
Sur la grande route de votre vie
Vous rencontrez des épreuves
Tellement insupportables de preuves
Que votre esprit surchauffera d ‘envies…
Vous rongez votre conscience
Vilipendez les mondes et les dieux
Votre histoire ne fait aucun envieux
Votre solitude devient votre science
Vous ragez, pourquoi encore vous
Vous tournez en rond sur le frond
De vos sueurs qui peignent votre démon
D’afflictions, pustules de tous ces poux
Vous vous plaignez de cette chance
Qui vous évite, pour vous étourdir
De vos souffrances, comme un martyr
Flagellé de douleurs, au fond de sa panse
De ce réconfort qui vous soutiendrai
Il ne vous reste, que votre fière pensée
Elle cherche la parade, pour terrasser
Le mal psychique, qui vous ronge esseulé
Elle se cache, se réfugie aux ténèbres
De ce monde, de viles incompréhensions
Qui se décharge, dans l’irréelle démission
Pour cultiver tous les dangers d’orfèvres
Le bleu d’un instant laisse passer tendre
Une accalmie qui file sur le chemin
De votre amour de la vie des demains
Et votre esprit se déplie loin de ces cendres
Il se meut, sur la réalité d’un moment
Quelle solution prendrai-je ? , dois – je ?
Mourir pour éviter mon grand afféage
Ou vivre heureux soucieux du dément
S’il restait à son âme quelques secondes
Pour contempler les beautés de ce monde
Aurait-il encore le souci d’un instant
Pour encourager son esprit trop immonde
Aura-t-il encore de l’audace à son caprice
Le faire souffrir des outrages à sa raison
De la taquiner dans une fronde salaison
Idées mis au fumet sur la poisse des sévices
Je vous le dis, il a laissé passé les malheurs
Repris un zest de courage du bon repenti
A déblayer toutes ses turpitudes perverties
Reconduis son bonheur à la porte de sa vie
Désormais pauvre de biens il se promène
Riche de pensées, chante la vie au surplus
Place des satisfactions, des remises en plus
Bonheurs bon marché pour sa belle mise en scène.
Æ’C