Les terroristes protecteurs chap 26

Date 10-10-2017 01:02:02 | Catégorie : Nouvelles confirmées


Chapitre 26 : Continent de la honte

Avant de participer pleinement au plan super-pollution, Dominique Bollet tenait à s’échauffer doucement en matière de saccage de la nature. Il projetait de saboter l’action de Greenpeace à l’égard de la grosse décharge du monde. Il existait dans les océans de la Terre, un tel rassemblement de déchets qu’il portait le nom de continent de la honte. Sa superficie égalait plusieurs pays comme la France. Malgré le fait que ce symbole aberrant de la civilisation existait depuis des décennies, les politiques refusaient d’intervenir pour régler la situation. Ils laissaient le continent grossir continuellement. Ils mettaient zéro euro ou dollar dans la dépollution de la décharge, mais ils ne rechignaient pas à dépenser dans certains cas des milliards d’euros dans des armes destructrices de pays comme les bombes atomiques. Cependant il existait des gens et des associations qui se révoltaient par rapport à ce constat. Ce qui énervait profondément Bollet. Ainsi ce dernier chercha un moyen légal d’arrêter Greenpeace. Problème même s’il pouvait se payer des milliers d’avocats, et quantité de politiques, il n’arriva pas à défendre devant un tribunal son action. Au contraire il subit une véritable tourmente médiatique. Mais Dominique ne renonçait pas, il comptait bien profiter de son droit de terrorisme pour défendre la pollution.
Les organisations économiques comme les multinationales possédaient d’une certaine façon un droit à pratiquer des attentats ou d’autres actions sanglantes. Au nom du libéralisme, beaucoup d’états autorisèrent les armées privées de mercenaires à opérer à grande échelle. Si les armées régulières devaient rendre des comptes devant la justice, ce n’était pas le cas des mercenaires, tant qu’ils agissaient avec un minimum de discrétion.
Pourtant les mercenaires constituaient une terrible menace pour les gens modestes, ils jouaient un rôle de premier plan dans le rétablissement de l’esclavage de certaines régions africaines et d’Amérique du Sud. Ces terroristes légaux servaient aussi de troupes de choc pour nombre de dictateurs et de personnes mal intentionnées. Ils commettaient rarement des attentats à la bombe, mais ils faisaient quand même de sacrés carnages sur les partisans de la démocratie avec des mitrailleuses ou d’autres armes à feu. Il suffisait de les payer et ils ne rechignaient pas au fait de tuer un européen en France ou des habitants des États-Unis. Les mercenaires agissaient plus furtivement que d’autres terroristes, mais en matière de victimes tuées c’étaient de sacrés champions. Certes certains mercenaires respectaient le droit international, mais il existait quand même des armées de mercenaires qui aidaient la mafia, les tyrans, et des fous cinglés.
Ainsi Bollet avait le droit de mener des démarches officielles dans le but d’embaucher des terroristes légaux pour s’occuper de Greenpeace. Il suffira que Bollet mente sur les raisons de son appel d’offre et il pourra ordonner à ses sbires armés de tuer des centaines de personnes afin de faire triompher ses idées immondes. Il allait opérer un véritable carnage en Europe et aux États-Unis avec très peu de craintes de poursuites judiciaires. De son côté Jérôme Chameau le premier ministre socialiste de la France était confus.

Jérôme : Monsieur Bollet, vous allez beaucoup trop loin contre Greenpeace.
Dominique : M’en fous je suis riche et puissant, donc je fais ce que je veux.
Jérôme : Même vous serez un jour emprisonné, si vous persistez à être aussi arrogant.
Dominique : Tu m’énerves, pour la peine fais moi une fellation.
Jérôme : Pardon ?
Dominique : Tu es sourd larbin, ou tu es idiot ? Je veux que tu accueilles dans ta bouche mon sexe.
Jérôme : Je refuse de me déshonorer ainsi !
Dominique : Obéis ou je trouve quelqu’un de plus coopératif être premier ministre à ta place, et je t’envoie en prison.
Jérôme : Pour quel motif ?
Dominique : Celui qui me plaira.

Jérôme ne savait pas quel comportement adopter, il avait envie de se révolter au nom de sa dignité, mais il sentait que son interlocuteur ne bluffait pas, qu’il était sincère. Mais Chameau s’il pouvait ordonner des horreurs sur des innocents pour ses riches commanditaires, ne s’avérait pas encore prêt à subir des outrages sexuels. Cependant il éprouvait une peur de la réaction de Bollet s’il n’obéissait à ses ordres. Certes il mettra probablement des années à se remettre, s’il allait jusqu’au bout. Mais il connaissait assez Dominique pour savoir que ce dernier mettrait probablement à exécution ses menaces, et qu’il les assortira probablement de divers cadeaux empoisonnés comme par exemple des compagnons de cellule très portés sur la câlinerie, sur le viol. Jérôme disposait d’assez d’informations sur Bollet pour craindre ses ultimatums. Il avait entendu dire que Dominique exerçait un véritable droit de cuissage sur ce qu’il considérait comme ses propriétés politiques, et qu’il réagissait avec hargne face aux gens qui osaient refuser ses délires sexuels.
Bien sûr Chameau était conscient que s’il cédait maintenant, il risquait d’entrer dans une spirale infernale, mais il ne sentait pas assez fort pour dire non, au fur et à mesure qu’il réfléchissait. Certes il jugeait comme une véritable infamie ce qui lui arrivait mais il ne s’estimait pas de taille à lutter contre le principal propriétaire de la dette française, et surtout l’homme vu comme le plus puissant au monde dans les milieux bien informés. Jérôme pourrait peut-être envoyer en prison Dominique, mais il craignait de déclencher une série de conséquences terribles sur l’état français, comme sa banqueroute.
Et que s’il choisissait de se défendre, il sera mis en pièces par de nombreux médias influents. Beaucoup célébraient la liberté de la presse en Europe, mais oubliaient deux ou trois choses. Ce n’était pas les journalistes qui décidaient généralement du contenu d’un journal, mais son propriétaire. Entendu un reporter pouvait ne pas être d’accord avec la politique de son patron, mais il finissait alors au chômage, et remplacer par quelqu’un de plus malléable. De plus la presse subissait un véritable monopole privé dans certains pays. Autrement dit un journaliste qui critiquait le propriétaire unique des journaux de sa région ou de sa nation, devait être prêt par moment à déménager loin avant d’espérer retrouver peut-être un travail.
Par exemple Canal +, i-télé, le Monde, direct matin, le nouvel observateur, le courrier international, LCI, Métro, TF1, M6, Ouest France, libération, le figaro etc, c’étaient des noms différents mais toutes ces marques étaient la propriété de la même organisation économique. Grâce à une politique de l’alliance forcenée il y avait cent à deux cents personnes fortunées qui contrôlaient la majorité des médias à l’échelle mondiale, créèrent un groupe unique.
Quant aux naïfs partisans de la concurrence, qui voyait la presse comme un antre de la concurrence, il oubliait des choses. Ce qui se passait au bas de la hiérarchie n’était pas forcément la même chose aux échelons supérieurs. Si des subordonnés comme les journalistes étaient soumis à une vive compétition, cela ne voulait pas dire que les propriétaires devaient se battre entre eux.
Ainsi TF1 et M6 fondèrent ensemble la chaîne télévisée TF6. Le groupe Bolloré propriétaire de Canal+ noua un pacte stratégique avec le journal le Monde, au point que du personnel du Monde travaillait sur Direct Matin une autre propriété de Bolloré. Canal + et TF1 élaboraient une plate-forme un programme de vidéos à la demande sur internet. Métro le journal écrit gratuit était une filiale de TF1. 95% des journaux français servaient les intérêts du même groupe de personnes riches avec une fortune se comptant en centaines de millions d’euros voire milliards. Pour l’échelon France, le principal décideur était Bollet.
L’état français ne contrôlait plus la presse mais les multinationales prirent le relais en matière de domination idéologique. Ces raisonnements incitèrent Chameau à manier sa langue dans un but déshonorant. Mais il ne resta pas sans réagir, il communiqua les plans de Bollet aux chevaliers de Gaïa. Ainsi les trois fondateurs de ce mouvement tinrent une réunion d’urgence.

Albert : Il faut tuer sans plus attendre Bollet.
Alphonse : Même si cette solution est tentante, je refuse le recours au meurtre.
Albert : Réveilles toi Alphonse, si nous sommes trop gentils, la nature sera terriblement malmenée.
Alphonse : Je trouve tentant de tuer Bollet, mais cela ne servira à rien. Il a déjà fait un virement bancaire aux mercenaires chargés d’annihiler Greenpeace. Qu’il soit vivant ou mort ne changera pas la donne.
Albert : Alors on fait quoi ?
Alphonse : On informe une organisation respectable des idées particulières folles de Bollet.
Albert : Ce fou contrôle, je ne sais combien de journaux et de partis politiques.
Alphonse : Oui mais pas l’ONU.
Théodore : Tu es plutôt optimiste Alphonse.
Alphonse : Si j’ai tort, j’assumerai les responsabilités de mes actes, je confierai à l’un de vous deux le poste de fondateur en chef.
Théodore : Très bien, je vote pour ton projet, mais si tu échoues tu devras accepter d’être sous mes ordres ou ceux d’Albert.
Alphonse : J’en suis parfaitement conscient.

Théodore le prudent était franchement pour l’idée d’assassiner Bollet, mais il considérait que ce genre de projet pouvait être remis à plus tard, si cela lui offrait l’opportunité de contrôler les chevaliers de Gaïa. Bien sûr tout n’était pas gagné, il fallait aussi convaincre Albert l’enthousiaste d’accepter une domination. Mais Théodore était assez confiant dans ses capacités à convaincre qu’il représentait le meilleur choix si Alphonse renonçait à son autorité suprême. Et puis le prudent pensa à divers stratagèmes pour se débarrasser de la concurrence en cas d’obstination trop forte de la part d’Albert. Il rassembla des preuves gênantes qui devraient garantir l’adhésion de son ami à son ascension. Il réussit grâce à un programme d’espionnage à récolter des échantillons de voix incriminant Albert, dans un trafic d’armes à feu.
Le prudent avait de quoi envoyer en prison l’enthousiaste pour très longtemps. Il ne désirait pas employer son atout pour le moment, afin d’éviter d’envenimer ses relations avec un complice très pratique. Mais s’il était obligé de jouer la carte du chantage pour monter dans la hiérarchie de son organisation, il n’hésitera pas une seconde à franchir le pas. Surtout que Théodore commençait à avoir peur des visées d’Albert. Il ressentait toujours de l’amitié pour lui, mais il entendit des rumeurs selon lesquelles l’enthousiaste s’avérait partisan d’établir une véritable dictature en France, au nom de l’écologie.
De son côté Albert n’en revenait pas de ce qu’il appelait une immense imbécilité. Il ne comprenait pas pourquoi le prudent choisit de donner son aval à Alphonse au nom de l’ambition. Certes la place de chef suprême des chevaliers était un don tentant. Mais l’enthousiaste n’appréciait pas du tout que la cause de la nature soit sacrifiée pour des objectifs d’élévation dans la hiérarchie. Il avait bien l’intention de demander des comptes à Théodore, et si la réponse ne lui plaisait pas, il y aura des représailles.

Albert : J’espère que tu as une bonne raison d’avoir pris le parti d’Alphonse.
Théodore : Oui la volonté de contrôler les chevaliers sans avoir à verser le sang d’un ami cher.
Albert : Mh c’est une bonne raison, mais insuffisante.
Théodore : Tu devras suivre mon avis, sinon je peux t’envoyer en prison.
Albert : Peut-être mais je suis capable d’organiser ta mort en contrepartie.

Théodore n’en croyait pas ses oreilles, Albert semblait avoir assez de méchanceté en lui pour générer son trépas sans avoir l’air de manifester de remords. Le prudent était partagé, il ne savait pas quelle attitude adopter. S’il choisissait la confrontation et triomphait, il héritera sans doute du contrôle des chevaliers. Et les choses seront bien plus faciles pour imposer ses objectifs. Mais il était déjà nécessaire de gagner. Et cela ne s’avérerait pas facile. Théodore comptait sur moins de fanatiques prêts à prendre fait et cause pour lui qu’Albert, et il était au courant de la différence numérique en sa défaveur. S’il poussait le bouchon trop loin, il avait peur de perdre la vie de manière particulièrement désagréable. Pas une mort sans trop de douleur, plutôt un décès agrémenté d’une véritable séance de torture avant.
Mais le prudent convoitait ardemment la place de fondateur en chef. Il refusait catégoriquement de laisser passer une occasion d’accroître son influence sans batailler. Il n'allait pas céder sans réagir un poste désiré fortement sans réagir. Finalement il opta pour un compromis.

Théodore : Je te propose ceci, si je te bats dans une bataille de regard, tu laisses Alphonse agir à sa guise. Mais si je perds, je t’appuierais sans réserve pendant un an.
Albert : Marché conclu.

Ainsi les deux amis décidèrent de se forcer à soutenir le regard de l’autre sous l’arbitrage d’Alphonse. Tous deux turent le véritable motif de leur confrontation, ils dirent juste qu’ils voulaient participer à une compétition amicale. Théodore était animé par l’ambition, mais aussi la volonté d’empêcher Albert de faire couler trop de sang. Tandis que l’enthousiaste désirait tout simplement un maximum de pouvoir au sein de son organisation. Les deux rivaux passèrent des heures à s’observer sans baisser même légèrement la tête. Mais à la fin ce fut Théodore qui triompha à cause d’une crampe dans le cou chez Albert. Il posa plus tard quelques questions à Alphonse sur son fameux plan.

Théodore : Comment comptes-tu inciter l’ONU à prendre fait et cause pour toi ? Cette organisation agit généralement plutôt lentement.
Alphonse : Je vais inciter le secrétaire général de cette instance à se dépêcher.

Théodore crut d’abord à une plaisanterie de la part d’Alphonse, mais il semblait que ce dernier était on ne peut plus sérieux. Alors le prudent se demanda si son ami ne souffrait pas d’un gros problème de discernement. Il entendit parler du secrétaire général de l’ONU, une personne investie dans son travail, mais qui cherchait presque à ménager la chèvre et le chou. Il ne cherchera jamais de conflit avec une personne comme Bollet sans puissante contrainte. Puis Théodore se rappela qu’Alphonse n’était contre le recours au chantage.

Cependant même si Alphonse le modéré avait une bonne piste, il lui manquait des preuves formelles pour appuyer un chantage. Alors il se mit à jouer les pirates informatiques sur une banque. Il essaya de grappiller de précieux renseignements. Mais un obstacle se présenta, il semblait qu’un autre hacker protégeait l’établissement financier des intrusions cybernétiques. Alors un duel assez intense s’engagea. Or Alphonse avait beau pianoter frénétiquement, employer ses meilleures techniques et logiciels de hacker, il peinait grandement à prendre l’avantage. Le protecteur de la banque savait très bien se débrouiller. Il avait une technique qui posait réellement problème. Il sera nécessaire de déployer de gros efforts pour le neutraliser. D’ailleurs un échange d’e-mail s’engagea entre le protecteur et Alphonse. Le modéré ne comprenait pas le pourquoi du dernier message électronique, s’il abandonnait la lutte, il ne serait pas traqué par les autorités. Alphonse voyait comme un piège cette proposition. Puis il eut une illumination, peut-être qu’il connaissait le protecteur. Il posa alors quelques questions, notamment en citant une année de naissance, ce qui perturba son interlocuteur. Alphonse profita du saisissement de son adversaire pour rafler des informations intéressantes. Il contourna avec brio les défenses informatiques érigées par son ennemi. Il soupçonna un moment Théodore d’être le responsable de ses difficultés, puis il se ravisa, il croyait dans la loyauté sincère de son ami. Même s’il émit des soupçons à cause de la manière d’écrire des derniers e-mails reçus, il se convainquit qu’il fallait chercher non pas du côté de Théodore mais d’une autre personne. Son affection faussait son jugement, le prudent était bien coupable de l’obstruction dans le dernier piratage informatique d’Alphonse. Même si le modéré était gagnant il craignait que la police lui tombe dessus un jour ou l’autre à cause de son ennemi protecteur de banque. Aussi Alphonse espionna les rapports et les dénonciations envoyées à la police de son département, comme il ne trouva rien dans l’immédiat, il se rassura progressivement, il ne pensait pas sa liberté menacée. Après ses investigations, le modéré passa un coup de téléphone.

Alphonse : Bonjour monsieur le secrétaire.
Secrétaire : Comment avez-vous eu ce numéro ?
Alphonse : J’aimerai vous raconter l’histoire d’un homme qui doit beaucoup d’argent au fisc.
Secrétaire : Que voulez-vous ?
Alphonse : Que vous accélériez la procédure sur la réglementation des mercenaires, interdisez formellement leur emploi par des multinationales. Et je vous laisserai tranquille.

Le secrétaire général décida de forcer le calendrier sur la procédure d’encadrement des armées privées. Il se heurta à une résolution ferme de la part de Bollet, mais il tint bon. Il ne voulait pas subir de la part du fisc français l’obligation de verser plus d’un million d’euros de pénalité. Ainsi Dominique perdit bon nombre de moyens militaires, et de possibilités de carnage. Mais il n’abandonnait pas la lutte, il comptait contribuer à ce que le plan super-pollution soit une apothéose. Et même s’il se retrouva contraint d’épargner certains membres de Greenpeace, il eut tout de même la joie de pouvoir pratiquer la mise à mort de plusieurs dizaines d’écologistes. Cependant le massacre programmé se révéla beaucoup moins important que prévu grâce à l’action des chevaliers, vu que Bollet perdit le droit légal d’employer des armées de tueurs.
Théodore le prudent fut un temps tenté d’envoyer les preuves récoltées durant sa confrontation informatique avec Alphonse, il pourrait ainsi disposer d’une occasion de contrôler les chevaliers en se débarrassant de celui occupant la fonction de fondateur en chef. Il activa pendant une seconde la web-cam de l’ordinateur d’Alphonse pour prendre une photo de lui, et il avait fait un double de certains dossiers informatiques compromettants du modéré. De plus il considérait son ami comme assez loyal pour ne pas dénoncer d’autres personnes afin d’alléger sa peine de prison. Il semblait qu’une occasion parfaite de concrétiser son ambition se présente pour Théodore. Mais le prudent après réflexions choisit de se débarrasser de toutes ses preuves. Il pouvait tuer des inconnus pour la nature, mais il avait encore une conscience active quand il était question de nuire à des amis. Et puis il restait une donnée essentielle à gérer, Albert, si Théodore choisissait de devenir son chef il faudra canaliser sa colère. Or le prudent ne se sentait pas capable d’empêcher son interlocuteur de se comporter comme un enragé grâce à des mots. Quant à la possibilité de le tenir en respect par la force elle s’annonçait plutôt utopique. Théodore entendit dire qu’Albert mit la main sur des mitrailleuses et tandis que lui comptait essentiellement sur des pistolets. Et pour arranger les choses le nombre de sbires travaillant pour lui s’avérait nettement inférieur à ceux d’Albert.
Donc le prudent se sentait obligé par sa conscience, et surtout les circonstances de laisser en place Alphonse. Certes Théodore voyait comme un idéaliste naïf son chef, mais il estimait aussi qu’il n’avait pas les moyens de réaliser sans courir à sa perte un coup de force. Et puis il craignait vraiment une confrontation avec Albert pour le moment. Il pensait donc que le statut quo était la meilleure solution, même si certaines décisions d’Alphonse lui semblaient molles.




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