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Re: Défi du 22/03/14 de Kjtiti
Plume d'Or
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Mais, c'est immoral !


Bon, je vais me soumettre à cet exercice, justement, je suis invité dans quelques semaines à un anniversaire qui me gonfle bien fort.


Fourbement,

Donald

Posté le : 22/03/2014 09:56
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Re: Défi du 14/03/2014
Plume d'Or
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Oh Arielle,

Je ne vois pas de jolie blonde au journal de midi. Est ce bien sur le secteur public ?
Et si c'était une histoire de compétences, cela se saurait.
Ahah, le nain à coupe obole présenterait le tiercé.

Une bise sur la joue droite ? Tu es d'accord ?


Donald

Posté le : 19/03/2014 10:49
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Re: Défi du 14/03/2014
Plume d'Or
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Salut Kjtiti,

Ahah, je vois que tu aimes le monde de la télévision toi aussi.
Le pire, c'est que le nain à coupe obole je l'ai rencontré à Paris, au marché dans le quinzième arrondissement et il est vraiment court sur pattes et insignifiant.
Mais bon, cela ne veut rien dire. Il parait qu'Humphrey Bogart en vrai rasait les murs et que dès que la caméra tournait il se transfigurait.
Ceci dit, de la à comparer l'autre nain à Bogey, il y a un parsec.

Comme disait le poète autrichien Arnold S: 'je reviendrai'.

Donald.

Posté le : 19/03/2014 10:44
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Re: Défi du 14/03/2014
Plume d'Or
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Hello Couscous,

Je t'écris, ce qui veut dire que nous avons survécu.
"IL" a laissé vivre nos semblables. Au moins pour aujourd'hui.

J'en profite pour te faire une bise sur chaque joue.


Donald.

PS: quand j'ai décidé de relever ce défi, évidemment que la version religieuse m'a été inspirée par ton texte, "oh ma sœur couscous ne vois tu rien venir", surtout que je n'ai pas fréquenté d'école catholique mais les établissements laïcs que notre fière république a mis à disposition de tous ses enfants y compris les effrontés canetons.

PS2: j'avais une autre possibilité; une version plus historique où je débarquais au Crétacé et me faisais courser par un vélociraptor. Je l'ai écrite mais elle ne dépassait pas les trente mots.

Posté le : 19/03/2014 10:39
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Re: Défi du 14/03/2014
Plume d'Or
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Salut Bacchus,

Ce fut un plaisir de se dégourdir les neurones sur ce défi.
D'ailleurs, j'adore le principe.
Évidemment, je reviendrai si quelqu'un en lance un autre.

Merci pour ta lecture et ton commentaire encourageant.

Donald.

Posté le : 19/03/2014 00:57
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Re: Défi du 14/03/2014
Plume d'Or
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Bon, je m'y suis collé. Mon premier défi. Une sorte de bizutage.


****


Une journée peu euclidienne


Je me réveille. Seul. C'est un choix personnel de ne pas vivre avec ma chérie. Il nous contente tous les deux. J'ai rêvé d'elle, une fois de plus mais ce fut différent. Elle était une fée et me donnait l'occasion unique de passer une journée où je voulais, à l'époque que je choisissais. Et moi, dans une stupide provocation digne d'un adolescent mal dégrossi, je lui répondais "Juste chez moi, le jour où Dieu réapparaitra à l'humanité". Rien que pour rire. Et je me souviens avoir rigolé dans mon sommeil.

Je me lève. Il est temps d'accélérer un peu, sinon je vais être en retard chez mon client. J'allume machinalement le poste de télévision, met les toasts à griller et prépare mon assiette anglaise. Je déplie également mon costume bleu, uniforme standard des fiers gradés du conseil en stratégie. Il ne me reste plus qu'une douche, formalité expédiée en trois minutes, rasage compris. Enfin, je peux tranquillement déjeuner devant les informations. Je pose mon séant sur le sofa, derrière la table basse où trône, impérial, mon repas du matin. Je me sers du café sans prêter attention à l'écran de télévision, censé me réveiller lentement. Je suis encore dans le mode automatique. La boisson chaude et amère est supposée activer mon cerveau pour passer en conduite manuelle.

Je regarde enfin le programme. C'est la chaine américaine CNN. Ce que je vois me surprend. Nous ne sommes pourtant pas le premier avril. Je zappe sur une concurrente française. Exactement la même vision. Inouï.
Je tente avec d'autres canaux. J'essaie aussi la radio, pour recouper cette information. Toutes les stations disent la même chose. "IL" est arrivé.

Je cours à la fenêtre la plus proche, l'ouvre et observe le ciel. Il est bleu, vierge de tout nuage, ce qui n'est pas étonnant en mai à Paris. Mais, dès les premiers instants d'observation, on distingue une paire d'yeux dans le ciel. Les médias n'exagéraient pas. Le soleil ne domine pas la voute céleste alors que ce regard apparait partout, quelque soit l'angle de vue, quelque soit la position de l'observateur. C'est physiquement impossible ou alors cela signifie que cette singularité est très loin de nous, à l'instar des étoiles fixes qui guidaient jadis nos navires dans la nuit marine. Et qu'en plus, elle est très lumineuse. Et, dans ce cas, chacun des deux hémisphères de notre planète la verrait alternativement. Ce qui ne correspond pas à ce que les journalistes racontent. Eux, ils témoignent que, partout dans le monde, cette vision insolite apparait de la même manière, uniformément. Et, surtout, que le jour éclaire l'intégralité du globe terrestre. Le dieu Soleil lui-même a été supplanté. Je regarde autour de moi. Que ce soit dans la rue ou aux fenêtres, tous les gens sont comme hypnotisés par ce regard. En attendent ils une révélation, des paroles, un geste ? On dirait bien. Et cet état de fait m'inquiète.

Je reviens devant ma source d'informations, la télévision. Je sélectionne le deuxième canal, celui du secteur public. Je ne sais pas pourquoi un tel choix. Savoir que l'État français m'informe me rassure, certainement. Le journal télévisé tourne en boucle. Exceptionnellement, le nain de jardin à coupe obole qui officie le soir a pris le service du matin. Je ne l'aime pas particulièrement mais cette fois ci je suis content que ce soit lui qui prenne les commandes et non l'évaporé blond, celui que la ménagère de moins de cinquante ans adore tant. La situation est trop sérieuse pour la laisser à des garçons coiffeurs. L'heure de gloire des premiers de la classe a sonné. D'ailleurs, des experts se massent sur le plateau. J'augmente le volume sonore, tourne le poste de cent quatre vingt degrés et reviens à la fenêtre. J'écoute d'une oreille distraite les différents commentaires de ces savants.
- Un phénomène cosmologique dont parlait la théorie des cordes, voilà ce qui arrive aujourd'hui, déclare un astrophysicien à la retraite.
- Ou une perturbation atmosphérique liée aux désordres climatiques de notre planète, suppose à son tour un météorologiste passé de mode.
- La colère du Seigneur, rien de moins, prophétise un prélat connu pour ses entrées au Vatican et son émission hebdomadaire sur une station de radio catholique.
Ces différentes hypothèses sont savamment déclinées par ces bavards impénitents, hors du contrôle de l'animateur et journaliste mandaté pour couvrir l'évènement. Je me dis que personne ne comprend la réalité de la situation. Je ne prend même pas la peine de changer de canal. Il est fort probable que chez les Américains, les Anglais ou toute autre nation les mêmes causes amènent les mêmes effets. Du vent.

Je décide de sortir dans la rue, rencontrer mes compatriotes et discuter avec eux de ce qui nous préoccupe tant. Une foule de personnes s'est regroupée au milieu de la voie. Les voitures sont arrêtées. Les théories les plus hasardeuses fusent de toutes parts. Des versions religieuses, le plus souvent, affrontent des simulacres de science, voire des thèses paranoïaques. Cependant, le calme règne en ces lieux. Loin d'un vent de panique comparable à celui du onze septembre deux mille un, il semble que ces gens attendent des réponses du phénomène lui même. Comme si derrière ces deux yeux, il y avait une bouche universelle capable de nous expliquer la raison de cette apparition. On en est là. Impuissants.

Soudain, une brise se lève. Furtive et chaude. Je me mets à trembler, sans savoir pourquoi. Le maître d'école va t-il enfin nous parler ?
- Demain est un autre jour, dit une voix venue de nulle part et qui résonne dans mes oreilles comme si elle venait du tréfonds de mon crane.
Je me retourne. Mon voisin me regarde. Visiblement, il a entendu la même phrase que moi et se demande si c'est moi qui lui ai parlé. Je lui fait signe que non et lui intime l'ordre de ne pas faire un bruit. Si c'est une hallucination collective, elle est tout aussi réussie que les yeux dans le ciel. Une femme se lance dans une prière frénétique, suivie aussitôt par un couple de vieillards. Puis c'est la foule entière qui invoque des puissances divines, sous des noms différents, pour implorer le pardon et la miséricorde. En quoi avons nous fauté ? C'est bien là toute la question.
Je veux en savoir plus. Il me faut remonter illico dans mon appartement. Ce message a du faire le tour de la Terre, résonner pareillement dans tous les cerveaux du monde. Mon intuition est rapidement confirmée par les nouvelles télévisées. Le temps journalistique s'est emballé d'un coup. Les experts dissertent désormais sur la signification profonde de cette phrase sibylline. Le Sphinx n'aurait pas fait mieux à son époque.

Mon téléphone sonne. Qui peut bien me déranger ainsi, à un moment si historique ? Je râle un bon coup puis je décroche le combiné.
- Donald, dis moi que ce n'est pas grave, me demande ma chérie. Je ne comprends rien à cet oracle et j'ai besoin de savoir ce que tu en penses.
- Calme toi mon amour, il ne s'est rien passé d'irréversible jusque là. Je n'ai pas encore d'avis sur ce que signifie ce message. Regarde les informations et écoute les experts. C'est le plus sage en l'état actuel.
- Ils ne maîtrisent pas grand chose, m'objecte ma dulcinée. Je n'en ai rien à faire de la théorie du chaos, du second évangile ou des ondes électromagnétiques. Ce sont des ignorants. Comme nous.
- Crois tu que je détienne la réponse à tes questions ? Je ne suis qu'un pauvre consultant en stratégie, habitué à jouer du pipeau pour des cadres supérieurs et non à qualifier des données métaphysiques.
- Je sais, reconnait ma tendre et chère compagne. La femme sage est celle qui connait les limites de son amoureux. Mais toi seul peut me rassurer et me donner la force de croire que tout va bien.

Ah, les femmes ! Elles savent vous sublimer un homme même dans des circonstances confuses, quand notre entendement se heurte au plafond de nos connaissances théoriques. C'est ce que je pense à cet instant précis. Et cela suffit à me rendre le sourire.
Je discute avec elle, inventant au passage des postulats physiques. Je me surprends à élaborer des scénarios alternatifs, entre renaissance de l'espèce humaine et message venu du passé. Elle argumente aussi, à chacune de mes hypothèses, dans un souci réel de garder le moral. J'ai l'impression que nous restons des heures au téléphone, de peur de se quitter avant la fin du monde, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête. Puis elle me laisse de nouveau seul car ses enfants la réclament pour préparer le déjeuner. Je retourne à la case départ, sans toucher les vingt mille euros. Mais, au moins, je suis encore vivant.

Le reste de la journée suit un schéma identique. D'un côté l'homme de la rue qui rentre en religion, dans un étrange pacifisme. De l'autre les experts et les journalistes qui glosent pompeusement, dans un ordinaire narcissisme. Et au milieu de cette masse d'informations contradictoires, ma fiancée qui m'appelle constamment, dans un torrent de questions.
Vingt et une heures sonnent à ma pendule suisse et je n'en sais pas plus que ce matin. La fatigue m'envahit mais je reste serein. Si je me souviens bien, la voix disait simplement: "demain est un autre jour". Je sais qu'à mon réveil, ce fameux lendemain, je serai encore là. Et le monde aussi.

Posté le : 18/03/2014 20:32
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Re: Philip K. Dick
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Belle analyse de l'œuvre de ce grand de la SF américaine.
Il était important de souligner à quel point il a été minoré aux USA comparé à des auteurs plus politiquement corrects comme Asimov ou Heinlein.
Le cinéma ne s'est pas trompé en reprenant quelques unes de ses nouvelles.

La période SIVA ainsi que Radio Libre Albemuth est symptomatique de son décalage avec sa profession.
Sa paranoïa (justifiée en partie) vis à vis du pouvoir américain et de Richard Nixon a même inspiré la BD anglaise Watchmen où l'Amérique est devenue ce que ce président voulait qu'elle soit: un empire ivre de puissance et manipulateur.

Merci Loriane.

Donald.

Posté le : 15/03/2014 19:24
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Happiness is a warm gun - 1968 - The Beatles
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Un palmé non académique
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Heum heum,
S'il vous plait, un peu d'attention.
Je tiens à vous présenter le dernier lauréat des palmes non académiques.

Il s'appelle Donald Ghautier.
Curieux prénom, me direz vous.
Tu m'étonnes, John. (je m'égare).

Déjà caneton, il était différent de ses petits camarades d'école. Il les battait tous à la piscine, ce qui énervait beaucoup d'entre eux. Mais il ne jouait pas au football dans la cour, à cause de ses pieds un tantinet trop larges. Ce qui lui valait les quolibets de ses condisciples.
Plus grand, il choisit la voie des études supérieures compliquées, au milieu des pompeux boutonneux et futurs énarques, avec pleins de concours à la con et tout le toutim. (la galère, sans les rames)

Résultat des courses. Il est consultant en organisation. Ce qui signifie qu'il aide les autres à démerder leur bordel. (résumé simple mais si vrai).
Et comme ce métier tend plus au matérialisme qu'à l'esprit et qu'il ne pratique pas le spiritisme, il a décidé d'utiliser sa connaissance de la langue française pour écrire de la fiction.

Vous verrez, il varie d'exotisme humain en singularité canardesque. Il est venu sur ce forum de lettrés, en ami, pas pour se prendre la tête avec des querelles d'égos. Et pour vous montrer sa bonne foi et son pacifisme, il va poster rapidement un texte inédit. Quand il aura enlevé ses moufles. (ce canard est frileux)

Merci de votre attention.
Urbi et orbi.
Habemus canardam.

Posté le : 14/03/2014 20:17
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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