chanteclous rejoint Jacques, et se met à discuter avec lui. Jacques explique alors à celui-ci qu’il a réussi à enrôler trois cents hommes issus des villages de la région alentours. Ceux-ci sont actuellement rassemblés sur la route s’éloignant de Castelsarrazin, à une heure de marche de la clairière. Benjamin Chanteclous déclare alors que la caravane est fin prête à partir. Jacques acquiesce, monte sur son cheval, et s’éloigne dans la nuit après avoir dit qu’il va lancer sa colonne sur la route en faisant en sorte que celle-ci se trouve tout le temps à environ une heure de distance de la caravane de carrioles. Enfin, une fois que Jacques a disparu, Benjamin Chanteclous accompagne les personnages jusqu'à des chevaux qu’il a fait préparer à leur intention. Il monte sur le sien, et donne l’ordre de départ.

La nuit s’écoule alors paisiblement : durant le trajet, Benjamin Chanteclous en profite pour avoir de longues conversations avec les personnages. Il leur explique que la princesse de Condé est, en ce moment même, en train de rassembler une armée dans les environs de Toulouse. Car c’est dans cette ville que se trouve actuellement le plus gros des forces ayant rejoint la Fronde. Il explique également que son maitre – le comte de Lamoricière ; le puissant seigneur Huguenot de Montauban et des territoires comme Moissac ou Castelsarrazin qui en dépendent – soutient cette dernière. Celui-ci a en effet épousé la cause de la Fronde depuis le début ; il est d’ailleurs un ami personnel du duc de Bouillon ; lequel est depuis longtemps un des plus fervents partisans de Condé. Il explique encore que le duc de Bouillon, qui se trouve désormais également à Toulouse en train de préparer un plan de campagne en compagnie de la princesse de Condé, a été envoyé par la princesse de Condé et de ses alliés tels que Pierre Lenet, auprès du comte de Lamoricière deux semaines auparavant. Sa mission était de prévenir le comte que son mari est emprisonné par Anne d’Autriche et Mazarin depuis le mois de Janvier. Il souligne que la princesse de Condé tente donc actuellement de soulever toute l’Aquitaine, voire, tout le sud de la France, afin de le délivrer. Il dit que le comte de Lamoricière a alors promis d’aider son ami le duc de Bouillon, et de fait, la princesse de Condé, en apportant dans les meilleurs délais sa contribution en soldats, en armes, en vivres et en argent. Il dit aussi que c’est pour toutes ces raisons que le comte de Lamoricière constitue en ce moment même, sous les yeux des personnages lui même un corps de troupe destiné à rejoindre Toulouse, à Montauban. Il dit que c’est pour cette raison que ce dernier a envoyé des hommes comme lui ou comme Jacques dans tous les territoires dépendant de comté de Montauban ; dans le but d’enrôler le plus de volontaires possibles.

La nuit s’écoule ainsi tranquillement, et, à l’aube, Benjamin Chanteclous conseille aux personnages d’aller se protéger durant la journée à l’intérieur des chariots aménagés à leur intention. D’ailleurs, ces derniers sont constamment entourés de soldats issus de la garde personnelle de Benjamin Chanteclous affectés à leur protection. Durant la journée, la caravane poursuit donc sa route en direction de Montauban ; il est prévu qu’elle parvienne aux abords de la cité deux jours plus tard.

A leur réveil, les soldats observent les personnages d’un air mauvais, tout en les montrant parfois du doigt. Ils apprennent alors, un peu plus tard auprès de Benjamin Chanteclous, que plusieurs meurtres vampiriques ont été commis peu de temps après la tombée de la nuit. Ceux-ci ont été perpétrés a l’intérieur du groupe de paysans conduits par Jacques. Les hommes qui composent celle-ci recommencent donc à évoquer ces diables qui ont sévi, il n’y a pas si longtemps à Castelsarrazin et à Moissac. Et une rumeur selon laquelle ces diables suivent désormais la caravane afin de se nourrir des soldats qui la constitue, est en train de se propager. La peur et la suspicion commencent à s’infiltrer parmi les hommes. La garde personnelle de Benjamin Chanteclous, quant à elle, soupçonne les personnages d’ètre à l’origine de ces meurtres, malgré le fait qu’aucun d’eux ne les ait vu sortir de leur carriole jusqu'à maintenant.  

 

Evidemment, les personnages peuvent tenter de mener leur enquête afin de trouver le fin mot de cette histoire. De fait, ils retrouvent facilement les soldats qui ont assisté au carnage, ou qui ont entendu leurs camarades se faire décimer. En les interrogeant, ces derniers expliquent alors qu’il était environ 21 heures, lorsqu’une demi-douzaine de leurs compagnons ont subitement disparu sans laisser de traces. Ces derniers se trouvaient parmi les soldats de l’arrière garde de la troupe armée commandée par Jacques. De hurlements de terreur se sont fait entendre pendant quelques secondes, et avant que quiconque n’ait eu le temps de réagir, ils s’étaient volatilisés. Et finalement, ce n’est qu’au bout d’une demi-heure à les chercher dans les environs immédiats du sentier, que l’un des leurs les a retrouvés. Ils étaient à demi-cachés sous un buisson épineux, les vêtements lacérés, les traits déformés par l’effroi et la douleur, et totalement vidés de leur sang.

Au bout de quelques minutes, Jacques rejoint les personnages sur les lieux du carnage. Il leur explique qu’il ne les soupçonne pas de ces meurtres puisqu’il ne les a pas vu roder dans les parages durant toute la journée ; d’autant, que cela est impossible à cause de leur état vampirique. Au contraire, de même que les compagnons vampires des personnages, il pense que c’est la présence mystérieuse qui se cache d’eux qui est à l’origine de ces assassinats. Les compagnons des personnages avouent d’ailleurs que cette dernière parait les suivre depuis qu’ils ont quitté Villeneuve sur Lot, il y a une dizaine de jours maintenant. Mais ils ne veulent pas en dire plus à son sujet, car, dès qu’ils se rendent compte qu’ils ont abordé ce sujet, leurs traits se figent de terreur, et ils jettent des coups d’œil angoissés autour d’eux. Et si les personnages tentent de les interroger davantage à propos de ce mystérieux individu, ils ne voudront rien révéler de plus.

Durant le reste de la nuit en train de s’écouler, et à la suite de ces différentes conversations, les personnages peuvent décider de poursuivre leurs investigations afin de trouver une solution à cette mystérieuse affaire. Mais ils ne découvrent rien de plus susceptible de les aider dans leur enquête. Et la nuit se termine sans qu’aucun autre événement ne vienne la perturber. Au lever du jour, donc, ils peuvent regagner les chariots qui leur ont été alloués pour le trajet jusqu'à Montauban.





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