| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 2 3 4 (5) 6 7 8 ... 127 »


Re: Défi du 18 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Mon Titi,

Je te reconnais bien là ! Boire ou conduire.. boire uniquement à l'arrêt. Elle est maligne cette astuce.

Finalement, je suis soulagée que le permis ne te soit pas délivré. Remets tes clés à Mme Titi, je serais plus rassurée pour ta sécurité et la nôtre.. ;)


Merci

Couscous

Posté le : 26/03/2017 10:43
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 18 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Tout est permis…
Lucie suit des cours d’auto-école depuis plusieurs mois. Les débuts peuvent être aisément qualifiés de laborieux. Elle a passé cinq fois l’examen théorique avant de l’obtenir. Elle ne réussissait valablement que le test de vision ! Ah, ces questions pièges ! Elle tombait toujours dans le panneau (de signalisation, bien sûr). Et ces règles de priorité particulières avec les trams ou les bus. Ils n’ont qu’à supprimer les trams, il y a quand même le métro ! Et lui au moins il ne vient pas perturber le trafic en ville.
Un jour de chance, elle est tout de même parvenue (oh miracle !) à obtenir suffisamment de bonnes réponses pour passer à l’étape suivante. Et non des moindres ! D’abord, l’apprentissage de la maîtrise de l’alchimie subtile de l’équilibre des gaz. Elle qui n’est pas scientifique pour un sou ! (C’est pour cela qu’elle a choisi des études sociales.) La voiture a souvent eu des soubresauts, comme prise d’un hoquet maladif, avant de s’immobiliser en plein milieu du parking. Trois cours pour lui apprendre à avancer sans caler, le moniteur n’avait jamais connu cela.
Viennent ensuite les sacro saintes manœuvres, à effectuer en sécurité sur le terrain privé de l’auto-école. Le pare-chocs de la petite Opel a plusieurs fois vu de très près les différents murs alentours. La pire épreuve fut le créneau. Là, pas moins de cinq leçons lui furent nécessaires. Son moniteur, prénommé Bernard, plutôt expérimenté, poussait un long soupir à chaque arrivée de Lucie. Il pria même le Saint Patron des chauffeurs, Saint Christophe, de lui prodiguer patience et protection lorsque les choses sérieuses commencèrent avec l’apprentissage en ville. Le moniteur était assez nerveux, ce qui ne rassurait pas Lucie. Etonnamment, elle se débrouilla plutôt bien. Elle oublia juste une priorité de droite et faillit emboutir un camion, si Bernard n’avait pas actionné son frein. Ah, il y eut aussi la petite mémé que Lucie n’avait pas vu traverser tout doucement, trop doucement, car son regard était attiré par la publicité pour le nouveau Centre commercial. Là encore Bernard aurait pu être canonisé pour avoir sauvé une vie : « Saint Bernard, protège Lucie ! ».
Finalement, après le financement du double du nombre de leçons habituel, Lucie est fin prête pour l’épreuve finale. Elle est très anxieuse et s’en remet entre les mains du Docteur Matamba et ses cachets qui rendent zen. Après les formalités courantes, Lucie prend place derrière le volant. L’examinatrice, une dame d’une cinquantaine d’années, s’assied à l’arrière du véhicule. Sa bouche ridée reste pincée comme si elle allait embrasser le pare-brise. Ses yeux, cachés derrière ses lunettes en demi-lune, sont mi-clos, ce qui lui donne un air de poulette de basse cour. Lucie prend une grande inspiration, remonte ses lunettes sur le haut de son nez et tourne la clé de contact. C’est parti ! Les consignes sont simples : tout droit sauf si ce n’est pas possible ou si l’examinatrice donne une direction précise. À côté, Bernard égrène un chapelet. Non pour que Lucie obtienne son permis, mais pour qu’aucune victime ne soit à déplorer à la fin de l’épreuve, surtout lui qui se trouve à la « place du mort ». La jeune conductrice évite d’emboutir le véhicule devant elle qui pile, laisse traverser les piétons et respecte les priorités. Elle s’avance dans une petite route lorsque l’examinatrice lui demande de stopper le véhicule sur le côté.
– Ah, c’est déjà fini ? Je pensais qu’on retournait au centre d’examen.
La dame affiche un petit rictus en lui déclarant :
– Mais c’est terminé. Vous avez échoué, Mademoiselle.
Lucie repasse en vitesse dans sa tête le parcours effectué pour déceler ses erreurs, sans en trouver une assez grave pour se voir éjectée de la sorte. La femme à tête de poule coche diverses cases sur un formulaire. Lucie la questionne :
– Pourquoi ?
– Mais, vous venez d’entrer dans un sens interdit ! C’est une faute grave. Veuillez faire demi-tour et retourner au Centre, je vous prie.
Lucie reste bouche bée quelques secondes. Comment a-t-elle pu commettre une telle erreur ? Ce n’est pas la faute du Docteur Matamba ! De ses lunettes peut-être ? De sa distraction le plus sûrement. Dans la vie, malheureusement pas de marche arrière possible comme dans une voiture.
La petite Opel retrouve sa place devant le grand bâtiment gris sans âme. Une profonde déception se lit sur son visage quand l’examinatrice lui tend le feuillet rose où la case « échec » est cochée en lui adressant un au revoir des plus glacials.
Bernard pose la main sur son épaule en déclarant avec plein de regrets (pour lui, non pour Lucie) :
– Ce sera pour la prochaine fois. Va reprendre un rendez-vous.
Lucie attrape son sac et s’extirpe de la petite cylindrée. Sur le chemin vers le bureau d’accueil, elle remarque une jeune fille en béquilles arborant un large sourire, signe probant d’une réussite*. Lucie n’en revient pas : « S’ils commencent à donner le permis à des estropiés, ils vont bientôt le délivrer aux aveugles ! »
Les sentiments de colère et d’injustice prennent place dans son esprit et des larmes naissent au bord de ses paupières. Non ! Lucie n’était pas de celles qui se laissent abattre. Prochain rendez-vous dans six semaines ? OK, elle prend. Et là, ils verront. Lucie, la fille spirituelle de Senna et du commissaire Quisquater.

https://www.youtube.com/watch?v=0KrpViC3Bqg&list=PL53DCDB619E6F2862


Posté le : 18/03/2017 16:56
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Défi du 18 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Bonjour les amis loréens,

C'est à moi de vous proposer un thème pour vous triturer les méninges. L'histoire de mon grand fils m'a inspiré celui-là :

"J'ai encore raté mon permis !"

Allez, à vos plumes.

Je vous embrasse tendrement

Couscous

Posté le : 17/03/2017 17:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12 au 19 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Mon Titi,

Tu rends un bel hommage à cet instituteur qui devait avoir à coeur de transmettre son savoir à ses élèves, assidus ou non. J'avoue aussi avoir de très beaux souvenirs de cette période scolaire où les soucis sont restreints et les amitiés sincères.

Merci.

Bises


Couscous

Posté le : 17/03/2017 17:46
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12 au 19 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Cher Jacques,

Ces trois mots devraient en effet être les leitmotivs de notre éducation. Nous en sommes loin et nous en éloignons chaque année un peu plus.

J'avoue que l'orthograpge se perd chez nos jeunes. Pauvre langue française !

Merci !

Couscous

Posté le : 17/03/2017 17:43
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12 au 19 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Demain, j’ai pas école
J’observe mon cartable, compagnon de travail, complice de bonbons et de billes cachés. Je savais que mes parents n’y mettaient jamais leur nez, confiants dans mon désir de toujours étudier à l’avance et de remettre mes devoirs à temps. Je ne leur ai jamais avoué avoir plusieurs fois recopié la feuille de mon ami Jean dans les toilettes. Et si j’avais un peu oublié le contrôle de maths, c’est sur la feuille de Pierre que je louchais lorsque Monsieur Pi, comme on l’appelait, me tournait le dos.
Demain j’ai pas école.
Cette vilaine pneumonie m’a gardé loin du tableau noir poussiéreux pendant plusieurs semaines, des vacances forcées. Mais j’aurais pourtant préféré taper la balle pelée dans la cour de récré au lieu de garder le lit, au bord de l’asphyxie. Ce fut étrange de voir mes cours complétés par mes camarades : les pattes de mouches de Gaston alternant avec l’écriture très ronde de Paul. Difficile de se remettre en selle, il m’a fallu doubler cette année-là. Du coup, mon statut d’aîné de la classe me conféra une certaine aura de respect, d’autant plus que je mesurais une tête de plus que les autres. Un adolescent en puissance face à des enfants qui aspirent la puberté.
Demain j’ai pas école.
J’ai usé mes fonds de culotte sur les bancs puis sur les chaises scolaires et mes coudes de chemise sur des pupitres puis des tables. Les années passant, mon intérêt grandit pour les matières que l’on m’inculquait. Et quel plaisir de pouvoir les choisir, les approfondir. J’ai côtoyé des passionnés qui m’ont transmis leur fougue.
Demain j’ai pas école.
Et puis un jour il faut pouvoir transmettre son savoir, enseigner à d’autres. Là, j’ai pu constater qu’il existait plusieurs types d’élèves : ceux qui bossent et récoltent les fruits de leur travail, ceux qui dosent leurs efforts pour juste continuer leur chemin vers l’année suivante et ceux qui travaillent mais n’ont pas les capacités suffisantes et échouent. J’ai toujours eu beaucoup de peine de ne pouvoir apporter plus d’aide à ses derniers.
Demain j’ai pas école.
D’années, je finis par compter en décennies. Je rencontrai la génération créée par mes premiers élèves. D’un commun accord, je ne racontai jamais les bêtises perpétrées par leurs parents. Et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier car ma mémoire est intacte. Chaque visage croisé dans mes classes est inscrit dans mes cellules grises. Je suis capable de ressortir le nom, le prénom et ceux des camarades de la personne croisée en rue ou au supermarché.
Demain j’ai pas école.
Je viens de souffler mes bougies d’anniversaire. Il y a mes deux enfants et leurs petits, dont les yeux dévorent le gâteau avant qu’il soit découpé. Une absence me déchire chaque année à cette occasion, celle de mon épouse, emportée par une crise cardiaque. Je me suis réfugié dans le travail pour combler ce vide, ce manque. Comme cela ne suffisait plus, je me suis cherché une activité de loisirs. En fouillant sur le net (oui, je suis resté à la page !), j’ai découvert un groupe de passionnés d’écriture. Mes premiers textes étaient insipides et brouillons mais une bonne âme a pris le temps de me conseiller et me corriger. De relation virtuelle, nous sommes passés à une relation réelle. « Petitemimi32 » s’appelle en réalité Mireille et elle est venue illuminer ma vie. Je vois son sourire derrière la fumée des bougies éteintes.
Demain j’ai pas école.
Ce matin, je ne prends pas mon indéfectible cartable car il y a un pot de départ, le mien. Quelques bulles bon marché, des chips et des olives, le discours du directeur qui salue mon investissement à toute épreuve et ma camaraderie. Je reçois en cadeau un bon d’achat dans une agence de voyage. C’est parfait ! J’ai promis à Mireille que nous irons ensemble trouver l’inspiration pour notre roman dans des contrées lointaines. Bon, trois cents euros c’est insuffisant mais c’est déjà un début. Des embrassades, des poignées de main vigoureuses et d’autres mollasses, quelques larmes et chacun reprend sa place. Mais la mienne n’est désormais plus ici.
Demain j’ai plus école, je suis un nouveau pensionné de l’enseignement. Finis les deux mois de vacances ! C’est à perpète pour moi !

Posté le : 12/03/2017 11:24
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 04 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Retour en enfance

J’avance, seule, sur cette allée de pavés rouges. La maison semble m’observer avec bienveillance de ses deux fenêtres blanches aux persiennes mi-closes. Nous sommes de vieilles connaissances. Je pénètre dans le couloir au miroir imposant. Une odeur particulière a toujours régné dans les lieux. Même les yeux fermés, je saurais où je suis, rien qu’en humant l’atmosphère.
Mes pas me mènent à l’étage. Le seul changement qui a été opéré ici est un échange entre la chambre d’amis et le bureau. Je me souviens que le samedi soir, je me couchais à l’envers dans mon lit afin de pouvoir regarder le programme de Disney sur la vieille télé en noir et blanc à l’image peu nette. Je regarde sous le lit : il ne serait plus possible que je m’y glisse pour une partie de cache-cache. Dans la chambre principale, je caresse l’oreiller de droite. Ma chère petite mamie, tu me manques tant ! Tu ne seras restée que quelques mois loin de ton mari chéri.
Je descends et entre dans la cuisine. Là, ce sont des souvenirs de croque-monsieur, de pâtes bolognaise ou au jambon que mon papy mangeait avec de la cassonade. Même en reproduisant les recettes ancestrales, je n’ai jamais pu retrouver les mêmes saveurs. Je traverse le garage pour arriver sur la terrasse qui surplombe le jardin en pente. J’attendais chaque hiver que la neige tombe afin de pouvoir sortir la luge aux patins rouillés. Pendant des heures, je me laissais glisser avec joie. Le tracé devenant tamisé, ma vitesse augmentait. Quelles sensations ! Difficile de pouvoir en profiter maintenant, la neige se fait trop rare depuis plusieurs années.
Je sors du jardin pour pénétrer dans le petit bois qui jouxte la maison. Au détour d’un sentier, je tombe sur une petite fille semblant sortir tout droit des années quatre-vingt avec son pull flashy et son pantalon large. Nos regards se croisent et nos sourires éclatent :

– Lucie ! C’est bien toi ?
– Bien sûr ! Tu ne me reconnais pas ?
– Mais… je te croyais toute droite sortie de mon imagination.
– Oui et c’est toujours le cas.
– Mon amie imaginaire. On en a passé des heures à s’amuser.
–Tu te souviens des coccinelles ?
– Oui, on les traquait pour compter leurs points noirs. On en avait même trouvé une avec dix ! Un record absolu !
– Et nos parties de cache-cache à l’étage.
– Bien sûr ! Impossible maintenant de me glisser sous le lit ou dans une garde-robe.
– Et nos concours…
– … de corde à sauter ! Tu étais imbattable !
– Comment se fait-il que je ne t’ai pas revue avant ? Je suis déjà revenue plusieurs fois dans ce bois.
– Ton état d’esprit est particulier aujourd’hui. Ton âme est tournée vers le passé.
– Oui, le décès de ma grand-mère m’a touchée et j’avais envie de faire un bond en arrière.
– Ta nostalgie m’a fait réapparaître.
– J’aime me remémorer mes souvenirs d’enfance. Ça rassure. Tu sais, ce n’est pas toujours facile d’être adulte ; les responsabilités, les obligations.
– Je ne connais pas. J’ai huit ans depuis toujours.
– Quelle chance, j’aimerais tant redevenir petite. J’ai l’impression d’avoir perdu mon âme d’enfant.
– L’âme d’enfant d’un adulte ne disparaît jamais. Juste, il l’oublie… Je serai toujours là !
Lucie m’adresse un sourire lumineux avant que s’évaporer dans le feuillage des arbres. Un sentiment de profonde quiétude m’envahit. L’insouciance, voilà le propre de l’enfance que regrettons tous de perdre en grandissant.

Posté le : 05/03/2017 20:06
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 04 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Chère Mafalda,

La mémoire olfactive est extraordinaire. Une odeur nous transporte en un instant dans un autre lieu, un autre temps.

Qu'il devait être doux de se balader dans ce jardin.

Merci pour le partage.

Bises


Couscous

Posté le : 04/03/2017 19:17
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 04 mars 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Titi,

Ton texte m'a émue. L'amitié, si elle date de l'enfance, est un cadeau magnifique qu'il faut préserver. J'ai cette chance d'avoir une amie fidèle depuis 35 ans.

Merci pour nous proposer ce beau défi.

Bises

Couscous

Posté le : 04/03/2017 19:15
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 18 au 25 février 2017
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34972
Hors Ligne
Cher Titi,

Je trouve que ton conte nous ramène en enfance et nous rappelle à l'essentiel. Le rêve ne doit pas se perdre même si on est majeur, avec toutes ou pas ses dents.

Merci pour ce doux rêve.

Bises

Couscous

Posté le : 02/03/2017 19:23
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 2 3 4 (5) 6 7 8 ... 127 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
42 Personne(s) en ligne (30 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 42

Plus ...