Voyage vers la sagesse

Date 06-02-2018 15:50:00 | Catégorie : Poèmes confirmés


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Voyage sur le tapis du vent
Conduis-moi vers les collines
Où j’apercevrai tout l’intime
De la sagesse me ravivant

Dépose-moi dans la clairière
Prés de la rivière des solitudes
Nu, m’y baignerai de certitudes
Dans la méditation du mystère

Mes demain brilleront
Sur des pensées réfléchies
Dans des interpellations épanouies
Au creux d’un cœur de pardon
¤
Cahotent mes soupirs en leur source
Qui draine forcée les callasses
Sur le dos de ma frêle carcasse
Elles me déchirent sans ressource

Et j’attends du nid de ton lit
Ces bulles de trop folles joies
Qui enhardiront le faible poids
De ma confiance timide qui me fuit

Non déjà me laisse pas choir
Dans les méandres de ta rivière
Ne me lâche pas à la meurtrière
De tes rapides dans le grand noir

Je vois les monstres saigner
Mon devoir, ô amertume
Laisse passer ma gratitude
Ma faute je la reconnais

Il me jette contre le galet
Je m’étourdis, ô hébétude!
Range-moi à l’exactitude
Je serai là à l’heure imposée

Il me ronge sur la caillasse
Je me meurs, ô décrépitude
Laisses-moi vie de béatitude
Que mon projet je le cadenasse

Les vallées sont si, si belles
Je reçois l’ombre des raisons
En nageant sur mes illusions
Je les laisserai sous tutelle

J’ai passé de vils maléfices
Je me sens lavé de mes rages
Mon esprit s’anoblit au passage
Puis-je en tirer un pur bénéfice

Je vacille dans la bouche
De ton estuaire qui m’engloutit
Je me fais tout, bien petit
Vais-je devenir ta souche

On me traque comme loup
De cette mer qui s’approche
J’avale mes peines, je m’accroche
Le monstre rugit, bardé de poux

Dans mon effort je perds ma foi
Pourrais-je atteindre le levé de lune
Je surnage, je me tords sur l’enclume
Je n’ai plus de certitude sur les lois

Ma raison se repose sur’ l’inconscient
Elle resurgit pour sa saine réhabilitation
Elle fait face, ô monstre de dérision!
Me voilà prêt à te vaincre conscient

Et le calme paraît, mer de sérénité
Mon esprit se prélasse dans la vérité
Tout s’efface, ma foi est redevenue loi
De cet empire de l’immensité

J’entends sur le loin, le chant des astres
Et la mélopée transfigure le mystère
La sagesse est au bout de mes jours d’hier
Mes piastres enfouies au fond sous le pilastre

Je n’aurai plus à payer d’un comportement
Le prix d’une sagesse d’or devenue pauvre
Sur la mer de tranquillité je me vautre
Déshabillée, nu, de toute sorte d’atermoiements.
Je m’habille des dentelles da la sagesse
Æ’C





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