Trop farfelu moi et joufflu

Date 21-08-2018 16:00:00 | Catégorie : Poèmes


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Trop farfelu moi le jouffu


Au travers d’un travers je vais sage vers l’envers
D’un monde navré où toute chose est immonde
Monts de renom je me dis non au grand démon
Où L’air vicié n’a plus l’aire fraîche pour me plaire
¤
Tant et tant de temps file et j’entends et je tends
La saveur de ma ferveur dans le bruit des faveurs
Où seule l’erreur folle de ma terreur est un leurre
Pourtant j’apprends sage mon conscient tempérant
¤
Quand mes yeux usés en pensée scruteront Dieu
Le mord de ma mort n’aura plus de faux remords
Car dès lors que l’or de ma vie au couché s’endort
Je prendrai quiet au mieux le mieux de mon mieux
¤
Les étoiles déposées sur la toile vive qu’on entoile
Pour un message pieux enfoui en mon sage visage
Ecrit d’un page sur la page couchée comme un mage
Qui se voile sur ma pensée nue ; Pudique se dévoile!
¤
Sur les champs fertiles de mes chants mon penchant
De ne pas demain revoir sans voir mon actif pouvoir
Capter aux miroirs du terroir le noir noir sous l’armoire
Ces pans rampants dérapant de mes délires choquants
¤
Je fleurai au matin les pins en mangeant mon bon pain
Et j’ai forgé avec l’étranger le bronze frais du chevalier
On s’est démené pour mener cela avant le sûr déjeuner
Pour courser dans un chagrin de sapins un poupin lapin
¤
En poche dans notre sacoche une monnaie de poche
Nous avons alors couru bourru dans le cru de la rue
Un malotru ventru aux gestes drus avec sa recrue
Ma sacoche en pioche a pris le coche avant la cloche
¤
Nous étions la fortuite cible de cet indicible invincible
Trop tard pour le retard, ne jetons pas idiot un pétard
Un fêtard hagard nous jette intrigué un furtif regard
Peu crédible sommes-nous dans ce fait indescriptible
¤
J’ais lu la revue qui parlait de la triste bévue de l’intrus
On boit dans un bol de bois sur le toit; Un chat me voit
Il me tutoie, tu es sans toit !Tu t’apitoies! Non je festoie
Tout frais émoulu je suis exclu, trop farfelu moi le joufflu


Ambitieux je lance vicieux aux cieux un chant gracieux
Sentimental à l’appétit frugal je digère mon vieux capital
Grand chacal animal je me pourlèche un baiser vital
Et cérémonieux j’enfile mon habit d’amoureux capricieux
¤
C’est la fin enfin j’ai la tendre faim de son aubain parfum
Cela m’agace sur la place; Instant malsain de mon audace
Quand bonace j’extirpe de sa besace ses mots cocasses
En ce matin mon entrain , lève ses charmes sereins de serin
Æ’C







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