
A la petite nuit, deux amants s’interpellent
Leurs baisers se racontent des mots sourds
Qu’entretient leur cœur près de leur grand jour
Tissant bonheurs sous le corsage de la belle
Dans leur monde clos, plus rien ne les dérange
Paradis de l’amour, aucun mot ne s’envole
Leurs pieds n’ont plus de terre, ils ne s’affolent
La nuit les enveloppe, dans le frais de leurs échanges
Le temps les dépasse, ils ne savent plus le compter
Ils ne désirent que le présent, pourquoi le demain
On se sent si bien, dans ces grands moments sereins
Et les baisers ne savent, se lasser de ce désir répété
Ils ne vous tournent pas le dos, de ces instants rêvés
Trop esseulés dans le bonheur, vertueux d’y resté installé
Ils se gourmandent au philtre, du bel amour insensé
Vous ignorent, vous les absents de ce monde, de l’irréalité
Dernier regard appuyé, pour mieux se fondre
Ils se quitteront vers ces opposés, pour rêver les futurs
Les mains se glissent, dernières attitudes, que c’est dur!
Nous seront là demain, tournent la tête, pour ne pas rompre…
☼ŦC