Les terroristes protecteurs chapitre 15 partie 2

Date 11-08-2017 12:40:48 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Le zoo de braconnage de la Sarthe, était une terrible honte, ses activités clandestines cependant échappaient à la police. Ce qui était triste mais compréhensible, la police avait déjà un travail fou avec le problème des victimes humaines, elle pouvait difficilement venir en aide aux animaux. Surtout que c’était une tradition française que les forces de l’ordre soient soumises, à des économies de la part du gouvernement. Bien sûr les politiques français ne s’avéraient pas les seuls à réduire les apports financiers pour la police, mais ils y allaient parfois très fort. Résultat les travailleurs du zoo se sentaient intouchables, ils empêchaient leurs pensionnaires de faire trop de bruit, en leur coupant les cordes vocales. De plus ils faisaient vivre les bêtes, dont ils avaient la charge dans un état de saleté repoussante. Dans le meilleur des cas les cages étaient nettoyées une fois par an. Par contre les animaux bénéficiaient d’une toilette méthodique, quand il fallait les livrer à un braconnier ou un autre amateur de sensations fortes. Il y avait un supplément à payer pour le chasseur qui désirait rapporter un trophée de sa traque. Les travailleurs du zoo avaient un bon train de vie, et ils ne cachaient pas leurs ressources, certains se livraient d’ailleurs à des dépenses tapageuses. Néanmoins personne n’enquêtait sur leurs bizarreries. Les employés camouflaient leurs revenus élevés au moyen de faux documents, assurant qu’ils faisaient des investissements fructueux. Comme ils payaient sans rechigner des impôts, les autorités ne les dérangeaient pas. Il aurait fallu une enquête approfondie et détaillée pour démêler les éléments suspects, dans les déclarations et les documents fournis. Or les services des impôts, subissaient aussi par moment des ajustements financiers sévères.

Albert : Quelles sont les conditions de vie des animaux vivant dans un zoo de braconnage ?
Alphonse : Elles sont souvent ignobles, comme les bêtes sont destinées à mourir lors d’une chasse, on ne les nourrit pas correctement, et elles vivent dans des espaces plus qu’exigus.
Albert : Cela veut dire que les animaux sont traumatisés, et souvent mal en point.
Alphonse : Le zoo de braconnage est ce qui se fait de pire, dans l’hébergement des animaux sauvages.
Albert : Quelle peine de prison risque le personnel qui s’occupe du zoo ?
Alphonse : Pas plus de deux ans de prison, grâce un bon avocat certains pourraient même s’en tirer avec un simple sursis.
Albert : C’est ignoble, j’ai l’impression que la justice française est de mèche avec les braconniers, et ceux qui maltraitent les animaux.
Alphonse : La loi française reconnait aux bêtes un statut d’êtres sensibles. Mais je reconnais qu’elle ne punit pas très sévèrement les abus à l’égard des animaux.
Albert : Dans ce cas, tu es toujours décidé à te contenter d’un cambriolage ? On ne pourrait pas casser quelques bras ou jambes ?
Alphonse : User de violence pour se défendre, je peux le comprendre, cependant se montrer sadique est un comportement interdit dans notre organisation.

Le zoo bénéficiait d’un bon niveau de sécurité. Il s’agissait d’une installation sensible, dont la découverte par les médias, aurait déclenché un scandale monumental. Cependant il rapportait de grosses sommes d’argent, qui se comptait en millions d’euros chaque mois. Résultat le zoo disposait de nombreuses caméras de sécurité, et de patrouilleurs accompagnés par quelques chiens. Les molosses contrairement à la plupart des bêtes de l’installation, étaient correctement nourris, et très bien dressés. Ils s’avéraient de redoutables auxiliaires, capables de détecter un importun très facilement. Ainsi Alphonse le modéré et ses camarades, attirèrent l’attention d’un des chiens de garde. Pourtant ils prirent des précautions pour camoufler leur odeur corporelle. Par exemple ils s’enduisirent le corps de boue, et d’un parfum spécial censé les aider à passer inaperçu. Toutefois le molosse était un animal particulier, son odorat s’avérait considérablement renforcé par des manipulations génétiques. Par conséquent les astuces classiques pour tromper le nez des chiens, ne marchaient pas sur lui. La multinationale Ovéa était à la pointe de la technologie, sur les expériences sur les gènes des bêtes et des plantes. Albert adressa une prière à Gaïa, afin qu’elle fasse un miracle, Théodore s’apprêtait à appeler à l’aide un groupe de guerriers pour faire diversion. Mais finalement la peur reflua chez les chevaliers. En effet le modéré rendit fou de douleur le molosse, avec un sifflet à ultrasons, un outil qui envoyait des sons inaudibles pour les humains, mais percevables par les chiens. Résultat le berger allemand arrêta de se rapprocher et se mit à gémir. Alphonse s’arrêta de siffler, seulement quand il fut certain que le chien était durablement affecté. En pénétrant dans les profondeurs du zoo, les chevaliers décelèrent des berceuses, une chose bien étrange dans ce lieu.

Albert : Pourquoi de la musique douce est diffusée dans un zoo, la nuit ?
Alphonse : Selon Bollet le président de la multinationale Ovéa, la musique douce calme les envies de se défendre des fauves.
Théodore : Cela ne sert pas à grand-chose, à mon avis.

Tom : Tiens, tiens nous avons des visiteurs. Si je lui là c’est grâce au fondateur des chevaliers surnommé l’enthousiaste qui aime bien protester contre les zoos clandestins sur internet. C’est très courageux ou plutôt très con de diffuser des articles en nommant des lieux géographiques précis, cela aide à vous localiser. C’est mal d’avoir assommé les gardiens. Vu vos voix, je dirais que vous êtes les trois énergumènes qui m’avez attaché afin de me livrer à la police.
Albert : Cette fois, nous allons nous assurer que les forces de l’ordre s’occupent de ton cas. Je te dis bon dodo. Albert tira au pistolet, mais sa balle heurta un bouclier énergétique.
Tom : Pas de chance pour vous trois, je suis protégé par un puissant bouclier énergétique, aucune balle ne peut m’atteindre, surtout quand il s’agit de balles assommantes. J’espère que vous courrez vite, sinon vous serez dévorés.
Albert : Les animaux risquent de s’en prendre aussi à toi.
Tom : Mon bouclier est une protection sûre, contre les assauts de bêtes.

Tom Malroux le secrétaire appuya sur un bouton, mais il ne se passa rien. Au grand soulagement de Théodore le prudent et d’Albert l’enthousiaste les cages des animaux restèrent fermées. En effet le prudent et l’enthousiaste pouvaient tuer sans sourciller des humains qu’ils considéraient comme nuisibles, mais ils considéraient comme un sacrilège impardonnable de manger de la viande, ou d’être responsables de la mort d’un animal. Autrement dit, ils se seraient sentis très mal s’ils avaient dû tirer sur des bêtes, même dans le but de défendre leur vie. Tom s’énervait sur le bouton, mais dix essais ne suffirent pas à libérer les animaux. Malroux éprouvait une frustration intense. Finalement après une vingtième frappe rageuse, le bouton remplit sa fonction. Le secrétaire jubilait, il avait matière à provoquer un immense scandale. Il diffuserait sur le net une vidéo montrant les fondateurs des chevaliers, en train de massacrer des bêtes. Bien sûr nul doute que les fondateurs se défendront, clameront leur innocence, cependant Tom était un génie quand il s’agissait de présenter un témoignage déformé, surtout que la vidéo ne contiendrait aucun trucage, elle sera par conséquent très difficile à contrer. En outre avec les immenses moyens à sa disposition, le secrétaire pourra sans problème, s’adjoindre les services de célébrités et, de personnalités écologistes pour relayer son message de haine, à l’égard des chevaliers. Alphonse quand il vit l’immense sourire de Malroux ne put s’empêcher de tressaillir, il avait l’impression de subir un terrible traquenard. Néanmoins bien que les cages soient ouvertes, les animaux restaient à l’intérieur de leur prison.

Alphonse : Les animaux ici sont drogués, par conséquent ils ne sont pas très réactifs.
Tom (se rapproche de ses ennemis notamment d’Alphonse) : Ce n’est pas grave, vous ne pouvez pas me tuer, tandis que moi je peux vous abattre à coup de pistolet.
Alphonse : Merci de t’être rapproché, cela me facilite la tâche.
Tom : Que veux-tu dire ? Tom s’effondra victime d’un tir de pistolet magnétique.
Alphonse : À cause de ta bêtise tu es inconscient. Si tu étais resté éloigné, mon pistolet à ondes magnétiques n’aurait pas pu neutraliser la machine, qui faisait fonctionner ton bouclier, et t’électrocuter.
Albert : C’est bizarre je croyais que ton pistolet magnétique n’agissait pas sur les humains.
Alphonse : Mon pistolet est sans effet sur les hommes normalement, mais Tom portait sur lui un équipement électronique. Par conséquent il se rendait vulnérable aux effets de mon arme destructrice de machine.
Albert : Il y a des chaînes et des cadenas. Puisque Tom nous a fait la grande évasion avec des cordes, voyons ce qu’il vaut avec des chaînes de fer.

Tom Malroux le secrétaire se lamentait intérieurement, il avait commencé les préparatifs du plan « crise finale ». Un dispositif devant permettre d’ici dix à vingt ans d’exaucer ses souhaits les plus chers. Il aurait pu assister de son vivant, à l’effondrement total de la civilisation humaine à l’échelle mondiale, et aussi contempler le renouveau de la nature. Malheureusement ses complots risquaient d’aboutir à rien du tout. Même si Dominique Bollet le président avait un faible pour le secrétaire, nul doute qu’il le chargerait à mort, qu’il prétendrait ne pas être au courant des activités du zoo clandestin, et ordonnerait à ses employés de présenter Malroux comme le principal responsable, dans les affaires de maltraitance à l’égard des animaux. Des décennies de manigances risquaient de partir en éclats, par la faute d’écologistes naïfs. Tom s’avérait si contrarié, qu’il pensa sérieusement se mordre la langue, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il se sentait complètement abattu, la première phase de « crise finale » allait bientôt commencer. Il était impératif pour Malroux de se libérer, pour garantir que ses stratagèmes diaboliques se mettent en place comme il faut. Problème les chaînes qui entravaient le secrétaire constituaient un défi de taille, elles s’avéraient faites d’acier trempé. Quant aux cadenas liés aux chaînes, il s’agissait de modèles de luxe fait dans du titane, un métal qui servait au blindage de certains tanks. Il n’y avait quasiment aucune chance en recourant à la force brute de s’en sortir, la seule option apparemment restante venait du crochetage. Mais Tom n’avait absolument aucune expérience dans la serrurerie, et sa dextérité ne s’avérait pas très développée. Puis Malroux eut une inspiration, les chaînes n’étaient pas un obstacle, s’il recourait à ses outils de haute technologie.

Dominique : Tu as beaucoup de chance Malroux. Trop à mon avis, je commence à croire que tu es un traître à la solde des chevaliers de Gaïa.
Tom : Je suis un élément loyal à la multinationale Ovéa, monsieur Bollet.
Dominique : Dans ce cas, tu ne verras pas d’inconvénient à boire du sérum de vérité.
Tom : Aucun monsieur, je n’ai rien à vous cacher, cela ne me dérange pas de prendre une substance qui m’empêche de mentir. Tom but dans un verre.
Dominique : Comment t’es tu échappé du zoo de braconnage ?
Tom : Grâce à mes scies laser, je dispose de machines qui produisent une lame laser capable de couper la plupart des métaux.
Dominique : Travailles-tu pour une organisation hostile à la mienne ?
Tom : Je n’ai qu’un seul employeur et maître, vous.
Dominique : Fomentes-tu des complots contre moi ?
Tom : Parfois je vous trouve énervant, mais je ne veux pas vous trahir.
Dominique : Parfait je te renouvelle ma confiance. Comme preuve tu vas être le premier informé de mon nouveau plan concernant les chevaliers, je vais mettre à prix la tête des fondateurs de cette organisation.
Tom : Combien d’argent êtes-vous prêt à débourser ?
Dominique : Cent millions d’euros par fondateur.


Tom Malroux mentit malgré les effets du sérum de vérité, grâce à un produit qu’il s’injectait une fois par semaine, ayant la propriété de neutraliser certaines substances et poisons.





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